Ce dossier a été publié dans Allaiter aujourd'hui n° 56, LLL France, 2003
Il est généralement admis que mis à part des complications évitables et/ou curables (crevasses, mastites, etc.), l’allaitement est plutôt quelque chose d’agréable pour la mère et pour l’enfant.
Mais agréable comment ? S’agit-il du même genre de plaisir que celui procuré par le rapport sexuel ? Si oui, cela n’est-il pas hautement suspect ? Si non, si l’on fait partie des femmes (l’immense majorité, à dire vrai) qui n’ont jamais éprouvé d’orgasme en allaitant, quel est donc ce plaisir ?
Et du côté de l’enfant ? Le plaisir qu’il éprouve à téter est-il la préfiguration de son plaisir génital futur (1), ou autre chose ?
Autant de questions que nous allons essayer d’aborder, sans pour autant en faire le tour.
Le plaisir de l’enfant
Le politiquement correct français voulant que « certes l’allaitement, c’est ce qu’il y a de mieux, mais le biberon, c’est tout aussi bien », il n’est pas évident de dire en quoi l’expérience d’un bébé au sein peut être différente de celle d’un bébé au biberon.
Et pourtant… Quiconque a pu un jour observer un bébé en train de téter ne peut que reconnaître qu’il s’agit bien là d’une expérience apportant du plaisir.
En fait ce sont les mères et les écrivains qui en parlent le mieux (2. Et aussi certains psychologues qui ont vraiment observé les bébés. Citons par exemple Erikson, qui relie plaisir du bébé et plaisir de la mère : « La bouche et le mamelon deviennent alors les véritables centres d’une aura diffuse de chaleur passant de l’un à l’autre. Le bébé éprouve du plaisir au niveau de la bouche, la mère dans la région du mamelon. Il y a une détente locale qui s’étend peu à peu au corps tout entier du nourrisson et à celui de sa mère. La réciprocité de la détente est d’une importance capitale pour le jeune enfant, car c’est là sa première expérience d’échange amical avec le monde » (Enfance et société, 1982). Ou Daniel Stern : « Le liquide tiède qui coule dans sa gorge doit lui faire l’effet d’un courant, descendant vers le centre de chacune des vagues. Ce courant réchauffe le vide froid, éteint le désir brûlant, défait le nœud au centre de sa faim » (Journal d’un bébé, 1992).
Cet aspect plaisir/détente par rapport à la tension/douleur provoquée par la faim est peut-être dominant chez le nouveau-né, mais ce n’est qu’un des aspects de la question : on sait que le bébé, même tout petit, ne tète pas que par faim, et que même les tétées « nutritives » ne sont pas que nutritives. Elles sont une expérience sensitive, sensuelle, relationnelle et affective totale, où tous les sens du bébé, et aussi son besoin d’amour et de relation, sont comblés.
Ce plaisir, il l’exprime par des mimiques, des sourires, des bruits (soupirs, grognements de satisfaction…), des caresses, une détente de tout le corps, parfois une érection chez le petit garçon. Et quand il est en âge de parler, il l’exprime par des mots ! Comme cette petite fille disant : « Maman, ton lait, il est bon, il est tout doux. »
Pour résumer, disons que pour le bébé et le bambin, il y a naturellement plaisir à ingérer un mets de choix dans un environnement agréable : les bras de sa mère, l’odeur de sa mère, le regard de sa mère, la voix de sa mère.
