Contact mère-enfant virtuel via une application mobile en cas de COVID-19 maternelle sévère
Le 1er cas de COVID-19 a été rapporté en Iran en février 2020 et l’infection s’est rapidement propagée. En cas d’infection chez une femme venant d’accoucher, les professionnels de santé ont dû gérer la situation au mieux des besoins des mères et des enfants. Au début, on a décidé de séparer le nouveau-né de sa mère, qui pouvait tirer son lait pour qu’il soit donné à son bébé. Toutefois, certaines mères étaient trop malades pour tirer leur lait, et la séparation d’avec leur bébé avait un impact négatif sur la création du lien mère-enfant et la capacité maternelle de réussir à allaiter. L’objectif des auteurs était de rechercher si la mise à la disposition des mères hospitalisées d’une application mobile pouvait faciliter la création du lien mère-enfant et permettre un soutien à l’allaitement, avec une collaboration entre le service de néonatalogie où étaient admis les nourrissons et le service où la mère était hospitalisée. La mère pouvait être en lien vidéo avec son bébé et avec l’équipe qui s’en occupait lorsqu’elle le souhaitait entre 10 et 19 heures (habituellement 3 fois par 24 heures, avec chaque équipe). Ils présentent 3 cas de mères ayant bénéficié de ce soutien.
Rachitisme et retard moteur chez un enfant souffrant de dermatite atopique
Ce petit Afro-Américain de 14 mois a été amené dans cette consultation hospitalière en période hivernale en raison d’une raideur au niveau des mains qui avait débuté le jour même. Sa mère avait remarqué que ses mains étaient devenues raides et qu’il les tournait vers l’intérieur. Il n’avait aucun autre signe clinique, mis à part une dermatite atopique présente depuis l’âge de 3 mois, et une anémie ferriprive traitée par des suppléments de fer. Il était allaité et les seuls autres aliments qu’il consommait étaient du riz, du poulet, des pommes de terre et des brocolis, aliments pauvres en vitamine D. Il avait même eu auparavant un régime alimentaire encore plus restrictif en raison d’une allergie présumée devant un taux élevé d’IgE spécifiques de divers allergènes alimentaires. Il pouvait s’asseoir, mais il était incapable de marcher et n’arrivait pas à se mettre debout seul. Il pouvait se déplacer à quatre pattes mais se fatiguait rapidement. Il était né à terme, la grossesse ayant été compliquée par un diabète gestationnel, une hypothyroïdie et une carence en vitamine D chez la mère.
Réussite de l’allaitement chez une mère tire-allaitante
De plus en plus de femmes vivant dans les pays industrialisés tirent leur lait pour leur bébé. Une enquête australienne a constaté que la prévalence de l’expression du lait est passé de 38 % en 1993 à 69 % en 2003. Une étude de 2016 constatait que 62 % des mères avaient déjà tiré leur lait à 2 semaines post-partum. Un petit pourcentage de mères décident de tire-allaiter exclusivement, à savoir de nourrir leur bébé uniquement avec leur lait exprimé donné au biberon. Des études ont constaté que la durée de l’allaitement était beaucoup plus courte chez ces mères, dont le vécu peut être très variable. Les auteurs présentent un cas de mère qui a tire-allaité avec succès.
Augmentation de volume mammaire chez une mère allaitante suite à l’injection mammaire de polyacrylamide
Le polyacrylamide hydrogel (PAHG) est utilisé en chirurgie esthétique depuis plus de 20 ans. Il l’a été entre autres pour les augmentations mammaires dans certains pays mais, suite aux complications rapportées, son utilisation dans ce cadre a fait l’objet d’une alerte au Japon en 2019. En effet, il est difficile d’enlever totalement ce gel après son injection et il est donc recommandé d’en éviter l’utilisation. Les auteurs rapportent une complication liée à l’utilisation de PAHG survenue pendant l’allaitement.
