La survie des petits mammifères dépend de la production lactée de leur mère. Le nourrisson est par ailleurs colonisé dès la naissance par la flore maternelle, présente dans le vagin, puis dans le lait. Le lait maternel influence l’écologie microbienne de l’enfant, via les bactéries qu’il contient, ainsi que les divers facteurs qui favorisent la croissance de ces bactéries. Pendant des décennies, on s’est focalisé sur l’impact nutritionnel et immunologique du lait humain, mais on s’intéresse de plus en plus aux relations complexes entre le lait maternel, l’écologie microbienne, et le « 2ème cerveau » que constitue le microbiote intestinal. Les auteurs explorent l’impact du lait maternel sur la neurobiologie et la physiologie de l’enfant via son impact sur le microbiote intestinal.
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