Le plaisir de la mère
Le plaisir que trouve la mère à allaiter est lui aussi multiple : plaisir des sens (le toucher, l’odorat – ça sent bon, un bébé allaité ! –, la vue par l’échange des regards, l’audition – ah, les petits bruits que fait le bébé en tétant…–, la caresse des petites mains…), plaisir de la détente et de la relaxation induites par la tétée (grâce notamment aux endorphines), plaisir de se réaliser, de réussir par soi-même, plaisir de donner, plaisir de voir l’enfant grandir et se développer en bonne santé, plaisir de faire plaisir…
Pour ce qui est plus précisément du plaisir physique, on peut dire qu’il est très variable d’une femme à l’autre. Certaines disent éprouver de vrais orgasmes pendant la tétée, au point de s’en inquiéter. Lu sur Internet : « Me voilà inquiète et confuse, car je me suis rendu compte que j’éprouvais parfois des sensations de plaisir dans ma région génitale lorsque j’allaitais. » Ou encore : « J’ai éprouvé tant de jouissance à donner le sein à mon enfant que j’avais l’impression de tromper mon mari. »
Biologiquement parlant, l’allaitement fait partie de l’ensemble des actes sexuels liés à la reproduction et à la survie de l’espèce. Les hormones en jeu dans la lactation, en premier lieu l’ocytocine, font partie des hormones sexuelles dont un des rôles est de stimuler la contraction utérine. Allaiter favorise la contraction utérine (c’est particulièrement net et bienvenu dans les jours qui suivent l’accouchement), laquelle est bien sûr liée au plaisir sexuel et à l’orgasme.
Il n’y a donc rien d’anormal à ce que certaines femmes éprouvent des orgasmes en allaitant, même si elles sont très loin d’être la majorité.
Nombreuses par contre sont celles qui évoquent l’aspect sensuel de l’allaitement : le peau à peau, le fait d’être touchée, caressée par l’enfant procurent un vrai plaisir qui, pour la plupart, sera une découverte très agréable, mais pour certaines sera « de trop » et les retiendra d’allaiter (les femmes ayant subi des abus sexuels peuvent par exemple ne pas supporter le contact de la bouche et la caresse de la main de l’enfant sur leurs seins).
Notons aussi que dans certains cas, ce plaisir de l’allaitement comble assez la femme pour qu’elle n’ait nulle envie de rapports sexuels avec son compagnon (elle peut même se sentir en « overdose » de contacts), ce qui risque de poser problème dans le couple, surtout si l’allaitement se prolonge.
Mais pour la plupart, au bout d’un certain temps, les femmes arrivent très bien à intégrer l’allaitement dans leur sexualité, et les pères eux aussi peuvent prendre plaisir à voir le corps de leur compagne ainsi magnifié (nombreux sont ceux qui apprécient les seins gonflés de la période d’allaitement !), à voir la satisfaction et le bonheur de ceux qu’ils aiment. Comme le dit l’un des témoignages, « il y a aussi certainement un immense plaisir qui se dégage de deux corps liés par l’allaitement, si intense et perceptible qu’il rejaillit sur tous ceux qui en sont les témoins . Ainsi mon mari ou mes aînés se laissent souvent émouvoir ».
(1) Comme le pensait Freud : « Quand on a vu l’enfant rassasié abandonner le sein, retomber dans les bras de la mère, et les joues rouges, avec un sourire heureux s’endormir, on ne peut manquer de dire que cette image reste le modèle de l’expression de la satisfaction sexuelle qu’il connaîtra plus tard » (Trois essais sur la théorie de la sexualité).
(2) Voir l’Anthologie de l’allaitement maternel (Editions Jouvence, 2002).
Au fil du temps, un plaisir encensé ou suspect
De Laurent Joubert, médecin du 16e siècle (« Si les femmes savaient quel plaisir il y a de nourrir ses enfants, elles se loueraient plutôt à nourrir les enfants d’autrui que de quitter les leurs ») à Pierre Roussel, médecin des débuts du 19e siècle (qui dit que pour former le lait dans le sein, il faut « une secousse », terme codé du roman obscène de l’époque) en passant par Ambroise Paré (« car chatouillant le tétin, la matrice se délecte […] et sent une titillation agréable »), Grunwald (la « forte érection » du mamelon provoque chez la nourrice un « chatouillement plus ou moins voluptueux ») ou le Dr Desessartz au 18e siècle (« j’ai senti une commotion que je ne peux comparer qu’à celle que produit l’étincelle électrique »), nombreux furent ceux, essentiellement des hommes et des médecins, à insister sur la satisfaction sexuelle qu’apporterait l’allaitement à la femme. Au point que certains y ont vu une volonté de leur part de « vendre » l’allaitement aux femmes réticentes, notamment les nobles et les grandes bourgeoises (1).
