Jack Newman, Why are breastmilk and formula not the same ? 17 juillet 2017.
Traduction Françoise Railhet.
Le lait industriel est-il pareil que le lait humain ?
Certaines personnes disent qu’il n’y a aucune différence entre le lait humain et le lait industriel, maintenant qu'il y a eu tellement d'« améliorations » dans les laits industriels.
Sur un plan biochimique, le lait industriel n’est pas pareil que le lait humain, il n’en est même pas proche. Si vous jetez un œil sur une boîte de lait industriel et que vous lisez la liste des ingrédients, il est évident que le lait humain en contient au moins vingt fois plus que le lait industriel. Le lait humain contient des cellules vivantes, des cellules souches, des globules blancs, des facteurs immunitaires et des anticorps qui ne peuvent pas être ajoutés à un lait industriel, et ça n’est que le début. Dans toute autre situation, les gens admettraient sans problème que du lait en poudre reconstitué avec de l’eau chaude n’est pas la même chose que du lait frais.
Le lait humain n’est pas pareil que le lait industriel, il n’en est même pas proche
Les publicités des fabricants de lait industriel tentent depuis des décennies de convaincre les parents que les laits industriels sont pareils que le lait humain. La photo ci-dessous montre une publicité française, datant probablement de la fin des années 1890 ou du début des années 1900, qui parle d'« allaitement artificiel », utilisant le mot normalement utilisé pour l’allaitement au sein. Sournois, n’est-ce pas ?
Les fabricants de ce lait industriel affirmaient qu’il était exactement pareil que le lait maternel (« Le seul lait stérilisé IDENTIQUE à celui de la femme » !!). Vraiment ? Le pensaient-ils vraiment ?
On voit qu'au début du 20e siècle, le lait industriel faisait l’objet de publicités le présentant comme pareil au lait humain. Cela a toujours été essentiel pour les fabricants de lait industriel parce qu’autrement, il aurait été difficile de convaincre les gens d’utiliser un lait industriel non seulement dans les situations où il est médicalement indiqué, mais également de façon massive et non nécessaire comme c'est actuellement le cas. Le lait industriel « comme le lait maternel » est même devenu un outil marketing des diverses marques de lait industriel, qui utilisent des mots tels que « plus proche que jamais du lait humain ».
Que nous dit la photo ci-dessous ?
Cette publicité dit que « notre lait industriel » existe depuis à peu près l’époque de votre arrière-arrière-arrière-grand-mère et continue en faisant la liste de toutes les améliorations apportées depuis le début.
Mais cette publicité date des années 1990 :
• avant l'ajout de DHA (acide docosahexaénoïque) et d’ARA (acide arachidonique), des molécules qui ont toujours été présentes dans le lait humain, mais ajoutées aux laits industriels seulement récemment (et l'on constate maintenant que celles qu’on ajoute au lait industriel n’ont pas le même effet que celles qui sont dans le lait humain ; parce qu’ajouter des choses au lait industriel n’implique pas qu'elles agiront de la même façon que les molécules naturellement présentes dans le lait humain),
• avant que le taux de protéines des laits industriels soit abaissé, et même ainsi, les laits industriels contiennent toujours trop de protéines,
• avant que l’on ajoute des nucléotides au lait industriel (les fabricants en ont fait aussi toute une affaire, même si l’intérêt des nucléotides ajoutés aux laits industriels nécessite encore d’être démontré comme étant supérieur à rien du tout),
• avant les oligosaccharides, les fameux prébiotiques au sujet desquels les fabricants de lait industriel ont fait une telle publicité pendant la dernière décennie ; les oligosaccharides ont toujours été présents dans le lait humain,
• avant les probiotiques, que les mères achètent par poignées ; le lait humain a toujours contenu des probiotiques.
• avant que la majorité des « laits industriels spéciaux » soient commercialisés pour des problèmes tels que régurgitations ou « allergies ».
