Voir aussi : Allaitement et Covid-19, état des connaissances et recommandations
Voir aussi : Allaitement et Covid-19, témoignages
Voir aussi : Allaitement et Covid-19, quelques études
Q – Qu'en est-il des vaccins anti-Covid si j'allaite ?
R – Vaccin à ARNm contre la Covid 19, CRAT, 13 janvier 2021. Extrait : "Il n’y a pas de donnée concernant la vaccination contre la Covid 19 avec un vaccin à ARNm chez des femmes allaitantes. Cependant, le passage systémique de l’ARNm après la vaccination n’étant pas attendu, sa présence dans le lait ne l’est pas non plus. De plus, compte tenu de la structure et de la fragilité de l’ARNm, il y a tout lieu de considérer qu’il sera dégradé dans le tube digestif. Enfin, les vaccins à ARNm contre la Covid 19 sont dépourvus de pouvoir infectant. L’enfant allaité ne risque donc pas d’être infecté par le vaccin effectué à sa mère. Au vu de ces éléments, une vaccination par vaccin à ARNm contre la Covid 19 est envisageable chez une femme qui allaite."
Covid-19 vaccine, e-lactancia. Extrait :"Il est hautement improbable que l'un des composants des vaccins contre la COVID-19 puisse être excrété dans le lait humain, et même dans ce cas, ils seraient tous digérés dans le tractus gastro-intestinal de l'enfant allaité. Il semble raisonnable de déduire que si la maladie (COVID-19) est compatible avec l'allaitement, alors le vaccin développé contre elle l'est encore plus, car il ne contient pas le virus vivant dans ses composants. Aucun des types de vaccins actuellement en développement contre la COVID-19 ne contient de virus vivants ou d'agents de conservation dans leurs composants et ne peut donc provoquer la maladie ou provoquer des altérations du matériel génétique de l'hôte [...] La vaccination contre la COVID-19 ne doit pas empêcher de commencer à allaiter, ni causer un arrêt de l'allaitement."
Vaccins contre la Covid-19 : questions et réponses, un texte de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française à destination des soignants, 11 janvier 2021. Extrait : "Il n'existe pas de données sur la sécurité des vaccins Covid-19 chez les femmes qui allaitent ou sur les effets des vaccins COVID-19 à ARN sur le nourrisson allaité ou sur la production de lait. Les vaccins à ARN ne sont pas considérés comme un risque pour le nourrisson allaité. La HAS ne recommande pas la vaccination en cours d’allaitement pour le moment. Pour les CDC, une femme qui allaite et qui fait partie d'un groupe ciblé par la vaccination peut choisir de se faire vacciner. En pratique, l’indication peut donc être posée, en tenant compte des connaissances actuelles, chez les femmes allaitantes ayant une exposition importante au virus et/ou des facteurs de risque de Covid-19 grave."
COVID-19 Vaccine in Pregnancy and Breastfeeding, Infant Risk center, 18 décembre 2020. Extrait : "L'utilisation de ces nouveaux vaccins chez les mères qui allaitent n'a pas été étudiée, en grande partie parce qu'aucun d'entre eux n'a encore été approuvé [Ndlr : depuis, deux d'entre eux l'ont été]. Cela dit, nous sommes d'avis que la plupart des vaccins COVID-19 seront probablement tout à fait sûrs pour les mères qui allaitent et leurs nourrissons. Dans ces situations, les médecins et les mères allaitantes devront peser les risques relatifs du vaccin par rapport à celui de l'infection par le virus Corona chez cette mère en particulier. À l'heure actuelle, aucun des nouveaux vaccins n'est vivant ou infectieux. Ils sont constitués de très peu d'ingrédients : l'ARNm fragile, des graisses pour protéger l'ARNm assez longtemps pour que votre corps y réponde, et des adjuvants pour que l'injection fasse moins mal. Il n'y a PAS de conservateurs !"
