Études récentes
Dans une étude de cohorte portant sur près de 20 000 femmes ayant eu des enfants et âgées de 40 à 65 ans, une lactation plus longue était associée à un début retardé de la ménopause naturelle avant 50 ans et à un début plus rapide de la ménopause naturelle après 55 ans, concentrant ainsi la ménopause naturelle pendant la norme biologique de 50 à 55 ans. Une lactation plus longue était également associée à une réduction des risques de ménopause chirurgicale précoce (ovariectomie bilatérale) et de ménopause indéterminée (hystérectomie préménopausique avec préservation ovarienne).
D'après une étude québécoise, les enfants qui ont été allaités exclusivement pendant les six premiers mois de leur vie seraient ensuite moins à risque de souffrir de la maladie de Crohn. "On a observé une tendance très claire à une diminution du risque de la maladie de Crohn chez les sujets qui ont eu du lait maternel de façon exclusive pendant au moins six mois", a résumé le premier auteur de l’étude, Canisius Fantodji.
En revanche, le risque serait augmenté par l’introduction précoce d’aliments solides entre le troisième et le sixième mois de vie.
Une étude catalane portant sur 419 femmes en post-partum qui ont donné des informations sur l’alimentation de leur nourrisson et la leur confirme que l’allaitement est bien plus durable que les laits industriels en termes d'empreinte carbone : 0,01 kg d'équivalent CO² en cas d’allaitement exclusif, 1,55 kg d'équivalent CO² pour l'alimentation mixte et 4,98 kg d'équivalent CO² pour le lait industriel.
Dans une enquête en ligne menée auprès de 546 médecins et étudiants en médecine américains ayant eu un enfant entre octobre 2020 et août 2021, 68 % ont signalé avoir partagé le lit de leur enfant et 77 % exerçaient des spécialités impliquant la prise en charge de personnes enceintes et/ou de nourrissons. Les mères qui partageaient leur lit ont allaité en moyenne quatre mois de plus que celles qui ne l'avaient jamais fait. La principale raison du partage du lit était l'allaitement (73 %). Parmi celles qui partageaient le lit, 52 % n'en ont pas informé le professionnel de santé qui suivait leur enfant.
Une étude en population basée sur une cohorte nationale (tous les enfants nés au Danemark entre janvier 2005 et décembre 2018, soit 309 473 enfants) suivie sur 14 années, a montré que, comparée à une durée d’allaitement maternel exclusif de moins de 3 mois, une durée de 3 mois ou plus était associée à un risque réduit de cancers hématologiques, réduction principalement attribuable à une diminution du risque de LLA-BP (leucémie lymphoblastique aiguë à lymphocytes B précurseurs).
Explication probable : l’allaitement maternel joue un rôle crucial dans la formation du microbiome intestinal et dans le développement du système immunitaire ; or des réponses immunitaires aberrantes aux stimuli infectieux joueraient un rôle central dans le développement de la LLA-BP.
Une revue de la littérature, qui a analysé 400 articles et retenu 10 d’entre eux, a conclu que l’allaitement peut avoir des effets neuroprotecteurs pour les mères allaitantes et réduire le risque de développement ultérieur de la maladie d’Alzheimer.
Dans une étude faite sur des enfants âgés de 12 mois, le nombre de tétées par 24 heures était en moyenne de 6 ou 7, allant de 1 à 20-22. Pour la majorité d’entre eux (autour de 60 %), il s’agissait d’un allaitement partiel, avec 6 ou plus tétées pendant une partie importante de la journée. Pour les autres, c’était plutôt un allaitement symbolique, avec quelques tétées de (ré)confort.
Il s'agit de la première étude qui montre une relation négative entre la taille des seins pendant une lactation pleinement établie et la concentration de lactose dans le lait dans un échantillon de grande taille. L'absence de relation entre les autres macronutriments et la taille des seins indique qu'une poitrine de grande taille n'est pas nécessaire pour une production de lait adéquate ; cependant, cela peut contribuer à une modification de la concentration de lactose.
