Hyponatrémie aiguë après un jeûne religieux
Des cas d’hyponatrémie pouvant être mortels ont été rapportés chez des personnes par ailleurs en bonne santé, qui ont été soumises à un exercice physique intense et/ou à une forte chaleur, et qui ont ensuite consommé une quantité excessive de liquides. Il semble que la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) puisse aggraver ce type d’hyponatrémie. Les auteurs rap-portent un tel cas chez une femme allaitante.
Gestion de 2 cas de chylothorax congénital
Le chylothorax congénital est la principale cause d’effusion pleurale chez les nouveau-nés, avec une présentation clinique très variable suivant les enfants. Les auteurs rapportent le suivi de 2 cas de chylothorax congénital vus dans leur service hospitalier du Sri Lanka.
Gestion d’une mastite granulomateuse idiopathique pendant la lactation
La mastite granulomateuse idiopathique (MGI) est une inflammation chronique du sein, dont la présentation est proche de celle de l’abcès du sein ou du carcinome mammaire. Elle peut induire des tumeurs, des fistules, des collections liquidiennes, ainsi qu’une rétraction du tissu mammaire ou aréolaire dans la zone touchée. Le diagnostic sera fait sur l’échographie et la mammographie, ainsi que sur l’examen histologique d’une biopsie. Il n’y a pas de réel consensus concernant son traitement. Actuellement, on préconise toutefois des stratégies de traitement nettement moins agressives qu’auparavant, incluant l’aspiration des collections liquidiennes, l’injection locale de stéroïdes ou la prise de méthotrexate et d’azathioprine. Son traitement pendant l’allaitement pose des problèmes spécifiques sur le plan de la gestion des symptômes et de protection de l’allaitement. Les auteurs présentent un cas de MGI chez une mère allaitante.
Névrite optique pendant l’allaitement
La névrite optique est un trouble inflammatoire du nerf optique. Elle induit une perte soudaine, unilatérale ou bilatérale, douloureuse et plus ou moins complète de la vision. Elle touche majoritairement les femmes jeunes. Elle peut être la 1re manifestation d’une sclérose en plaques. La névrite optique lactationnelle survient le plus souvent pendant les 3 premiers mois post-partum. Elle est considérée comme une entité spécifique, même si son évolution clinique est similaire à celle de la névrite survenant hors allaitement, et elle a un taux élevé de récidive pendant la lactation. Dans la majorité des cas, la névrite optique est idiopathique. Ces névrites sont traitées par des doses élevées de corticoïdes par voie parentérale. En l’absence de ce traitement, non seulement la récupération sera plus tardive, mais le risque de récidive sera plus élevé. Elles peuvent être liées à des problèmes de démyélinisation, des infections, une inflammation ou à des réponses immunitaires suite à une vaccination. Les auteurs rapportent une série de cas de névrite optique vus dans leur service spécialisé en l’espace de 10 mois, survenus chez des mères allaitantes.
Imagerie mammaire potentiellement suspecte chez une mère allaitante porteuse de la mutation BRCA1
Les modifications histologiques et au niveau de l’imagerie des seins pendant la grossesse et la lactation restent mal comprises et peuvent rendre difficile le diagnostic d’un problème mammaire pour les spécialistes. Pendant ces périodes, le volume mammaire s’accroît, la glande mammaire augmente de densité et peut présenter des nodules palpables. Cela peut induire des erreurs de diagnostic, en particulier chez les porteuses d’une mutation BRCA qui sont à haut risque de cancer du sein. Les auteurs présentent un cas pour souligner l’importance d’une évaluation soigneuse et approfondie lorsqu’on interprète les résultats d’imagerie mammaire.