Considerations for COVID-19 Vaccination in Lactation, Academy of Breastfeeding Medicine's Statement, 14 décembre 2020. Extrait : Les vaccins à ARNm sont composés "de nanoparticules lipidiques contenant de l'ARNm de la protéine spike du SARS-CoV-2 ; la séquence d'ARNm code uniquement pour cette protéine. Ces particules sont injectées dans le muscle, où les nanoparticules sont absorbées par les cellules musculaires. Ces cellules musculaires transcrivent ensuite l'ARNm pour produire une protéine spike. La protéine spike fabriquée par la cellule stimule une réponse immunitaire, protégeant l'individu de la maladie COVID-19. Pendant l'allaitement, il est peu probable que les lipides du vaccin pénètrent dans la circulation sanguine et atteignent les tissus mammaires. Si c'est le cas, il est encore moins probable que la nanoparticule intacte ou l'ARNm soit transféré dans le lait. Dans le cas peu probable où l'ARNm serait présent dans le lait, il serait digéré par l'enfant et il est peu probable qu'il ait des effets biologiques."
OMS, Interim recommendations for use of the Pfizer–BioNTech COVID-19 vaccine, BNT162b2, under Emergency Use Listing, 8 janvier 2021. Extrait : "Comme le vaccin BNT162b2 n'est pas un vaccin à virus vivant et que l'ARNm ne pénètre pas dans le noyau de la cellule et se dégrade rapidement, il est biologiquement et cliniquement peu probable qu'il présente un risque pour l'enfant allaité. Sur la base de ces considérations, une femme allaitante faisant partie d'un groupe pour lequel la vaccination est recommandée, par exemple les personnels de santé, devrait se voir proposer la vaccination sur une base équivalente. L'OMS ne recommande pas d'interrompre l'allaitement maternel après la vaccination."
Conseil Supérieur de la Santé belge, Recommandations en matière de vaccination contre le SARS-CoV-2 de la femme enceinte, souhaitant devenir enceinte ou en période d’allaitement au moyen d’un vaccin à ARN messager, 21 janvier 2021. Extrait : "Malgré l’absence de données cliniques disponibles sur le sujet, la plausibilité d’un effet toxique chez l’enfant allaité est faible, si pas inexistante. A l’instar de ce qui est dit dans les dernières recommandations de l’OMS, le CSS n’a pas de craintes particulières à ce sujet. Toutes les femmes allaitantes peuvent alors être vaccinées, d’autant plus s’il s’agit d’une personne travaillant dans le secteur des soins de santé ou appartenant aux groupes nécessitant une vaccination prioritaire (cf. avis CSS-9618)."
Voir d'autres ressources sur le sujet ICI
Q – Une amie vient de se voir refuser l'allaitement et même la possibilité de tirer son lait à l'hôpital, car elle est en suspicion coronavirus. Je précise qu'elle vient d'accoucher et souhaitait allaiter. Pas de tétée de bienvenue, pas pu prendre son bébé dans les bras, pas de prêt de tire-lait... Elle est désespérée. Que peut on faire ?
R – Est-ce que votre amie a accès à Internet ? Si oui, donnez-lui le lien vers cette page. Les textes officiels de l'OMS, de l'Unicef, de la SFP, etc., qui y sont cités peuvent peut-être lui donner des armes pour discuter avec les soignants. Si elle ne peut pas se procurer de tire-lait, qu'elle sache qu'elle peut tirer à la main, afin de lancer et entretenir sa lactation. Voir ici pour des vidéos : https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/videos/1833-tirer-son-lait-a-la-main. Tirer toutes les heures, quand elle peut. Et si elle peut, donner ou faire donner ce lait tiré à la cuillère, au gobelet. Voir des vidéos ici : https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/videos/1430-alimentation-au-doigt-ou-au-gobelet-videos
Votre soutien est précieux. Dites-lui bien que même si l'allaitement au sein ne démarre pas tout de suite, rien n'est perdu !
Q – Je viens d’être hospitalisée pour infection des poumons et suspicion de covid19. Ma fille de 7 mois se retrouve séparée brutalement de moi. J’ai tout de suite demandé un tire-lait, que j’ai eu, mais je suis obligée de jeter mon lait... À la maison, elle refuse la seringue. Je me sens démunie face à la situation. J’ai peu de lait au congélateur en plus de ça... J’aimerais tellement qu’elle puisse encore bénéficier de mon lait.
R – Dans un monde idéal, vous rentreriez dans ce cas de figure prévu par l'Unicef : "Les mères trop malades pour allaiter doivent être encouragées à tirer leur lait et à le donner à leur enfant à l’aide d’une coupelle et/ou d’une cuillère propres – tout en observant les mêmes méthodes de prévention de l’infection." Et le lait que vous tirez pourrait être donné à votre bébé. Mais là...
