Sévère stagnation pondérale et vomissements persistants chez un bébé de 3 mois
La mère est devenue enceinte suite à une FIV en raison de problèmes de fertilité. Elle a accouché par voie basse avec extraction instrumentale à 37 semaines de gestation. Le bébé pesait 3 118 g. La mère a commencé à allaiter. Le bébé a dû subir une photothérapie en raison d’un ictère précoce. La mère et l’enfant sont sortis du service à J3. L’allaitement se passait bien. Le bébé a été réhospitalisé 2 jours plus tard suite à la persistance de l’ictère, il a été remis sous photothérapie et il a reçu des suppléments de lait industriel. Le bilan métabolique de routine à la naissance était normal. Pendant le 1er mois, la mère l’a allaité exclusivement, mettant son bébé au sein toutes les 2 heures. Il mouillait quotidiennement de nombreuses couches. À la visite de suivi à 1 mois, il pesait 3 770 g. À environ 6 semaines, il a présenté une infection gastro-intestinale (sa mère souffrait d’une pathologie similaire), avec fièvre, vomissements et diarrhée. Quelques jours plus tard, la fièvre et la diarrhée ont disparu, mais l’enfant a continué à avoir de faibles vomissements après presque toutes les tétées. À 2 mois, il pesait 3 388g.
Abcès du sein – Échec du traitement médical
Utilisation d’un produit d’enrichissement à base de lait humain chez de très grands prématurés intolérants aux produits à base de lait de vache
Le lait humain est particulièrement important chez les grands prématurés. Toutefois, il devra être enrichi pour mieux couvrir les besoins très importants de ces enfants. Cet enrichissement se fait classiquement avec un produit en poudre ou liquide à base de lait de vache. Mais ce type de produit peut induire des intolérances alimentaires. Depuis 2012, un laboratoire a mis au point un produit d’enrichissement à base de lait humain (PELH), qui permet de nourrir ces enfants exclusivement avec du lait humain. Dans le service canadien où travaillent les auteurs, ce PELH est utilisé chez les grands prématurés qui ne tolèrent pas le produit d’enrichissement à base de lait de vache (PELV). Les auteurs présentent les résultats de cette pratique.