Réfléchissez à ce que cela signifie. Cela veut dire que les laits industriels qu'on a dit être « juste pareils que le lait humain », dans les années 1890 comme dans les années 1990, ont depuis été « améliorés » par tout un tas de modifications. Et si ces modifications étaient tellement importantes pour la santé des bébés, alors que penser de tous ces bébés qui ont reçu des laits industriels « non améliorés » pendant toute la période depuis l’époque de votre arrière-arrière-arrière-grand-mère ? Ces laits industriels étaient inadéquats, voire dangereux.
Et que penser des centaines d’autres composants du lait humain qui n’ont pas été ajoutés au lait industriel et ne le seront jamais ? Et des composants qui restent encore à découvrir ? Le lait humain est un fluide vivant très complexe, et nous commençons juste à comprendre à quel point il est complexe alors que nous découvrons chaque jour de nouveaux composants.
Commençons par dire que le lait d’une mère est unique, et fonction de cette mère et de ce bébé
C'est vrai, chaque mère fait un lait qui est différent de celui de n’importe quelle autre mère. Parce que, comme tous les fluides physiologiques (le sang par exemple), le lait varie d’une personne à l’autre. Par exemple, le taux de sodium dans le sang peut varier de façon significative, normalement jusqu’à 15 %, en fonction d’à quel point vous avez soif, de la quantité de sodium dans votre dernier repas, et d’autres facteurs encore. Ce n'est qu'un exemple.
Nous savons aussi que le colostrum, le premier lait, est très différent du lait sécrété par la suite. Très différent. Pourtant, les fabricants de lait industriel et de nombreux médecins nous disent que le lait industriel est un lait adapté pour les bébés dès les premiers jours.
À part les nucléotides dont on a tant parlé, les laits industriels ne contiennent pas d’anticorps. Et les anticorps ne sont que l’un des nombreux facteurs immunologiques présents dans le lait humain mais absents dans les laits industriels. Le lait humain contient de la lactoferrine qui est tellement importante pour l’immunité que les fabricants de laits industriels ont décidé de prendre le train en marche et de découvrir comment ils pourraient l’ajouter à leurs produits. Il contient également les facteurs immunitaires suivants : le lysozyme (une enzyme qui attaque les bactérie et les tue en détruisant leur paroi), les mucines, la lactadhérine, le facteur bifidus et de nombreux autres. Et probablement de nombreux autres restent à découvrir. Ces facteurs immunitaires n’agissent pas seuls dans leur coin, ils travaillent en synergie avec une belle coopération, comme les instruments d’un orchestre symphonique, pour protéger le bébé en fonction des bactéries, virus et champignons auquel il peut être exposé. Même si des facteurs immunitaires pouvaient être ajoutés aux laits industriels, ils ne « coopèreraient » pas de cette façon, car ils ne pourraient pas réagir aux infections, parce que c’est la mère, via son lait, qui produit ces facteurs immunitaires en réponse aux infections. Le lait humain est un fluide vivant et dynamique.
Le lait humain contient de l’alpha-lactalbumine qui, en présence des lipides du corps, est transformée en HAMLET (Human Alpha-lactalbumin Made Lethal to Tumour cells – aucun rapport avec le prince du Danemark) qui manifeste une large activité anti-tumorale vis-à-vis de nombreux types de cancers et de lymphomes.
Et le lait humain varie entre le matin et le soir, d’un jour à l’autre, d’une semaine à l’autre. Pour cette raison, il ne pourra jamais être copié par aucun lait industriel.
De plus, le lait humain contient de nombreux facteurs anti-inflammatoires, qui diminuent l’inflammation. Or l'inflammation peut à elle seule causer des dommages tissulaires, et elle survient en cas de lutte des facteurs immunitaires contre des bactéries ou des virus. En raison du nombre très élevé de « bonnes » bactéries dans les intestins, le lait humain prévient l’inflammation qui survient normalement lorsque des facteurs immunitaires luttent contre les microbes ; cela prévient les lésions au niveau intestinal, et c’est probablement l’une des raisons pour lesquelles les prématurés allaités ont un risque plus bas de souffrir d’une pathologie grave, potentiellement mortelle, nommée entérocolite ulcéronécrosante.