C'est déjà une bonne chose que vous ayez eu la présence d'esprit de demander un tire-lait, et que vous l'ayez obtenu (ce n'est pas le cas partout). Sachez aussi qu'on peut tirer son lait à la main. Et donc tirez autant que vous pouvez, à la fois pour entretenir votre lactation et éviter un engorgement avec de la fièvre (qui inquiéterait +++ les soignants).
Pour votre bébé, elle est peut-être déjà bien diversifiée ? Dans ce cas, elle peut manger de tout en votre absence. Et qu'on lui donne le lait (le vôtre tant qu'il en reste au congélateur, puis une préparation pour nourrissons) soit au biberon quasi à l'horizontale (https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/autres-textes-lll/1785-le-biberon-a-l-horizontale) soit au gobelet (https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/videos/1430-alimentation-au-doigt-ou-au-gobelet-videos). Ceci afin de préserver sa succion du sein. À votre retour à la maison, votre bébé sera heureuse de retrouver les seins et le lait de sa maman !
Q – Un tire-lait pour quoi faire ? Et comment se le procurer en période de pandémie COVID-19 et confinement ?
R – Le tire-lait peut avoir sa place dans l’allaitement pour :
- démarrer une lactation quand la maman et son nouveau-né sont séparés (prématurité, maladie...) ou lorsqu'il a été impossible d’allaiter à la naissance
- entretenir une lactation, par exemple chez une maman COVID-19 positive, hospitalisée sans son enfant
- stimuler une lactation quand la production lactée est insuffisante
- relacter si l’allaitement a été arrêté quelques jours, quelques semaines
- induire une lactation non mise en route à la naissance
- faire du tire-allaitement si l’allaitement au sein est impossible ou non souhaité
- tirer du lait à la reprise du travail pour qu'il soit donné au bébé en l'absence de la mère
Avec une ordonnance (maternité, gynécologue, pédiatre, PMI, sage-femme, médecin généraliste), vous pouvez louer un tire-lait double pompage pour une première période de 10 semaines renouvelable.
Sur l’ordonnance, il doit être précisé "avec ses accessoires et explications sur le fonctionnement".
La location du moteur du tire-lait est plafonnée à 7,50 € par semaine et est intégralement prise en charge par la sécurité sociale quel que soit le modèle.
Certaines pharmacies se sont formées en allaitement et proposent une gamme variée de tire-lait.
En cette période de confinement, les livraisons par transporteurs limitent les contacts entre personnes ; c'est donc un bon compromis, sachant qu’ils désinfectent les tire-lait entre chaque utilisatrice.
Le problème reste les délais. Si c'est urgent et que vous en avez besoin le jour-même, la pharmacie restera un moyen plus rapide, à condition qu'elle ait les modèles en officine et ne passe pas par un prestataire.
Si c'est urgent, appelez les pharmacies avant de vous déplacer, pour savoir si un tire-lait est disponible immédiatement, et faîtes-le mettre de côté.
Utilisez si nécessaire les outils internet des prestataires en ligne pour mesurer le mamelon et pouvoir préciser la taille au pharmacien (qui souvent n'a à sa disposition que la taille standard).
Quand la location n'est pas urgente ou modérément urgente (elle peut attendre 24 à 48 heures), le système par internet est une bonne solution. Vous pouvez ainsi vous adresser directement à un spécialiste de la location de tire-lait qui aura plusieurs modèles à vous proposer en fonction de vos besoins :
- tire-lait de type hospitalier pour un usage intensif quand il y a séparation, maladie
- tire-lait nomade pour maintenir une lactation déjà établie
Liste non exhaustive de sociétés louant des tire-lait (et proposant d’autres produits en lien avec l’allaitement) qui travaillent durant la période de confinement : Almafil, Brotteaux médical par Chronopost, Grandir Nature, Suckle.
Q – Actuellement, on est amenés à beaucoup utiliser du gel hydroalcoolique sur les mains. Cela comporte-t-il un risque pour mon bébé allaité ?
