Quelques documents :
- Recommandations de l'OMS (2009) sur les raisons médicalement acceptables pour l'utilisation de substituts du lait maternel (en anglais)
- Sur leur utilisation dans les situations d’urgence, voir Allaitement en situation de crise
- Extrait de "Auto-test pour les services envisageant de devenir Hôpitaux amis des bébés" (1997) :
Les nouveau-nés malades ou prématurés seront généralement admis en unité de néonatalogie, et leur alimentation sera décidée au cas par cas. Le lait maternel est recommandé dans toute la mesure du possible, mais des compléments seront nécessaires chez :
• les prématurés de très petit poids de naissance (moins de 32 semaines de grossesse),
• les nouveau-nés souffrant de troubles graves lorsque le lait maternel ne suffit pas à couvrir leurs besoins.
Les nouveau-nés en assez bonne santé pour pouvoir rester avec leur mère en maternité auront très rarement besoin de compléments. Ces derniers ne seront indiqués que chez :
• les nouveau-nés dont la mère est gravement malade, et qui ne peuvent être mis au sein (psychose, éclampsie...),
• les nouveau-nés présentant des anomalies congénitales du métabolisme, pour qui une alimentation spécifique est indispensable,
• les nouveau-nés souffrant de déshydratation aiguë, lorsque le lait maternel ne suffit pas à fournir une hydratation suffisante,
• les nouveau-nés souffrant d'hypoglycémie (après vérification de leur glycémie), lorsque le lait maternel ne suffit pas à maintenir une glycémie appropriée,
• les nouveau-nés dont la mère suit un traitement médicamenteux contre-indiquant l'allaitement (anticancéreux, isotopes radioactifs...),
Le don de compléments devra être accompagné de mesures destinées à stimuler la sécrétion lactée maternelle, en vue du moment où la mère pourra mettre son bébé au sein.
Pour poser une question, n'utilisez pas l'espace "Commentaires" ci-dessous, envoyez un mail à la boîte contact. Merci