L’incidence des maladies non transmissibles (diabète de type 2, pathologies cardiovasculaires, pathologies pulmonaires obstructives chroniques, cancers…) est en augmentation, et certains estiment que ces pathologies pourraient être à l’origine de > 75 % des décès dans le monde en 2030. Leur pathogenèse débute souvent pendant la petite enfance, une période pendant laquelle la nutrition est un facteur déterminant de la santé à long terme. Un important facteur de risque pour les maladies non transmissibles (MNT) est l’obésité et les dysfonctionnements métaboliques qu’elle induit. Or, un jeune enfant obèse devient bien souvent un adulte obèse. Des études ont constaté que la trajectoire de croissance des bébés allaités était différente de celle des bébés nourris avec un lait industriel, ainsi qu’un risque plus élevé de surpoids et d’obésité chez les enfants qui n’avaient pas été allaités. L’obésité augmente le niveau général d’inflammation, cette dernière étant elle-même un facteur de risque de MNT chez les adultes.
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