R – Une utilisation intensive de gel hydroalcoolique peut provoquer des degâts sur la peau des mains de certaines personnes et, dans la mesure du possible, mieux vaut sans doute utiliser de l'eau et du savon doux. Cela dit, en l'état actuel des connaissances, cela ne présente pas de danger pour le bébé allaité. Il est très improbable qu'on en retrouve dans le lait. Par ailleurs, les ingédients de base d'un gel hydroalcoolique (Composition des gels hydroalcooliques) sont : de l'éthanol ou de l'isopropanol, du peroxyde d'hydrogène, du glycérol et de l'eau. Le site e-lactancia indique que l'éthanol, utilisé comme désinfectant, est compatible avec l'allaitement ; le peroxyde d'hydrogène est compatible avec l'allaitement ; pour le glycérol utilisé sur une muqueuse, il n'y a pas de problème ; pas de données pour l'isopropanol, mais il semblerait qu'il soit utilisé également comme excipient de médicaments compatibles avec l'allaitement.
Pour le CRAT, "L’utilisation des solutions hydro-alcooliques est possible en cours de grossesse et d’allaitement, en suivant les consignes d’utilisation (quantité et temps de friction)".
Q – J'ai été dépistée positive au coronavirus il y a plus de 15 jours. Les médecins ont accepté que je continue l'allaitement avec masque. Ma fille a 7 mois et refuse le biberon. J'ai fait chambre à part, et mon mari est venu m'apporter ma fille à chaque fois qu'elle souhaitait téter. Je l'ai allaitée avec de la fièvre, et une grande fatigue. Mais voilà qu'au bout de 10 jours, ma fille est très pâle. Je tire mon lait et le voilà très peu concentré (plus transparent). J'ai de suite arrêté l'allaitement, puis le médecin m'a dit de continuer au moins une tétée par jour. Après quatre jours sans allaiter, quel soulagement de retrouver ma fille dans ces moments si complices.
Ma question : mon lait peut-il changer d'aspect avec la fatigue et le virus ? Mon lait peut-il rendre ma fille malade ? Ça fait une semaine, et mon bébé est toujours aussi pâle, je suis assez inquiète.
R – À ce jour, toutes les recommandations nationales et internationales encouragent les mamans porteuses du COVID-19 à poursuivre l'allaitement ; les études publiées (au nombre de 4) qui ont cherché le virus dans le lait maternel de mères infectées ne l'y ont pas trouvé.
Par contre, aucune étude n'a apporté la preuve qu'un bébé allaité serait protégé à 100 % du COVID-19, voir à ce sujet les témoignages présents sur notre site et signalant des petits rhumes, un petit train fébrile chez des enfants de mères positives au COVID-19.
L'enfant peut être contaminé par une personne symptomatique ou asymptomatique : ses parents, ses grands-parents, ses frères et sœurs... mais pas par le lait maternel. Cela justifie des mesures barrière entre la mère et l'enfant lors des tétées et des soins.
Voyez avec votre médecin la possibilité que votre fille ait pu faire un COVID-19 a minima.
Pour ce qui est de votre lait, la fièvre, l'éventuelle légère déshydratation, le jeûne... ont pu le faire changer d'aspect, de composition, mais comme lors de toutes les infections de type grippe, il est toujours bon, toujours nourrissant. Il s'est chargé d'anticorps pour aider votre enfant à faire face à ce virus.
Q – Comment parler de l'épidémie aux enfants ?
R – « Mon héroïne, c’est toi : comment combattre la COVID-19 quand on est un enfant ». Un album pour enfants de 6 à 11 ans, signé par l’OMS, l’UNICEF, la Croix rouge, etc. Et fait à partir des réflexions de 1 700 enfants, parents et enseignants. En 7 langues dont le français. À télécharger ICI ou en bas de cette page.
Une questions/réponses néo-zélandaise
Breastfeeding and infant feeding during the COVID-19 outbreak, FAQ du New Zealand College of Midwives.
Traduit avec l'autorisation de l'auteure (Carol Bartle, sage-femme et infirmière spécialisée en néonatalogie) à l'aide de www.DeepL.com/Translator (version gratuite).
Les liens ont été modifiés afin de pointer vers des ressources françaises.
Q – Je suis enceinte et je n'avais pas prévu d'allaiter. Serait-ce une bonne idée d'allaiter en raison de la pandémie COVID-19 ?