Association entre l’arrêt de l’allaitement chez les nourrissons de moins de six mois et les symptômes dépressifs post-partum au Nevada L'étude a montré une association significative entre les symptômes dépressifs post-partum et l’arrêt de l’allaitement. L’identification précoce des symptômes dépressifs post-partum et la promotion de l’allaitement maternel peuvent créer une boucle de rétroaction positive pour favoriser le bien-être des mères et des nourrissons.
Dans une étude faite sur 145 enfants polonais âgés de 3 à 5 ans, ceux qui avaient été allaités pendant 3 mois, 6 mois ou plus ronflaient moins. La durée de l'allaitement n'avait pas d'influence sur la taille des végétations, ce qui suggère que le lien entre durée de l'allaitement et ronflements est principalement dû à un meilleur développement cranio-facial et à la stimulation du tonus musculaire.
Une durée d'allaitement d'un mois ou plus jouait quant à elle un rôle clé dans la réduction du taux d'otite moyenne aiguë.
Dans une étude de cohorte portant sur plus de 8 000 dyades mère/enfant, tout allaitement conséquent au cours des trois premiers mois était associé à des IMC plus faibles entre 2 et 6 ans, quel que soit l’IMC de la mère avant la grossesse. L'association semblait plus forte pour les enfants dont les mères étaient obèses (IMC de 30 ou plus) avant la grossesse par rapport à celles classés en surpoids (IMC de 25 à 29,9).
Cette méta-analyse regroupant 20 études montre que l'application locale de lait maternel est un traitement sûr et efficace pour les problèmes cutanés/inflammatoires tels que l'érythème fessier. Elle a également identifié que les soignants manifesteraient probablement une attitude positive à l'égard de ce traitement, favorisant ainsi son acceptation.
Les résultats de cette étude indiquent que l'allaitement maternel réduit le risque de sclérose en plaques chez les nourrissons ayant des antécédents familiaux de la maladie, bien que cet effet protecteur puisse être limité à la population masculine.
Cette étude in vitro montre que le colostrum et les probiotiques dérivés du colostrum améliorent la santé bucco-dentaire en inhibant la croissance de S. mutans, une bactérie induisant les caries.
Selon les auteurs, "ces résultats sont non seulement prometteurs pour l’éradication des caries, mais ils soulignent également l’importance d’allaiter les nourrissons dès leurs premières heures pour façonner un microbiote buccal sain, les protégeant ainsi de diverses maladies, dont les caries dentaires".
Dans une étude japonaise faite sur plus de 70 000 enfants, le fait d'avoir été allaité au moins sept mois réduisait de 24 % le risque de constipation fonctionnelle (c'est-à-dire sans lésion d'un organe) à 3 ans. L'allaitement exclusif pendant six mois le réduisait de 42 %.
“Nos résultats indiquent qu’une période d’allaitement plus longue avant l’âge de 12 mois et un allaitement exclusif pendant la petite enfance peuvent réduire considérablement le risque de constipation fonctionnelle. Les autres méthodes d’alimentation initiale étaient significativement liées à un risque accru de constipation fonctionnelle par rapport à l’allaitement maternel exclusif à l’âge de 1 mois et 6 mois”, notent les auteurs dans leur résumé.
Les résultats de cette étude constituent une preuve supplémentaire que le peau à peau dès la naissance est déterminant dans le processus d’attachement même en cas de naissance très prématurée, et que la qualité des interactions ultérieures n’est pas affectée par les soins très techniques prodigués au bébé, dès lors que sa mère a pu le porter en peau à peau dès la salle de naissance.
Dans une étude faite sur des souris, les chercheurs ont découvert que les cris des petits voyagent vers une zone du cerveau de la mère connue sous le nom de noyau intralaminaire postérieur du thalamus (PIL), un centre sensoriel qui envoie ensuite des signaux aux cellules cérébrales d'une autre région appelée hypothalamus, qui contrôle l'activité hormonale.
En temps normal, les cellules de l’hypothalamus sont "verrouillées" par des protéines qui empêchent les fausses alarmes et le gaspillage de lait, mais 30 secondes de pleurs continus des petits ont fait que les signaux du PIL ont augmenté et fini par contrer ces protéines.
Les résultats de cette étude australienne montrent une relation dose-dépendante entre la durée de l'allaitement et les compétences linguistiques et l'intelligence non verbale pendant l'enfance et le début de l'adolescence.
