En matière d’allaitement maternel comme ailleurs, une information continue et importante est mise à disposition du public. Selon les derniers chiffres de l’allaitement maternel, en 2007, 66,3 % des mères démarrent l’allaitement de leur bébé.
Ces femmes, modernes et désireuses d’apporter le meilleur à leur bébé, mettent à profit la grossesse et le repos des dernières semaines pour chercher des informations sur la mise en route de leur allaitement.
Il y a bien la bonne vieille méthode pour s’informer : les amies et la famille. Une ou deux amies ont commencé d’allaiter, mais ont arrêté pour diverses raisons : « Je n’avais pas assez de lait », « je devais reprendre le travail »... et l’allaitement a été alors très rapidement remplacé par autre chose.
Les futures grands-mères donnent leur avis, mais parmi les quelques mères qui ont enfanté dans les années 70 et se sont lancées (au risque, à cette époque, de s’attirer les foudres des féministes pour « délit de trop impliquer leur corps dans la relation à l’enfant » ), bien peu ont pu aller au-delà des premiers jours ou des premières semaines d’allaitement, tant les principes de cette époque étaient contraires à la souplesse nécessaire à un allaitement serein.
Et puis, il y a l’information grand public, et les jeunes mères d’aujourd’hui, surfant sur le net ou dans des émissions de télévision grand public, cherchent à connaître toutes les astuces de cet art ancestral, mais que bien peu ont pu voir « en vrai ».
Telles ces chaînes de télévision où l’information est diffusée en continu et où le téléspectateur peut à la fois voir une information couplée à un reportage, et lire une autre information qui n’a rien à voir sur un bandeau au bas de l’écran, les mères sont assaillies de conseils en tous genre, tous bien intentionnés, mais tous aussi contradictoires les uns que les autres !
Et malheureusement, le résultat est encore décevant, car si l’évolution des chiffres récents de l’allaitement à la naissance (66,3 % en 2007) traduit bien une volonté des nouvelles mères de renouer avec le choix de donner leur lait à leur bébé, l’alimentation des bébés quelques semaines plus tard est bien souvent constituée en partie ou en totalité de lait industriel, sans que cela procède d’un choix de leurs parents (28,3 % des bébés étaient allaités plus de six mois en 2007).
Il y a deux semaines, je me rends à l’association qui réunit chaque semaine parents et enfants, le temps pour les mamans de se retrouver et de discuter, le temps pour les enfants de rencontrer d’autres petits du même âge et de partager des jeux.
Je croise une maman de ma connaissance qui vient de donner naissance à son quatrième enfant, Ambroise, 5 semaines. La maman m’explique qu’elle mène un allaitement partiel, comme pour tous ses enfants, car elle a subi une chirurgie de réduction mammaire à l’âge de 20 ans. Elle s’apprête à arrêter d’allaiter, car elle a peu de lait, et elle doit donner la tétée, puis tirer son lait, puis donner un biberon (de lait maternel ou de lait artificiel) et cela lui prend vraiment beaucoup de temps.
Je lui demande si elle a un DAL. « Un quoi ??? », me répond-elle. Je lui explique alors que l’utilisation d’un DAL (Dispositif d’Aide à la Lactation) pourrait l’aider à réduire le temps passé pour nourrir son petit et même pourquoi pas l’aider à se passer complètement des biberons.
Une semaine plus tard, je revois cette maman, très heureuse : elle vient de recevoir son DAL et a commencé à obtenir plus de lait grâce à ce dispositif qui permet de donner en même temps du lait maternel ou artificiel et de donner le sein, et du coup stimule la lactation.
Ah, si elle avait eu la bonne info tout de suite, cette maman, que de temps économisé, que de confiance en elle retrouvée !
Alors, je vous souhaite vous aussi de trouver rapidement la bonne info, qui convient à votre enfant, à votre famille, que ce soit sur notre site, auprès de l’animatrice près de chez vous ou encore dans le groupe de soutien où vous trouverez sans doute une maman qui vit la même chose que vous.
Karine, animatrice LLL
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