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Cas cliniques

Cas cliniques

en bref
cas cliniques mars 2021

Utilisation de la pseudoéphédrine pour le traitement d’un cas d’hyperlactation
L’expulsion du placenta après la naissance induit une chute brutale du taux circulant des hormones qu’il sécrétait, et la baisse du taux de progestérone corrélée à un pic du taux de prolactine va induire la montée de lait. Pendant les premiers jours, la production lactée est sous contrôle endocrine. Au fil des jours, celui-ci va progressivement laisser place à un contrôle autocrine, la production devenant essentiellement déterminée par la fréquence et l’importance de la vidange des seins. 3 à 5 semaines après la naissance, la production lactée s’est habituellement adaptée aux demandes du bébé allaité. Si elle est toujours excessive à ce moment, on pourra poser le diagnostic d’hyperlactation. Il est important de noter qu’elle peut être le signe d’un problème non lié à l’allaitement, comme un prolactinome, un problème thyroïdien ou une prédisposition congénitale à l’hyperproduction lactée. Le plus souvent, elle est en rapport avec une stimulation excessive des glandes mammaires.

Impact de brûlures sévères pendant l’enfance sur l’allaitement : un cas
Les brûlures sont une cause importante de morbidité et de mortalité infantiles : près du quart des brûlures graves surviennent chez des enfants de moins de 16 ans, et la majorité d’entre elles sont constatées chez des enfants de moins de 5 ans. Les brûlures impliquant le torse chez les petites filles peuvent avoir un impact négatif sur l’aspect et le développement des seins et la capacité à allaiter. L’impact psychologique de l’aspect esthétique peut alors se compliquer d’un sentiment de deuil et/ou de culpabilité induit par l’incapacité d’allaiter. Les auteurs présentent un cas de femme ayant subi des brûlures sévères ainsi que leur impact sur l’allaitement.

Sévère carence en cuivre chez un enfant exclusivement allaité
Le cuivre est un élément trace qui joue un rôle majeur dans de nombreuses réactions enzymatiques à l’échelle cellulaire, qui déterminent l’impact d’une carence en cuivre comme la faiblesse musculaire, la pâleur de la peau, des saignements plus faciles… Les apports recommandés sont de 24 µg/kg/jour chez les enfants de 6 à 12 mois. La carence en cuivre est peu fréquente en l’absence de facteurs prédisposants tels qu’une diarrhée ou une malabsorption chronique, une chirurgie digestive, une alimentation parentérale prolongée ou une pathologie héréditaire du métabolisme du cuivre comme la maladie de Menkès. La carence en cuivre peut induire de sérieux problèmes hématologiques, et même imiter un syndrome myélodysplasique, une pathologie essentiellement vue chez les adultes. Les auteurs présentent un tel cas.

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Les informations trouvées sur le site ne se substituent pas à un avis médical, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.

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