Cette étude écossaise suggère que l’allaitement à 6-8 semaines, même partiel, abaisse la prévalence des problèmes infantiles nécessitant une éducation spécialisée, ce qui peut avoir un impact important à l’échelle d’un pays.
Dans cette étude chinoise où la taille, le poids, le tour de taille et la tension artérielle de 8 480 enfants de première année d'école primaire à Shanghai ont été mesurés pour diagnostiquer l'obésité, l'obésité centrale (ou abdominale) et l'hypertension, la durée de l’allaitement était inversement associée aux valeurs de tension artérielle : chaque mois d'allaitement supplémentaire était associé à une diminution de 0,07 mmHg de la pression artérielle systolique et à une diminution de 0,05 mmHg de la pression artérielle diastolique. Tout allaitement supérieur à un mois était associé à un risque réduit d'hypertension. Un allaitement exclusif de plus d'un mois était associé à un risque réduit d'obésité centrale. Un allaitement de plus de 12 mois était associé à un risque plus faible d'hypertension.
Dans une étude australienne faite sur 160 mères allaitantes, les femmes ayant allaité pendant au moins 6 mois ont connu une baisse de tension artérielle et une meilleure récupération du poids corporel (ou IMC) durant les 3 années ayant suivi la naissance du bébé. cela serait particulièrement important pour les femmes ayant vécu une grossesse compliquée et développé des complications pouvant augmenter le risque de maladie cardiovasculaire plus tard dans la vie.
Parmi près de 10 millions de nourrissons américains nés entre 2016 et 2018, les bébés allaités étaient 33 % moins susceptibles de mourir pendant la période post-périnatale (jour 7-364) que les nourrissons qui n’étaient pas allaités, rapporte une nouvelle étude dans l'American Journal of Preventive Medicine.
Conclusion de cette méta-analyse : " La ponction à l'aiguille présente de meilleurs avantages en termes de temps de guérison, d'évitement de la fistule mammaire, de poursuite de l'allaitement et de satisfaction des patientes. Bien que la ponction et l'incision/drainage aient des taux de guérison et de récidive similaires, la ponction, avec ou sans guidage échographique, pourrait être utilisée comme traitement de première intention des abcès du sein."
En analysant des échantillons de lait maternel, les chercheurs ont identifié le sucre carbocyclique myo-inositol comme un composant qui favorise le développement du cerveau. Il est le plus abondant dans le lait maternel au début de la lactation, lorsque les connexions neuronales se forment rapidement dans le cerveau du nourrisson. Mécaniquement, le myo-inositol améliore la capacité des neurones à répondre aux interactions transsynaptiques qui induisent les synapses. Cette étude fait progresser la compréhension de l'impact du lait maternel sur le cerveau du nourrisson et identifie le myo-inositol comme un composant du lait maternel qui favorise la formation de connexions neuronales.
Une étude publiée le 20 avril 2023 dans la revue scientifique Clinical Infectious Diseases n'a révélé aucune transmission du VIH parmi 72 personnes vivant avec le VIH qui ont allaité leur enfant entre 2014 et 2022 aux États-Unis et au Canada. Sur seronet.info.
Dans cette étude, l'allaitement complet pendant ≥ 3 mois était positivement associé à une plus longue durée de sommeil du nourrisson. Les enfants entièrement allaités étaient plus susceptibles de connaître de meilleures trajectoires de sommeil caractérisées par une durée plus longue au cours de leurs deux premières années de vie.
Dans cette étude faite chez des enfants espagnols d’âge préscolaire, la durée de l’allaitement était inversement corrélée à la consommation d’aliments utltra-transformés, y compris la viande ultra-transformée, la restauration rapide, le chocolat et les produits laitiers tels que les crèmes anglaises et les smoothies.
Dans cette étude faite sur 4 940 enfants britanniques nés entre 2000 et 2002, ceux qui avaient été allaités au moins 12 mois avaient à 16 ans de meilleurs résultats aux GCSE (l'équivalent du brevet des collèges) que ceux qui ne l'avaient pas été. Ils avaient 39 % plus de chances d'avoir de bonnes notes en anglais et mathématiques, et 25 % moins de risque d'échouer à l'épreuve d'anglais.
