La collecte de lait humain par des lactariums augmente rapidement, tant dans les pays industrialisés que dans les pays en voie de développement. Sauf exception, ce lait est surtout destiné à des enfants gravement malades. L’auteur, du premier article, estime que davantage d’enfants devraient pouvoir bénéficier de lait humain, et que le partage de lait humain pourrait également augmenter les dons destinés aux bébés malades.
L’existence des lactariums implique que le lait est collecté par un centre (le lactarium), traité (testé sur le plan de la qualité bactériologique et pasteurisé), puis obtenu auprès du lactarium par les professionnels s’occupant des enfants qui vont le recevoir. Avec ce système, il n’y a aucun contact entre la mère qui donne le lait et les personnes qui le donneront à l’enfant qui le recevra.
Au contraire, le partage informel de lait implique un contact entre la mère donneuse et la mère receveuse. L’allaitement par une autre femme que la mère est une autre forme de partage. Les modes de partage informel concernent généralement des enfants qui ne sont pas malades.
De ce point de vue, on peut dire que les lactariums peuvent sauver des vies, tandis que le partage informel améliore la santé des enfants.
Dans ce dossier, 3 articles sur le don de lait humain: Élargir l’accès au lait humain provenant de donneuses ; Pratiques de partage de lait maternel aux États-Unis ; Comment encourager le don de lait aux lactariums.