R – Oui. Allaiter dans une situation d'urgence telle qu'une pandémie est le meilleur moyen de fournir à votre bébé à la fois une alimentation optimale et une protection contre les maladies. Après la naissance, on vous encouragera à avoir un contact peau à peau avec votre bébé, et la première tétée aura généralement lieu dans l'heure suivant la naissance. L'équipe de la maternité et les sages-femmes de suites de couches vous aideront à démarrer et poursuivre l'allaitement.
Q – J'allaite complètement mon bébé – puis-je continuer ?
R– Oui, l'allaitement fournira une nutrition parfaite, des anticorps et des facteurs immunitaires pour soutenir la santé de votre bébé. Il est recommandé de continuer à allaiter exclusivement un bébé de moins de 6 mois pendant l'épidémie de COVID-19. Vers 6 mois, d'autres aliments seront peu à peu introduits, mais l'allaitement devrait se poursuivre dans la mesure du possible. Il n'existe aucune preuve que la COVID-19 soit transmise par l'allaitement, ou par le lait exprimé par la mère et donné à son bébé.
Q – J'allaite et je donne aussi quelques biberons de PPN (préparation pour nourrissons ou lait industriel). J'aimerais si possible augmenter l'apport en lait maternel. Comment faire ?
R – Cela dépend de la raison pour laquelle on a eu recours à l'alimentation mixte, mais on peut généralement augmenter sa lactation en augmentant le nombre et la durée des tétées ou en exprimant le lait maternel après une tétée. Cela peut ramener à un allaitement exclusif si vous le souhaitez. Il est important de continuer à donner du lait industriel jusqu'à ce que vous ayez augmenté votre production de lait et que le bébé tète bien. Il est recommandé de réduire la quantité et le nombre de "repas" de lait industriel progressivement. Surveillez également les "sorties" du bébé, assurez-vous qu'il n'y a pas de baisse du nombre de couches mouillées ou de selles.
Q – J'ai arrêté d'allaiter et j'aimerais recommencer. Est-ce possible ?
R – Oui, dans certaines circonstances, une relactation totale ou partielle est possible. Cela dépend d'un certain nombre de facteurs tels que le temps écoulé depuis que vous avez cessé d'allaiter, la raison pour laquelle vous avez arrêté, l'âge de votre bébé et son envie de reprendre le sein. Vous trouverez des informations sur la relactation ici. Voir cet article du Washington Post.
Q – Je pensais arrêter d'allaiter très bientôt. Devrais-je continuer plus longtemps à cause de l'épidémie de COVID-19 ?
R – Il serait en effet peut-être judicieux de reconsidérer cette décision, au moins pour une courte période. L'allaitement est d'un grand intérêt pendant la flambée de la pandémie, car il apporte à votre bébé une alimentation optimale, des anticorps et un soutien pour le développement de son système immunitaire.
Q – On soupçonne chez moi une infection COVID-19 et j'allaite. Est-il possible de poursuivre l'allaitement ?
R – Oui, la protection immunitaire pour le bébé est importante, ce qui signifie que si vous êtes suffisamment bien pour allaiter, vous pouvez le faire ou continuer à le faire, tout en appliquant les mesures barrière appropriées. Il n'existe aucune preuve que la COVID-19 soit transmise par l'allaitement, ou par le lait exprimé par la mère et donné à son bébé. Si vous êtes suivie par un professionnel de santé et que votre test de dépistage du coronavirus est positif, vous devez le contacter pour lui faire part du diagnostic. Si vous ne présentez aucun symptôme, ou des symptômes légers, on vous conseillera de vous rétablir à domicile. Si vous avez des symptômes plus graves, vous pourrez être traitée en milieu hospitalier.
Q – J'ai une infection COVID-19 confirmée, et j'allaite. Est-il possible de continuer ?