Dans la première moitié du 20e siècle, ce plaisir est devenu suspect : la mère qui « se met en devoir d’allaiter son enfant dès qu’il crie » éprouve un « plaisir animal » sans voir « les conséquences de cette tétée qui est peut-être intempestive ». Et bien sûr, la tétée ne doit pas être une partie de plaisir pour le bébé non plus : « Ne lui parlez pas, ne caressez pas ses joues roses, ne chatouillez pas son corps dodu : la tétée est l’acte le plus sérieux de la vie du nourrisson, il faut qu’elle s’accomplisse dans un calme propice. » (2) Voilà ce qu’on lit dans les manuels de puériculture de l’époque. Mais les femmes ont un autre discours. Telle Raymonde Machard : « La tétée… la nature parfois bienfaisante a voulu que ce fut de la volupté. » (3)
La fin du siècle remettra heureusement à l’honneur le plaisir de l’allaitement, à travers là aussi les textes d’écrivaines féministes. Citons par exemple Annie Leclerc : « C’est le corps qui est heureux quand le lait monte dans les seins comme une sève vivace, c’est le corps qui est heureux quand le bébé tète » (4).
Cela n’empêche pas de voir resurgir ici ou là des mises en accusation du plaisir de l'enfant et/ou de la mère, tout ceci mis « au goût du jour », c'est-à-dire sous couvert de la dénonciation d'abus sexuels supposés. C'est ainsi qu'il y a quelque temps, on a entendu parler d'une association américaine, les Citoyens contre l'allaitement, disant que « la femme éprouve du plaisir durant cette expérience érotique de type oral, qu'elle impose, dès sa naissance, à son enfant innocent ». Cela s'est révélé être un canular, mais pourquoi donc toute la presse française l'a-t-elle pris au sérieux ?
(1) Voir Allaitement et contamination : Naissance de la Mère-Nourrice dans le discours médical sous les Lumières, de Jean Mainil, L’Esprit créateur, 1997, p. 14-24.
(2) Voir Quand nos grands-mères donnaient la vie. La maternité en France dans l’entre-deux-guerres, de Françoise Thébaud.
(3) Le Journal de la femme, 2 décembre 1933.
(4) Parole de femme, 1974.
Nourrir de plaisir, sein érotique ou sein nourricier
Tel est le titre du court-métrage réalisé par Daphna Blancherie. Nous avons demandé à la réalisatrice de nous en parler.
Comment avez-vous eu l’idée de ce sujet ?
La réalisation de ce court-métrage documentaire s'inscrivait dans le cadre d'un stage de formation s’adressant aux professionnels de l'audiovisuel. La thématique proposée était « le plaisir ». Mais ma motivation personnelle était liée à ma propre grossesse, à l'expérience des transformations qui s'accomplissaient dans mon corps à 36 ans, à l'excitation et l'appréhension de celles encore à venir.
Quelles questions vous posiez-vous au départ ?
En feuilletant un manuel intitulé La grossesse en toute simplicité, je suis tombée sur ce passage : « Allaiter rend certaines femmes plus conscientes de leur corps et par voie de conséquence, stimule leur sexualité. Les hormones produites attisent la sensualité. Donner le sein induit une excitation sexuelle qui va parfois jusqu'à l'orgasme. Beaucoup de femmes ont honte de cette excitation. Détendez-vous et prenez cela comme un à-côté agréable de la maternité ». Facile à dire ! Les seins sont pour moi un lieu de plaisir érotique intense, et je me demandais ce qui allait se passer quand ils seraient dédiés à nourrir mon bébé.
