On s’intéresse de plus en plus aux nombreux composants immunocompétents, antimicrobiens et maintenant antiviraux présents dans le lait humain, qui protègent le nourrisson vis-à-vis d’infections variées. Les humains co-existent avec les virus depuis leur apparition sur la planète. Une étude a constaté la présence de 1,7 à 40 millions de virus par mètre cube d’air selon les sites et la saison dans l’atmosphère ambiante. La pression évolutionnaire exercée par les virus a certainement influencé la composition du lait humain afin de protéger le nouveau-né vis-à-vis des virus potentiellement pathogènes. Les auteurs font le point sur les composants du lait humain ayant une activité anti-virale, susceptibles de donner lieu à des recherches et à des applications thérapeutiques. Comme pour les facteurs antibactériens, leurs mécanismes d’action sont multiples et redondants, ce qui optimise leur efficacité.
Suivi de : Le colostrum humain et ses vésicules extracellulaires préviennent l’infection in vitro par le rotavirus et le VRS ; Composants du lait humain actifs contre les virus Zika et Usutu ; Propriétés antivirales des oligosaccharides lactés