Si l’ocytocine a également un impact sur le comportement des individus, son rôle dans l’accouchement et la lactation est le plus connu. Le taux sérique basal d’ocytocine est plus ou moins constant, entre 1 et 3 ng/l. Ce taux augmente progressivement pendant la grossesse, et des pics importants surviennent pendant l’accouchement, et déclenchent les contractions de l’utérus, mais uniquement si les récepteurs du myomètre sont régulés à la hausse, ce qui arrive seulement en fin de grossesse. Ces contractions vont pousser le foetus, qui va étirer le col de l’utérus, ce qui va déclencher une augmentation de la sécrétion d’ocytocine via un feed-back positif, qui cessera lorsque l’accouchement sera terminé. Si l’ocytocine est un puissant déclencheur des contractions utérines, des études in vivo ont montré qu’elle n’est pas indispensable. L’administration d’antagonistes des récepteurs de l’ocytocine retarde le début du travail et le ralentisse mais n’empêche pas la naissance, ce qui montre qu’il existe des mécanismes compensateurs.
2 autres études sur le sujet : Présence dans le lait d’hormones reproductives ; Ocytocine intrapartum et allaitement.