Mille questions se bousculaient dans ma tête. À quoi sert le sein ? A-t-il une fonction au même titre que la main, le foie, le nez ? Certes, il paraît biologiquement conçu pour nourrir l'enfant. Cependant, l'imagerie contemporaine occidentale le transforme principalement en « décoration » ou en appât érotique. Les hommes comme les femmes y voient souvent une caractéristique déterminante de la féminité. Pour beaucoup de femmes, il est particulièrement sensible et érogène. Alors, est-il un organe sexuel ? Le sein peut-il être à la fois érotique et nourricier ? Il existe une gêne à penser sexualité ou même sensualité de la femme-mère en relation avec l'enfant. Quelles sont les frontières du partage du plaisir avec l'enfant ? Comment notre société occidentale définit-elle ces espaces, les sépare-t-elle ? Comment intimement les mères gèrent-elles ces espaces ? Vivent-elles une ambivalence lors de cette transformation du sein érotique en sein nourricier ? Les questions et les enjeux autour de l'allaitement me semblaient multiples, obscurs et chargés de fantasmes. Dans notre culture, le rapport au corps me paraissait soit hyper-sexualisé, soit médicalisé, soit encore hyper-esthétisé. J'étais convaincue qu'il existait d'autres espaces où la sensualité et l'affectivité pouvaient avoir leur place.
Comment avez-vous procédé ?
J’ai décidé de mener moi-même l'enquête et d'aller à la rencontre d'autres femmes, pour les entendre partager un peu de leur expérience autour de ce sujet. La question du plaisir et de l'érotisme me semblait principalement être une histoire personnelle. J'avais envie d'entendre des paroles de femmes et non de médecins ou de psychanalystes. Les théories m'intéressaient, mais ne me touchaient pas. Je voulais les entendre parler de leurs sensations, de leurs émotions, de leur ressenti dans le partage d'un plaisir corporel et sensuel avec l'enfant, de cette expérience mammifère, de la relation à la substance, à la corporalité du lait, du don de son corps et de la disponibilité à l'enfant, de l'articulation entre féminité et maternité.
Comment avez-vous trouvé les femmes qui sont dans votre film ?
Je n'avais que quelques jours pour trouver des femmes qui accepteraient de participer à ces entrevues intimes. J'en ai parlé autour de moi, on m'a aiguillée vers des femmes qui allaitaient ou qui pourraient s'exprimer sur ce sujet. J'ai aussi rencontré Claude Didierjean-Jouveau qui m'a donné des infos et de très beaux textes qu'elle avait compilés sur le sujet. Elle a diffusé une petite annonce sur le site de LLL et m'a parlé d’une prochaine réunion.
Je me suis retrouvée dans une salle pleine de femmes avec leurs bébés dans les bras. Ce fut une expérience très forte et riche pour moi. J'ai trouvé magnifiques l'entraide, le plaisir de partager, le processus de transmission de femme à femme ; ça répondait vraiment pour moi à quelque chose d'absent dans ma famille, mais aussi dans la société occidentale en général. J'ai eu l'occasion d'exposer brièvement mon projet, et quelques femmes ont manifesté leur intérêt. D'autres ont eu la gentillesse de me contacter par e-mail, mais j'étais malheureusement à court de temps pour pouvoir toutes les rencontrer.
Parmi les femmes qui figurent dans le film, je n'en connaissais vraiment qu'une seule. Ce fut extrêmement émouvant de recueillir ces paroles intimes et ces présences données avec autant de générosité. J'ai réellement été éblouie par ce que m'ont offert ces femmes inconnues et je les remercie encore pour la confiance qu'elles m'ont accordée. Le film est entièrement constitué d'extraits de ces entretiens.
Bien au-delà des réponses à mon questionnement, ce qui m'a époustouflée en menant ces interviews, c'est la force du lien de ces mères à leur enfant. Elles me révélaient la venue de l'enfant comme un grand cataclysme, une expérience vertigineuse et sublime. Elles m'ont laissée sentir comment le lâcher prise, l'abandon à cette aventure menaient à des contrées inconnues et insoupçonnées.