Il existe des douzaines, si ce n’est des centaines, de facteurs immunitaires et d’autres facteurs importants qui sont présents dans le lait humain mais absents des laits industriels. Mentionnons-en deux de plus. L’un d’eux est un facteur important récemment découvert : la membrane des globules lipidiques lactés (MFGM). Oh, c’est tout nouveau, et les fabricants de lait industriel travaillent avec ardeur pour essayer d'inclure des membranes de globules lipidiques lactés dans leurs produits. Si jamais ils y arrivent, ils clameront à quel point ce facteur immunitaire est important, en espérant que nous oublierons que tous les laits industriels fabriqués auparavant n'en contenaient pas. Et l’autre ? Les cellules souches, et on se creuse la tête pour savoir comment les cellules souches présentes dans le lait humain pourraient être utilisées en médecine clinique.
Allez voir mon article "How breast milk protects newborns", paru en 1995 dans Scientific American (la traduction de cet article se trouve ICI). Il explique comment l’allaitement protège le bébé vis-à-vis des infections, et pourquoi il est important que la mère continue à allaiter son bébé même lorsqu’elle a une infection, y compris l’infection courante à Staphylocoque doré résistant à la méticilline (SARM) pour laquelle je reçois des e-mails tout le temps. Oui, la mère malade protège son bébé si elle continue à l’allaiter.
Ce qui a le vent en poupe en ce moment, c’est le microbiome, toutes les bactéries qui font partie de votre organisme. Les bébés nourris au lait industriel et les bébés allaités ont des bactéries différentes dans leur tube digestif et ailleurs. Et cela fait quelle différence ? Le microbiome pourra déterminer chez l’enfant :
• le développement, y compris le développement neurologique et cognitif,
• la fonction immunitaire,
• la protection vis-à-vis de pathogènes variés,
• la fonction digestive,
• le niveau de stress.
Et qui sait quoi d’autre encore ? Nous commençons juste à explorer les secrets de l’impact des différences dans notre microbiome. Comme le suggère cet article paru dans Acta pædiatrica, « Nous commençons tout juste à apprécier les bénéfices potentiels pour la santé qui pourraient résulter de ces découvertes sur le plan du diagnostic, de la prévention et des traitements. Nous attendons avec impatience les implications de l’évaluation de la façon dont notre richesse microbienne en début de la vie est primordiale pour la santé à l'âge adulte ».
Y a-t-il dans les laits industriels des choses qui ne devraient pas y être ?
Bien sûr. Voici par exemple un extrait d’un article sur l’aluminium dans les laits industriels (Shelle-Ann M Burell et Christopher Exley, BMC Pediatrics 2010 ; 10 : 63) intitulé "There is (still) too much aluminium in infant formula" (Il y a (encore) trop d’aluminium dans les laits industriels). Les auteurs ne sont pas d’enragés fanatiques de l’allaitement. Ils écrivent par exemple que « les laits industriels sont essentiels pour les besoins nutritionnels des bébés prématurés et à terme ». Bon, je ne suis pas d’accord sur le fait que les laits industriels sont essentiels pour les besoins nutritionnels des bébés prématurés et à terme. L’allaitement est essentiel, oui, mais pas le lait industriel. Mais ensuite ils disent : « Bien que l’on sache depuis des décennies que les laits industriels sont contaminés par des taux significatifs d’aluminium, il existe peu de données permettant de penser que les fabricants estiment que cela constitue un problème de santé. L’aluminium n’est pas nécessaire, et il est corrélé à des pathologies humaines. Des données montrent qu’il a une toxicité à la fois immédiate et retardée chez les bébés exposés à l’aluminium et en particulier chez les prématurés, et nous affirmons qu’il y a encore trop d’aluminium dans les laits industriels pour nourrissons. »
Pour ceux qui sont friands d’aliments exotiques, on a constaté à l’occasion dans les laits industriels la présence de :
• poils de rat
• morceaux et larves de coléoptères
• bouts de verre
• mélamine – suite au frelatage du lait par des personnes cupides.
Les humains font-ils des erreurs ?
Bien sûr qu’ils en font. Au fil des années, il y a eu des douzaines de rappels de lots de laits industriels suite à des erreurs dans leur fabrication. L'article ci-dessous en est juste un exemple.