Dans cette étude australienne portant sur 5511 femmes allaitantes, un peu plus d'une sur cinq (1227, 22,6 %) a dit avoir vécu un phénomène d'aversion pendant l'allaitement. Malgré cela, 82,5 % de celles-ci considéraient leur expérience d'allaitement comme bonne ou très bonne.
Selon cette étude faite sur 191 745 enfants nés en Écosse à partir de 2004, les bébés allaités au sein pendant leurs six premières semaines de vie sont moins susceptibles d’avoir des problèmes de comportement ou des besoins éducatifs particuliers.
La recherche montre que les enfants nourris exclusivement au sein (c'est-à-dire qu'ils n'ont jamais de biberon) développent la capacité d'autoréguler leur consommation de lait maternel - après tout, les mères ne peuvent pas observer la quantité de lait que le nourrisson ingère. Cela encourage le nourrisson à prendre le contrôle, évitant ainsi toute surconsommation. Les nourrissons nourris au biberon (qu'il s'agisse de lait maternel ou de lait industriel) sont quant à eux soumis à l'encouragement de la mère ou d'autres personnes à vider le biberon. Cela rend possible que ces enfants soient empêchés de développer leur propre réactivité à l'appétit de manière autonome.
Dans cette méta-analyse portant au total sur 4 732 751 personnes, 25 581 décès ont été identifiés. L'allaitement pendant la petite enfance était associé à des risques plus faibles de mortalité au milieu et à la fin de l'âge adulte : - 5 % pour la mortalité toutes causes confondues ; - 9 % pour la mortalité cardiovasculaire et - 6 % pour la mortalité respiratoire.
Cette étude suggère que l’allaitement maternel pourrait, en cas de naissance par césarienne, compenser le manque d’exposition au microbiote maternel.
Les résultats de cette étude montrent que l’alimentation avec du lait de femme est associée à une maturation plus rapide du cortex cérébral des grands prématurés et que cet effet est dose-dépendant. Autour du terme théorique, la structure du cortex cérébral des grands prématurés qui ont consommé le plus de lait de femme présente, en IRM, des ressemblances avec la structure du cortex cérébral des nouveau-nés nés à terme qui peuvent traduire une densification cellulaire et/ou une arborisation dendritique et augurent un bon neuro-développement.
Des questionnaires sur l'alimentation, les données socio-démographiques et le motif de consultation ont été remis aux parents à leur arrivée aux urgences pédiatriques de 5 hôpitaux situés en Pays de Loire en 2018 et 2019. Les enfants atteints d'infections des voies respiratoires basses, de gastro-entérites aiguës et d'otites moyennes aiguës ont été inclus dans le groupe cas (266 sur 741), les enfants admis pour d'autres raisons ont été inclus dans le groupe témoin. L'allaitement maternel a été classé comme exclusif ou partiel.
Conclusion : L'allaitement maternel est un facteur de protection contre les infections respiratoires, gastro-intestinales et de l'oreille lorsqu'il est poursuivi au moins 6 mois après la naissance.
Dans cette étude, l'effet de l'allaitement prolongé sur le risque accru de caries dentaires était légèrement médié par la consommation de sucre. Les pratiques d'alimentation précoce pour la prévention des caries et la promotion de l'allaitement tout en évitant la consommation de sucre doivent être ciblées sur les 2 premières années de vie.
En l'absence de traitement efficace ou standardisé pour les infections aiguës des voies respiratoires inférieures (ALRI, acute lower respiratory infections) associées au virus respiratoire syncytial (VRS, respiratory syncytial virus), les preuves disponibles suggèrent que l'allaitement est associé à une fréquence et une gravité plus faibles des ALRI associées au VRS. L'allaitement maternel exclusif et partiel bénéficiant aux nourrissons qui développent une ALRI associée au VRS, l'allaitement doit être promu à l'échelle mondiale en tant que prévention primaire complémentaire, en plus des nouvelles stratégies d'immunoprophylaxie et d'immunisation maternelle.
