L’obésité est une pathologie métabolique chronique corrélée à des comorbidités telles que le diabète de type 2, l’hypertension, l’inflammation chronique et la dyslipidémie. Divers facteurs contribuent à sa survenue, et on s’intéresse actuellement beaucoup à l’impact d’une programmation métabolique survenant pendant la vie fœtale et les premières années. Des études ont fait état d’un risque plus élevé de surpoids et d’obésité chez les enfants qui n’avaient pas été allaités, même si cet impact reste globalement modeste. Les raisons pour lesquels l’allaitement peut abaisser le risque d’obésité restent débattues, et divers facteurs sont probablement en cause. Les mères qui allaitent n’ont pas le même comportement vis-à-vis des apports de leur enfant, ces derniers contrôlent mieux ce qu’ils absorbent et ont globalement des apports caloriques plus bas que les enfants nourris au lait industriel. Le lait humain contient moins de protéines que les laits industriels. La composition du lait humain est influencée par des facteurs génétiques, par certains mécanismes neuroendocrines, par le mode de vie et l’alimentation de la mère, par la durée de la lactation…
Ce contenu est réservé aux abonnés