Il dit qu'un lait industriel pour nourrissons a été rappelé après 3 décès de bébés – ce lait était fortement carencé en vitamine B1.
Alors quoi ? Le lait industriel est juste comme le lait humain ?
Quelle affirmation incroyable. Toute personne qui dit cela est soit totalement ignorante de la biochimie du lait humain et du lait industriel et ne sait pas de quoi elle parle, soit dit une parfaite absurdité pour des raisons politiques. Et si les laits industriels et le lait humain sont à ce point différents, ils auront alors un impact très différent chez le bébé et chez la mère. Juste affirmer que ce n’est pas le cas ne changera pas les faits pour autant.
Ces différences n’auraient aucun impact chez le bébé ou sa mère ? Sérieusement ? Voilà la vérité : vous n’avez pas à prendre l’aliment normal et physiologique et à démontrer qu’il est meilleur que l’aliment artificiel. L’alimentation avec un lait industriel est une intervention, et en pratique médicale vous devez prouver qu’une intervention est sans danger avant de la recommander en routine, comme pour l’alimentation infantile. En fait, de nombreuses femmes actuellement « ne peuvent pas allaiter » parce qu’on a détruit leur capacité à le faire. Les routines hospitalières autour de l’accouchement et de la naissance, la séparation entre la mère et son enfant, l’introduction précoce des biberons et les mauvais conseils des professionnels de santé ont pour résultat que de nombreuses mères « ne peuvent pas allaiter ». Si elles avaient eu un accouchement normal et un bon soutien dès le départ, la plupart de ces mères auraient parfaitement réussi à allaiter.
Voir mon article "Comment les pratiques autour de la naissance affectent l'allaitement".
Et un autre fait, le dernier mais certainement pas le moindre : l’acte d’allaiter est différent de l’acte de donner un biberon. L’allaitement est une relation étroite, intime, physique et émotionnelle entre deux personnes qui s’aiment.
À voir ICI une petite vidéo sur la merveille qu'est le lait humain (sous-titres français) :
je trouve cet article très culpabilisant, les mères allaitantes ne sont pas mieux que les mères qui donnent le biberon. en tout cas je donnerais toujours du lait industriel à mes enfants, ils ne sont jamais malades contrairement aux enfants de plusieurs allaitantes que je connais . Une mère heureuse est ce qui rendrait l'enfant épanouis, pas une mère qui souffre parce que la société la culpabilise sur son rôle
Merci pour ce Bel article que je lis à chaque fois que j’ai une baisse de régime ... je suis tire allaitante exclusive ( pas d’allaitement au sein du à différents problèmes à la naissance) mais je me suis toujours battue pour donner le meilleur à ma fille :-)! Grâce au lait maternel nous essayons de passer à côté des œsophagites, nous évitons tout un tas de médicaments que notre fils prenait... bref merci pour vos articles et vos conseils
Votre spot vidéo et votre article sont indispensables. Avant de faire un choix il est important et nécessaire d avoir un maximum d infos sur les options.
Pour ma part ce n est pas ce choix lm ou la qui me pose problème mais c est l accompagnement et le respect de ce choix du personnel médical. J allaite exclusivement mon fils de 2 mois mais à la naissance de mon tresor j avais besoin de conseils concrets et de solutions alternatives au cas ou...au lieu de ca la maternité a été très jugeante et très cassante avec un discourt très archaïque, culpabilisant et non adapté aux mamans actives et modernes.
J ai heureusement rencontré une sage femme libérale en or qui ne m a pas jugé et juste dit : lm c est le meilleur pour votre bébé et c tout ! Même si cela est vrai il faut absolument avoir un discourt adapté mais vrai comme ce que vous faites.
