"En matière d’allaitement, à ce jour, toutes les études menées concluent que les bienfaits pour l’enfant sont très largement supérieurs aux éventuels risques. Pour la chlordécone, l’étude TI-MOUN qui concerne plus de 1000 couples mères-enfants « ne relève pas de trouble de développement inquiétant ». Il est important de préciser que le lait maternel n’est pas la principale voie de contamination par la chlordécone ni par aucun autre polluant. L’imprégnation à la chlordécone commence dès les premières semaines de grossesse à travers le placenta. Elle est minime par le lait maternel et augmente ensuite lors de l’alimentation diversifiée de l’enfant.
L’absence d’allaitement maternel ne protège pas des polluants et représente plus de risques pour la mère et l’enfant."
(Allaitement et chlordécone : existe-t-il un risque ?, source ARS de Guadeloupe)
La santé et la chlordécone, ARS de Martinique, 2017 : "La faible contamination du lait maternel conduit, au terme d’une approche bénéfices-risques, à recommander la poursuite de l’allaitement maternel dans l’intérêt de l’enfant, malgré la présence possible de chlordécone."
Communiqué Inserm, 2012 : "L’exposition postnatale au chlordécone par l’allaitement n’apparait associée à aucune modification du développement psychomoteur."
Avis de l'AFFSSA, 2008 : "Dans ces conditions et compte tenu des bénéfices de l’allaitement maternel, celui-ci peut être maintenu pour les nourrissons martiniquais et guadeloupéens."
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