Cette étude révolutionnaire de l'Université de Sheffield a découvert une protéine appelée Rac1, qui agit comme un interrupteur critique pour relancer la production de lait dans les cellules mammaires lorsque la lactation s'est arrêtée et que le sein a déjà commencé à revenir à son état d'avant grossesse.
Bien qu'il puisse être difficile d'allaiter les bébés atteints de trisomie 21, les données de cette étude anglaise faite sur 70 bébés de moins de 8 mois montrent que l'allaitement exclusif est possible pour certains, et que la prévalence de l'allaitement est comparable à la prévalence dans la population générale.
Pour résumer, le partage du lit a des effets protecteurs connus chez les nourrissons allaités, cela brouille l'association protectrice entre allaitement et mort infantile liée au sommeil. Il est temps de revoir les conclusions historiques de la littérature selon lesquelles le partage du lit serait responsable des morts liés au sommeil et de comprendre le rôle plus nuancé du partage du lit à la lumière de ce que nous savons de sa physiologie chez les nourrissons allaités et des principes de base de l'épidémiologie.
Dans cette revue de la littérature sur comment combattre (sans médicament) la douleur de la vaccination pour le nourrisson, l'allaitement arrivait en premier. "L'allaitement était supérieur aux édulcorants, et les édulcorants étaient supérieurs à l'eau stérile ou à la succion non nutritive en termes d'effets analgésiques pour les nouveau-nés et les nourrissons." "L'intervention gustative (allaitement) était plus efficace pour réduire la douleur que l'intervention tactile (soin kangourou, emmaillotage)." L'allaitement au sein était meilleur que le biberon et les préparations en poudre pour l'analgésie."
Le but de cette méta-analyse était de déterminer l’impact de l’allaitement et de la consommation de lait humain sur le risque d’endométriose.
Globalement, cette analyse est en faveur d’un risque plus bas d’endométriose chez les femmes qui ont allaité, ainsi que chez celles qui ont été allaitées.
Une étude faite sur 2 356 femmes d'âge mûr faisant partie de la Study of Women's Health Across the Nation, a montré qu'avoir allaité longtemps dans sa vie diminuait le risque de souffrir de symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur et sueurs nocturnes) à la ménopause.
Dans une étude de sept ans sur des nourrissons prématurés, des chercheurs du Brigham and Women's Hospital et des collaborateurs du South Australian Health and Medical Research Institute ont découvert que les enfants qui avaient reçu plus de lait maternel pendant et après leur séjour en néonat avaient de meilleurs résultats scolaires, un QI plus élevé et moins de symptômes de TDAH.
Cette étude faite sur des rats montre que le sevrage retardé chez les ratons les protège contre l'obésité induite par l'alimentation à l'âge adulte, grâce à une thermogenèse accrue du tissu adipeux brun et à une dépense énergétique. Un phénotypage métabolique approfondi dans ce modèle de rat ainsi que chez des souris transgéniques révèle que les effets de l'allaitement prolongé sont médiés par une production accrue de facteur de croissance des fibroblastes hépatiques 21 (FGF21) et un accès contrôlé par les tanycytes à l'hypothalamus à l'âge adulte. Spécifiquement, le FGF21 active les neurones contenant du GABA exprimant le récepteur de la dopamine 2 dans la zone hypothalamique latérale et la zona incerta. L'allaitement prolongé constitue donc un mécanisme de protection contre l'obésité en affectant des modifications physiologiques durables de la communication foie-hypothalamus et de la régulation métabolique hypothalamique.
Dans cette étude, le taux de SIgA (immunoglobulines A secrétoires) dans le lait humain (LH) congelé à -18°C pendant deux mois restait stable après une décongélation nocturne au réfrigérateur (4°C pendant 12 heures) avant réchauffement à 37 °C, comparé au taux dans du lait frais. La décongélation du LH au réfrigérateur pendant la nuit (puis le réchauffement à 25°C ou 37°C pendant 30 minutes) préserve la concentration en SIgA et l'activité du lysozyme dans une plus grande mesure que le chauffage immédiatement après sortie du congélateur.