Nourrir de plaisir, un film de Daphna Blancherie
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Ben même absolue mauvaise surprise et ce malgré que j'apprécie votre travail, que Fa et Édith. Deg par l'article. Quel est le rapport entre plaisir de nourrir son enfant et plaisir sexuel ? Immonde et complètement tordu. Enfin il n'y a que des hommes dérangés pour pondre ce genre de théories , je rejoins Fa, la phrase de Freud est a gerber. Quant au peu de femmes allumées qui témoignent de je ne sais quoi, enfin il faut se poser sérieusement des questions et éviter de les encourager et les eloigner de leur gosse ça me paraît quand même très grave et absolument pas représentatif de l'expérience magnifique et absolument pas sexuelle- enfin!!!- de nourrir et sécuriser affectivement son bébé.
Jaime beaucoup votre travail mais cette article ma dégoûté.
Encore plus la citation de freud, le mec complètement dérangée et ce n'est plus à prouvée, qui ose parler de la mère en première séductrice du bébé
Comme dis plus haut ce genre d'articles va desservir la cause de l allaitement. J'aurais lu ça avant je n'aurai jamais commencée à allaiter. Forte heureusement je n ai aucune sensations à allaiter! Comment la mère peut ressentir ça
Merci pour cet article.
Allaiter est une expérience incroyable que toute femme capable de le faire devrait vivre. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment peut on choisi de nourrir un si petit être avec des aliments en poudre. C'est comme si, demain on vous disait de manger de la poudre mélangée à de l'eau pendant des années. Allaiter c'est tellement facile et délicat, mais notre société nous pousse à douter de notre capacité en tant que femme à pourvoir le faire. Combien de réflexion j'ai pu avoir, qui découragent inconsciemment à continuer. Pourtant depuis ma tendre enfance je n'ai jamais pu envisager la maternité autrement que par l'allaitement car c'est l'une des choses les plus naturelle, et c'est dingue d'être incriminée sous prétexte qu'il y aurait un caractère sexuel là dedans. Cela prouve bien que nous vivons dans un monde où les gens sont tordu... Comment peut on imaginer qu'une mère partage une expérience sexuelle avec son enfant en allaitant... Bref je suis choquée par cette société industrialisée et malsaine, où les femmes crient haut et fort qu'elles veulent choisir, mais qui sacrifient peut être la santé de leurs enfants sur le long terme. On apprend seulement depuis peu les dangers des laits infantiles. Mais l'être humain est égoïste. À qui la faute ?
En tout cas, à toutes les femmes qui me liront, n'écoutez pas les autres, si vous n'avez pas de problèmes médicaux empêchant l'allaitement, je vous encourage fortement de nourrir au sein votre trésor aussi longtemps que vous le pouvez car c'est une expérience extraordinaire et très émouvante. Vous allez sûrement tomber sur des femmes et des hommes méchants qui vous regarderons mal, qui vous lanceront des petits pics qui vous decourageront... Cest vrai que les débuts sont fatiguant mais après la pluie vient le beau temps ! Sachez que plus de 90% des femmes ont la capacité d'allaiter donc ne vous mettez pas la pression. Petite anecdote, lorsque je suis stressée, lorsque je met ma fille au sein, c'est incroyable, dès que le lait commence à couler dans sa gorge, je me sens détendu et apaisée.
Ma fille a 15 mois et est allaitee depuis sa naissance. Je continuerai l'allaitement jusquau sevrage naturel.
Cet article, bien qu'interessant va servir d'appuis à tous ceux qui sont contre l'allaitement prolongė. La notion de plaisir lors de lallaitement n'a pour ma part rien a voir avec le plaisir sexuel. Jaimerais quon parle de bonheur et non de plaisir car les reac qui crie à l'inceste se delectent de ce genre de mot, d'autant plus quils sont ecrits sur le site lll. Je n'ai jamais ressenti de plaisir sexuel à allaiter mon enfant et je me pose la question suivante :
Sachant qu'une grande partie des femmes n'a jamais connu l'orgasme, alors le plaisir qu'elles decrivent comme etant sexuel l'est il vraiment?
Et seconde question :sachant que la prolactine bloque le desir chez la femme, peut on alors affirmer que les femmes sont "satisfaites pas l'allaitement et ne veulent plus faire l'amour" alors qu'il s'agit simplement du systeme naturel qui evite les naissances rapprochees...?
:)
Edith
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