Une courte thérapie Gestalt modifie les mouvements de la langue du bébé pendant la tétée
Les problèmes de mamelons douloureux amènent de trop nombreuses mères à introduire rapidement une préparation pour nourrissons. C’est également le cas de l’impression maternelle de ne pas avoir assez de lait, d’une perte de poids importante du bébé ou de ses pleurs fréquents. Ces problèmes augmentent également le risque de dépression du post-partum, d’autant que de nombreuses mères reçoivent des conseils contradictoires qui augmentent leur niveau de stress. Une approche physiologique du démarrage de l’allaitement, incluant la mise en peau à peau immédiatement après la naissance, une première mise au sein précoce et l’observation des signaux de l’enfant se sont avérées efficaces pour favoriser un bon démarrage de l’allaitement. Pendant longtemps, on a préconisé des positions d’allaitement classiques, la femme étant assise et tenant le bébé dans ses bras. Puis une nouvelle stratégie de mise au sein, le Biological Nurturing, a été testée. Toutefois, les études sur l’impact de cette position pour les tétées ont donné des résultats variables suivant les études, même si elles semblaient globalement en faveur d’un impact positif modeste lorsqu’elle était utilisée pendant les premiers jours post-partum. Lorsqu’un nouveau-né semble incapable de prendre le sein ou qu’il le repousse et qu’il se rejette en arrière, il y a un risque élevé de suspicion de reflux, de frein de langue…, ce qui amènera à conseiller des traitements qui pourront être inutiles, voire néfastes. Il est donc important d’optimiser autant que possible les pratiques d’allaitement avant de recommander une approche intrusive. Il serait par ailleurs nécessaire d’analyser de façon approfondie les causes de ces problèmes d’allaitement.
Gestion d’un choc septique sévère chez une femme allaitante souffrant d’un abcès du sein
L’abcès du sein chez une mère allaitante est la complication d’une mastite. Il survient chez 0,4 à 11 % des femmes. Toutefois, la survenue d’un choc septique à Staphylocoque doré résistant à la méticilline (SARM) est beaucoup plus rare. Les auteurs présentent le cas d’une femme souffrant d’un abcès du sein dont l’état clinique s’est détérioré rapidement suite à un choc septique sévère, qui a pu être traité avec succès.