Traitement par buprénorphine chez la mère allaitante
L’impact de la toxicomanie maternelle aux opiacés et celui des traitements utilisés chez ces femmes pendant la grossesse est un problème connu. Actuellement, la buprénorphine est de plus en plus utilisée dans la mesure où elle semble induire un syndrome de sevrage moins sévère chez l’enfant à la naissance. Lorsque la femme suit correctement son traitement et qu’elle accepte un suivi régulier pour elle et son bébé, l’allaitement est recommandé chez les mères sous méthadone, produit dont l’excrétion lactée a été bien étudiée. Celle de la buprénorphine est moins étudiée, même si ce produit semble également utilisable pendant l’allaitement. Le but de cette étude américaine était de suivre l’excrétion lactée de la buprénorphine et de ses métabolites.
Excrétion lactée du montélukast
Le montélukast est un inhibiteur des récepteurs des leucotriènes couramment utilisé dans le traitement prophylactique des crises d’asthme chez les adultes et les enfants à partir de 12 mois. Le blocage des leucotriènes abaisse l’inflammation et réduit la bronchoconstriction. Il est rapidement absorbé par voie orale, métabolisé par le foie et éliminé dans la bile. Il est utilisé pour la gestion de l’asthme pendant la grossesse, mais il n’existe aucune donnée sur son excrétion lactée. Cette étude américaine a mis au point une méthode de quantification du montélukast dans le lait humain.
Utilisation de la mirtazapine pendant la grossesse et l’allaitement
Une femme enceinte pourra souffrir de dépression, et la dépression du post-partum n’est pas exceptionnelle. Un antidépresseur pourra alors être prescrit. Les IRS sont actuellement les plus souvent prescrits, mais s’ils sont inefficaces, on pourra utiliser un antagoniste adrénergique tel que la mirtazapine. Cette analyse fait le point sur les données publiées sur l’innocuité de la mirtazapine pendant la grossesse et l’allaitement.
