L’allaitement est associé à un climat hormonal spécifique mettant en jeu des hormones reproductives et des hormones stéroïdiennes. Si l’impact de ce climat hormonal sur le métabolisme maternel a fait l’objet d’un certain nombre d’études, ce n’est pas le cas de son impact sur le système neuroendocrinien, alors que ce dernier a un impact important sur l’état émotionnel et psychologique de la femme, et que le risque de troubles psychologiques est nettement majoré pendant les 2 années qui suivent la naissance. Le but de cette analyse était de faire le point sur la littérature publiée sur l’impact neuroendocrinien de la lactation, ainsi que sur les interactions entre les facteurs génétiques et environnementaux susceptibles de moduler cet impact neuroendocrinien.
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