L’objectif de ce communiqué est de faire le point sur l’alimentation infantile du point de vue de la santé publique. Les décisions concernant cette alimentation concernent bien plus que la nutrition et l’allaitement est bien plus que la fourniture d’un produit nutritionnel au nourrisson. Il est également une relation spécifique entre la mère et son enfant. Ce communiqué a pour but de soutenir les parents afin qu’ils atteignent leurs objectifs en matière d’allaitement. Globalement, de nombreuses études ont constaté l’impact des facteurs sociodémographiques et culturels sur les pratiques d’allaitement. Par exemple aux États-Unis, le taux de démarrage de l’allaitement est bien plus bas chez les femmes d’origine africaine que chez les femmes d’autres origines ethniques, il est significativement plus bas chez les femmes défavorisées, les mères plus jeunes, célibataires ou ayant un faible niveau de scolarité, ce qui aggrave encore les inégalités en matière de santé subies par ces populations spécifiques. Des études ont constaté que de nombreuses mères allaitent moins longtemps que ce qu’elles avaient prévu au départ, en raison de problèmes d’allaitement, d’une production lactée insuffisante, de la prise d’un traitement médical pour lequel on leur a demandé de sevrer, de l’absence de soutien… Diverses interventions se sont avérées efficaces pour augmenter la prévalence et la durée de l’allaitement, y compris parmi ces populations à risque, comme la mise en oeuvre de l’Initiative Hôpital Ami des Bébés ou les programmes de soutien aux mères.
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