R – Oui, la protection immunitaire pour le bébé est importante, ce qui signifie que si vous êtes suffisamment bien pour allaiter, vous pouvez continuer à le faire, tout en pratiquant les mesures barrière appropriées. Il n'existe aucune preuve que la COVID-19 soit transmise par l'allaitement, ou par le lait exprimé par la mère et donné à son bébé. Des pratiques d'hygiène strictes sont essentielles. Assurez-vous que les professionnels de santé qui vous suivent (médecin généraliste, pédiatre, sage-femme, PMI) soient au courant du diagnostic. Si vous ne présentez aucun symptôme, ou des symptômes légers, on vous conseillera de vous rétablir à domicile. Si vous avez des symptômes plus graves, vous pourrez être traitée en milieu hospitalier.
Q – Je suis trop malade pour allaiter directement mon bébé, mais j'aimerais qu'il ait mon lait. Puis-je exprimer mon lait ?
R – Si vous êtes très malade et incapable d'allaiter directement votre bébé, vous pouvez tirer votre lait à la main ou à l'aide d'un tire-lait. Vous trouverez des informations sur l'expression du lait maternel ici. Des pratiques d'hygiène strictes sont essentielles. Prévenez les professionnels de santé qui vous suivent (médecin généraliste, pédiatre, sage-femme, PMI) du diagnostic. Ne partagez pas un tire-lait avec une autre personne et n'utilisez pas un tire-lait d'occasion récemment acquis. L'expression manuelle est l'option la plus sûre si un tire-lait adapté n'est pas disponible.
Q – J'allaite et j'ai une suspicion d'infection ou une infection par COVID-19. Quelles sont les pratiques d'hygiène recommandées ?
R – Les pratiques appropriées de prévention des infections pour les femmes qui allaitent et qui ont une infection COVID-19 suspectée ou confirmée sont les suivantes :
- port d'un masque de type hospitalier ou répondant aux normes AFNOR pendant l'allaitement,
- respect des bonnes pratiques en matière de port, enlèvement et élimination des masques faciaux, et d'hygiène des mains après leur retrait. Voir la FAQ masques du ministère de la Santé,
- hygiène des mains avant et après l'allaitement (se laver les mains avec de l'eau et du savon pendant au moins 20 secondes). Voir l'affichette du ministère de la Santé,
- éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.
- nettoyer et désinfecter toute surface potentiellement contaminée. Voir sur France info, Coronavirus : pour nettoyer les surfaces potentiellement contaminées, mieux vaut opter pour l'eau de Javel que pour le vinaigre blanc,
Q – J'allaite mon bébé et je m'auto-confine après une exposition présumée à la COVID-19. Puis-je continuer à allaiter et à prendre soin de mon bébé ?
R – Rien ne prouve que la COVID-19 pourrait être transmise par l'allaitement. La séparation de la mère et du bébé n'est pas recommandée dans la plupart des cas. Votre bébé doit rester avec vous afin que vous puissiez continuer à prendre soin de lui. Suivez des règles d'hygiène scrupuleuses lorsque vous allaitez et si vous utilisez d'autres équipements, tels qu'un tire-lait ou des biberons, afin de réduire le risque de transmission du virus à votre bébé.
Q – Je nourris mon bébé au biberon avec mon lait maternel exprimé. Est-il possible de continuer ?
R – Si vous nourrissez votre bébé au biberon avec votre lait maternel exprimé, vous pouvez continuer. Suivez des règles d'hygiène scrupuleuses avec le tire-lait, les biberons, les tétines et lors de la préparation des repas, afin de réduire le risque de transmission du virus à votre bébé. Ne partagez pas un tire-lait avec une autre personne et n'utilisez pas un tire-lait d'occasion récemment acquis. L'expression manuelle est l'option la plus sûre si un tire-lait adapté n'est pas disponible.
Nous n'avons encore jamais eu de retours indiquant un possible effet secondaire du vaccin administré à la mère chez le bébé allaité.
Mais voyez avec votre médecin.
Vous pouvez le signaler lors de la seconde injection. Et éventuellement le signaler dès maintenant là où vous avez été vaccinée. Et/ou à l’ANSM au https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/guide_patients_declaration_ei.pdf
J'allaite et je viens de faire mon vaccin hier, ma fille a eu de la fièvre à 38,9° aujourd'hui , je l'ai mise sous paracétamol, devrais-je m'inquiéter ?
Ps: pour ma part j'ai développé des frissons, un febricule, fatigue et myalgie.
Pour poser une question, n'utilisez pas l'espace "Commentaires" ci-dessous, envoyez un mail à la boîte contact. Merci