Les mères qui allaitent ont un risque très faible de conception avant 6 semaines. Toutefois, celles qui allaitent partiellement ont un risque plus élevé de reprise du cycle menstruel et de démarrage d’une nouvelle grossesse. Les méthodes contraceptives progestatives sont utilisées depuis des décennies sous diverses formes (pilules, implants injectables, dispositifs intra-utérins délivrant un progestatif, anneaux vaginaux à la progestérone). Une nouvelle pilule progestative apportant 4 mg/jour de drospirénone a été commercialisée en 2019 aux États-Unis et en 2020 en Europe. Elle est prise pendant 24 jours d’affilée suivis par 4 jours de prise d’un placebo. La drospirénone est un progestatif de synthèse qui a également une activité anti-oestrogénique, anti-androgénique, antigonadotrophique et anti-minéralocorticoïde. Son excrétion lactée a été évaluée et elle représentait 0,11 % de la dose maternelle, soit un taux lacté négligeable. Elle a par ailleurs un bon profil de sécurité. Le but de cette étude était d’évaluer à long terme le niveau d’acceptabilité et de tolérance de la drospirénone utilisée comme contraceptif chez des mères allaitantes, ainsi que le développement des nourrissons allaités par ces mères.
suivi de : Excrétion lactée du sébacate de dinalbuphine administré après une césarienne ; Traitement d’une rectocolite hémorragique par védolizumab pendant la grossesse et la lactation