Dans cette étude faite sur des enfants nés prématurés, une consommation de lait maternel plus élevée était associée à un QI de performance plus élevé et à de meilleurs scores en lecture et en mathématiques. Les parents signalaient également moins de symptômes de TDAH chez les enfants qui avaient consommé plus de lait maternel pendant la petite enfance. La durée de la consommation de lait maternel (jusqu'à 18 mois d'âge corrigé) était également associée à des scores plus élevés en lecture, en orthographe et en mathématiques (effet dose-dépendant).
Cette étude montre que les différences de composition des graisses entre le "lait de début de tétée" et le "lait de fin de tétée" chez une même femme sont plus faibles que les différences entre les individus.
Témoignages
Aux États-Unis, on a noté que pendant la pandémie de Covid, des mères ont poursuivi l'allaitement au-delà du terme qu'elles avaient prévu au départ, voire ont repris un allaitement qui avait été arrêté, et ce dans le but de protéger leur enfant grâce aux anticorps du lait maternel. Voir par exemple The Long-Haul Breastfeeders of COVID. En France aussi, des femmes ont poursuivi l’allaitement de leurs enfants pour des raisons de protection contre la COVID. Ainsi Marie-Xavier : "J’avais vraiment envie d’arrêter, mais il est tellement fragile sur le plan pulmonaire que je continue alors qu’il a 3 ans. Il n’est pas gravement malade, mais il casse sa courbe de poids quand il enchaîne les bronchiolites. L’allaitement, la nuit principalement, a été l'un des leviers pour limiter les dégâts, aussi sur le plan nutritionnel. Et le Covid a été ma grande crainte pour lui, car le Covid donne également des bronchiolites sévères. Je pense arrêter cet été. Enfin, si l'on a pas de nouveau variant d'ici là !"
Lydia : "Tout est possible, il faut de la persévérance, beaucoup de courage, être persuadée que c'est le meilleur cadeau qu'on puisse faire à son bébé préma, car je suis certaine que, grâce à mon lait, il a acquis l'immunité dont il avait besoin."
Charlotte : "J'ai une une maladie auto-immune qui s'appelle Purpura Thrombopénique Immunologique. Je suis sous traitement depuis maintenant 2015 : Tardyferon et acide folique. Ces traitements me permettent entre autres de tenir debout et de vivre presque normalement.
Depuis la naissance de mon dernier enfant, Maylie, qui a eu 9 mois le 8 avril, mon taux de plaquettes est remonté considérablement. Je ne suis plus essoufflée, je ne suis plus fatiguée intensément, et depuis presque neuf mois, je ne prends plus mon traitement d'acide folique et de Tardyferon. Je ne me suis jamais sentie aussi en forme, et j'en ai oublié ma maladie auto-immune."
Meilleurs voeux de Santé et générosité 2022 a toutes et tous merci la leche League continuer vos informations vital pour les femmes et futur mamans qui souhaite vivement allaiter aussi pour les pères c'est important leurs implications c'est aussi la base sereine il faut continuer d'informer et soutenir les futurs papas et mamans surtout en ses temps délicats ... n'hésitez pas allaiter vos bébés vous verrez c'est merveilleux et surtout vous aurez des résultats rapides multiples et sur le long terme il n'y a pas plus authentique que d'allaiter son enfant! jai allaiter ma fille quel joie et fierté c'est magique et tellement fort ce voyage entre nous du solide pour la vie et concernant les bienfaits c'est que du bon sens et de l'immunité essentiel aujourd'hui !! Vos informations utiles en disent long a ce sujet il faut continuer la recherche sur les bienfaits de l'allaitement maternelle c'est la clef pour l'avenir de nos progenitures c'est précieux toutes ses vertues naturelles que nous les femmes sommes capables de produirent le lait maternelle protecteur capital santé pour bébé et maman !
c'est extraordinaire et puissant d'allaiter son bébé transmettre tous ses bienfaits multiples a son développement et lui donner toutes les chances de son côté pour son développement santé et confiance au firmamans !! Ex : pour la varicelle très courte pas de fièvre un peu d'homéopathie voilà un des résultats de l'allaitement et pour l'allocution ect c'est le top vous découvrirez toutes ses joies de vivre au présent par vous mêmes alors écoutez vous et bon allaitement !!
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