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Étude de cas

Hypoplasie mammaire, un diagnostic erroné ?

Commentaires (3)
Vos commentaires
  • Camille
    le jeudi 19 septembre 2024 à 13:03 Posté par Camille

    "L’hypoplasie mammaire est un diagnostic qui devrait être évité, pour plusieurs raisons" : cette anomalie existe réellement et des études scientifiques l'ont prouvé. Donc si celle-ci est diagnostiquée (par un professionnel compétent), non, on ne peut pas l'éviter, et encore moins ne pas le dire à la mère. Je suis concernée par une insuffisance des tissus glandulaires, et j'ai vécu un allaitement très difficile lors de la naissance de ma fille il y a 4 mois. J'ai été accompagnée à la maternité car ma fille refusait le sein au bout de deux jours de vie, puis j'ai consulté trois conseillères en lactation IBCLC en 1 mois et demi, avant de comprendre que quelque chose d'anormal empêchait un allaitement normal. En réalité, au bout d'un certain moment, j'avais saisi que quelque chose n'était pas normal dans mon allaitement, mais je culpabilisais énormément car on m'avait dit que l'insuffisance de lait était un mythe.... Avant que l'on me parle d'ITG, j'ai tout mis en oeuvre pour allaiter ma fille : tirage toutes les deux heures (même la nuit...) tel un protocole "bébé prématuré", complément de lait donné au DAL au sein (c'est périlleux surtout lorsque le papa reprend le travail !!), DAL au doigt et à la seringue, bouts de sein, consultations en lactation payantes, remise au sein au bout de trois semaines (position adaptée trouvée grâce à une conseillère), et malgré tout j'obtenais 140 à 200 ml (dans les très bons jours) de lait /24h. Certes, le tire-lait ne stimule pas autant que la succion du bébé. Malgré cela, ma quantité de lait était anormalement faible en regard de la fréquence des tirages, et ne couvrait pas les apports nécessaires à mon bébé (elle n'a d'ailleurs pas pris suffisamment de poids les deux premiers mois). Mon projet initial étant d'allaiter exclusivement, cette situation m'a déprimée, m'a faite culpabilisée, et m'a épuisée. Le fait de comprendre pourquoi je n'ai pas pu allaiter exclusivement m'a soulagée, et ne m'a aucunement découragé de continuer à allaiter autant que possible. Une conseillère en lactation a pris le temps de m'écouter, de comprendre, et d'éliminer les autres causes de cette faible lactation (problème de succion, position lors de la tétée, rétention placentaire, problème hormonal...). En me renseignant de mon côté (merci La Leche League International, et autres sources), je me suis totalement reconnue dans les caractéristiques des insuffisances de tissus glandulaires , je dirai même que "je coche toutes les cases" (morphologie des seins, pas de modification de la poitrine durant ma grossesse, pas de montée de lait, etc). Lorsque ce problème est avéré, le fait de ne pas le dire est une faute professionnelle et je pense qu'une mère qui souhaite vraiment allaiter son enfant fera son possible pour donner tout le lait maternel disponible. Si on est confrontée à une anomalie, une mère le sait/le sent au fond d'elle et fera tout pour comprendre (voilà pourquoi j'ai demandé un autre avis). On n'imaginerait pas un médecin cacher un diagnostic d'un cancer à son patient de peur de le décourager de vivre ou de se battre...

  • Marie
    le mercredi 28 avril 2021 à 20:04 Posté par Marie

    Tout à fait d’accord avec le commentaire de Marcelle. Au contraire de ce que propose l’article, je pense qu’il faut absolument dire aux femmes qui souffrent d’hypoplasie mammaire que c’est le cas, idéalement avant la grossesse , pour qu’elles puissent sortir des images d’Epinal de l’allaitement idéal, et se préparer à l’idée que, pour elles, allaiter se fera à l’aide d’un complément alimentaire. À ce moment-là, tout est plus clair et on ne tombe pas des nues, on se fait à l’idée et on se projette mieux.

  • Marcelle Falcheri
    le lundi 25 mai 2020 à 07:24 Posté par Marcelle Falcheri

    Cet acharnement à l’allaitement maternel exclusif conduit des femmes à l’épuisement, la culpabilisation et la dépression alors qu’il y a un véritable problème physique. Il faudrait que les mères soient mieux informées et ne se tuent pas à vouloir l’impossible

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