On s’intéresse de plus en plus aux bénéfices potentiels de certaines protéines présentes à la fois dans le lait humain et le lait de vache. Les protéines sont une source majeure d’azote et d’acides aminés. De plus, certaines d’entre elles, et/ou les peptides qui en dérivent, ont des propriétés biologiques remarquables. Une étude protéomique du lait maternel a constaté la présence de 1 606 protéines, certaines d’entre elles étant impliquées dans le développement du tractus digestif, du système immunitaire et du système nerveux central. Cette analyse se focalise sur 2 protéines importantes : la lactoferrine (LF) et l’ostéopontine (OP). Ces deux protéines ont une importante affinité l’une pour l’autre, et elles forment un complexe actif (LF-OP) qui a également d’intéressantes propriétés. Les auteurs passent en revue les propriétés et fonctions de ces protéines, en particulier pendant la période périnatale, ainsi que leurs implications sur la fonction intestinale et la santé métabolique et cardiovasculaire.
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