Syndrome de sevrage néonatal après exposition in utero à des antiémétiques
Les nouveau-nés exposés à un traitement maternel pendant la grossesse pourront présenter des manifestations d’intoxication ou un syndrome de sevrage pendant les premiers jours postpartum. Ce problème est bien connu après une exposition maternelle aux opiacés, aux benzodiazépines ou aux drogues illicites, mais d’autres substances peuvent également être en cause. Dans la mesure où les femmes enceintes sont habituellement exclues des études sur les médicaments, les données sur l’impact de ces produits proviennent essentiellement de rapports de cas ou de signalements d’effets secondaires auprès de la pharmacovigilance. Or, on sait qu’il existe une importante sous-déclaration des effets secondaires liés aux médicaments, entre autres parce que les manifestations cliniques constatées chez un nouveau-né n’amèneront pas forcément à suspecter la responsabilité d’un traitement maternel pendant la grossesse. Les auteurs présentent 2 cas de syndrome néonatal de sevrage qui semblent en rapport avec l’exposition intra-utérine aux antiémétiques (produits susceptibles d’avoir un impact sur le système
nerveux central).
Stimulation de la lactation par acupuncture : un cas
Si de nombreuses femmes commencent à allaiter, nombre d’entre elles ne suivront pas les recommandations sur les pratiques optimales de l’allaitement. Divers facteurs peuvent amener une mère à sevrer plus rapidement que souhaité au départ, en particulier le fait de rencontrer des problèmes d’allaitement. Le fait d’avoir une production lactée inadéquate dépend d’un certain nombre de facteurs allant d’un problème physiologique ou anatomique chez la mère à un niveau élevé de stress, en passant par des pratiques incorrectes d’allaitement. L’impression de manquer de lait peut être objective ou subjective. La crainte de ne pas avoir assez de lait est très fréquente et de nombreuses mères décideront de prendre un produit galactogène (plante ou médicament). L’acupuncture est une médecine chinoise traditionnelle qui devient de plus en plus populaire dans de nombreux pays. Des études ont évalué son efficacité pour augmenter la production lactée avec des résultats variables, éventuellement en rapport avec les méthodologies différentes de ces études. Les auteurs présentent le cas d’une femme chez qui l’acupuncture a permis d’augmenter la production lactée.
Augmentation du taux lacté de lipides pour induire une cétose nutritionnelle chez un bébé exclusivement allaité
L’alimentation cétogène est utilisée dans le cadre du traitement de certaines pathologies, comme l’épilepsie réfractaire au traitement médical. On a constaté que l’état des personnes touchées s’améliorait à partir d’un certain niveau de production de cétones. Lorsqu’un nourrisson allaité présentait une telle épilepsie, on recommandait habituellement l’arrêt de l’allaitement, remplacé par un lait spécial. Les auteurs présentent le cas d’une mère qui souhaitait poursuivre l’allaitement dans toute la mesure du possible, et chez qui une alimentation cétogène a été mise en place afin d’augmenter son taux lacté de lipides.