Merci
Merci beaucoup pour cette conclusion "L’allaitement est une relation étroite, intime, physique et émotionnelle entre deux personnes qui s’aiment." Moi qui n'ai pas allaité mon fils, par choix, j'en conclus que tous les biberons que je lui ai donnés, blotti contre moi, ne représentaient pas une relation ni intime ni émotionnelle. En gros, je n'aime pas mon fils et je l'empoisonne. Et que dire de son père alors...
je connais la Leche et ses travaux depuis 1984, naissance de ma fille !
il n'a JAMAIS été possible même avant sa naissance de ne pas allaiter, c'est une consécration. d'être une
bonne mère et de donner le.meilleurà mon nourrisson ...
c'est l'amour qui m'a conduite
à le faire ...et 7 ans après un fils est arrivé,il a tété 17 mois ...
sur les échanges notre place est difficile , les jeunes mères sont
sûre de faire le bon choix, de ne pas allaiter pour différentes raisons, pas toujoirs valables,
malheureusement !
J'aime toujours autant le ton direct du Dr. J. Newman :-) Reconnaissons-le, la plupart du temps, à vouloir ménager les mères qui n'ont pas allaité, on minimise l'impact des informations concernant le risque que représente le non allaitement! Bien sûr chaque mère fait pour elle-même et sa famille les choix qui lui semblent juste. Mais si cela est un véritable choix, il ne devrait pas rester cette culpabilité sous-jacente, prête à faire surface chaque fois que l'on donne de vraies informations sur l'allaitement.
Fière d avoir pu allaiter mes enfants malgré les difficultés rencontrées et les moments de désarroi. A la lecture de cet article, contente d avoir pu leur donner, j espère, le meilleur de moi-même.
A celles qui n allaitent pas, je respèce leur choix mais je trouve que c est dommage.
Très bon article qui devrait être diffusé massivement ! Autant aux mères allaitantes pour leur confirmer leur bon choix qu'aux mères biberonantes pour leur affirmer leur mauvais choix ! Pour répondre à Odette, il faut arreter avec le sacro saint on fait du mieux qu'on peut avec ce que l'on a ! Si cette information etait autant diffusée que la meteo, bien plus de mères allaiteraient ! Avoir un enfant c'est lui donner le meilleur possible en cherchant dans ses ressources, autour de nous... Et non se contenter de ce qu'on a sans chercher plus loin que le bout de son nez !
De mon côté, j'hésiterai longuement avant de partager cet article à une femme qui se pose la question d'allaiter. Je me suis sentie immensément mal à l'aise en lisant ce texte, et pourtant je ne suis pas dans une période (post partum ou grossesse) où je serais "fragile". On en arrive vite à conclure que le LA est un poison, et c'est un discours qui me semble dangereux quand il est adressé à des femmes enceintes ou en post partum immédiat. L'allaitement maternel versus le biberon, c'est comme tout quand on est parent : on fait au mieux avec ce qu'on a.
Si j'avais lu cet article dans les semaines qui ont suivi la naissance de ma première fille, après avoir échoué à l'allaiter, je me serais sentie au plus mal. Et je ne le ferai pas passer à mon amie qui vient de lâcher l'affaire après 2 semaines de tentatives douloureuses pour concilier allaitement, épuisement et cicatrice inflammée de césarienne. Je préfère qu'elle se repose et qu'elle utilise son énergie à autre chose que culpabiliser d'empoisonner son bébé.
Je ne dis pas de ne pas informer pour ne pas blesser. Mais peut-être qu'à destination des [futures] mères, quelque chose de plus court et plus factuel (il y a des cellules vivantes et plein de trucs complexes dans le lait maternel, le lait infantile est un produit industriel et standardisé avec des risques d'erreur de formulation, la pub est agressive) serait plus adapté et moins dommageable. Par exemple, je trouvais que les deux pages du Marie Thirion sur l'allaitement faisaient bien le tour du sujet sans créer de culpabilité et sans en remettre 20 couches. Charge aux mères, une fois informées, de faire leur propre choix ensuite. Et charge aux professionnels d'accompagner au mieux ces jeunes allaitantes.
En revanche, l'info exhaustive me semble très intéressante à faire passer aux professionnels sus-cités.
Tout est dit !! Super article qui me rappelle pourquoi je co- allaite ma fille de 2 ans avec mon fils de 4 mois et Pk que je tire mon lait en plus pour le donner au lactarium... article vraiment intéressant et très riche de renseignements. FÉLICITATION pour ce superbe article que j'hésiterais pas à partager
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