"Quand on allaite son bébé, et surtout si on le fait au-delà des premières semaines, il est sûr qu'on va entendre à un moment ou à un autre : « Ma pauvre, quel courage, tu dois être fatiguée… ». Ou bien : « Tu n'es pas fatiguée ? ». Ou encore : « Moi, j'ai arrêté d'allaiter rapidement, j'étais trop fatiguée. »
Et pour peu qu'on se plaigne effectivement d'être fatiguée, la solution fusera immédiatement : « Et bien, arrête donc d'allaiter ! ».
Alors, est-il vrai qu'allaiter fatigue ? "
Extrait du livre de Claude Didierjean-Jouveau Les 10 plus gros mensonges sur... l'allaitement.
Documentation LLL
Allaiter Aujourd'hui
• AA 71 - Baby blues, dépression, difficulté maternelle
• AA 66 - critique du livre de Violaine Guéritault, La fatigue physique et émotionnelle des mères : le burn-out maternel, Odile Jacob, 2005 : Etre mère est un bonheur immense, mais c'est aussi une situation "à risque" qui expose les femmes à une immense fatigue physique et émotionnelle : haut niveau de responsabilité 24 heures sur 24 et 365 jours par an, multitude de stress, partage des tâches pas toujours équitable, absence de reconnaissance, etc. Tous les facteurs sont réunis pour engendrer un état de burn-out, similaire à celui que l'on rencontre dans les milieux professionnels. Le livre de Violaine Guéritault s'adresse à toutes les mères. Non vous n'êtes pas coupables de mal vous organiser ni de mal élever vos enfants ! Qu'ils soient en bas âge ou adolescents, que vous ayez une activité professionnelle ou non, et quelle que soit votre situation familiale ce livre vous permet de comprendre ce que vous vivez et répond à vos questions : comment faire face au stress quotidien ? comment vous protéger, physiquement et émotionnellement, pour être capable de mener à bien le beau métier de mère ?
Feuillet
• F 07 - L’allaitement prend-il trop de temps ?
Dossiers de l'allaitement
• DA n° 69 - Fatigue et allaitement
Livres
Extrait de L'Art de l'Allaitement Maternel
« La règle d'or pour la nouvelle mère consiste à dormir, ou tout au moins à se reposer, chaque fois que le bébé sommeille. Même le bébé qui "ne dort jamais" sommeille plus souvent que ses parents ne le croient. Il est vrai que le bébé ne dort probablement pas aux moments où, vous, vous en aviez l'habitude. Cependant, avec un peu de discipline, vous parviendrez à laisser une activité passionnante, à fermer les yeux et à "dormir". Si votre bébé s'endort au sein, élevez les jambes, appuyez la tête contre le dossier du fauteuil, en gardant votre petit dans vos bras, et essayez de dormir. Même si vous ne dormez pas, le fait de fermer les yeux, d'oublier le travail à faire et de vous relaxer peut être bénéfique. Quelquefois, des mères parviennent à se détendre en se couchant, en fermant les yeux et en écoutant de la musique douce durant une dizaine de minutes. Essayez ! Imaginez que votre tension s'en va comme l'eau s'écoule d'un lavabo. Ou encore, blottissez votre bébé contre vous et lisez. Il est important d'oublier toutes ces choses "à faire". Rappelez-vous : "les personnes avant les choses", et vous êtes une personne ! Chaque fois que vous le pouvez, prenez un moment pour voir comment vous pourriez consacrer plus de temps à vos propres besoins. Votre bon sens vous permettra de distinguer l'essentiel du superflu. Votre bébé ainsi que les autres membres de la famille veulent et apprécient une mère détendue, bien dans sa peau. »
Extrait de L'Allaitement Tout Simplement
« La fatigue est normale chez les mères de nouveau-nés, quelle que soit la façon dont elles le nourrissent. Si vous vous sentez fatiguée, vidée, épuisée, examinez vos propres besoins. Qu'est-ce qui vous aiderait à vous sentir mieux ? Avez-vous besoin de sortir davantage ? De parler à d'autres adultes dans la journée ? Est-ce que de nouveaux vêtements vous remonteraient le moral ? Avez-vous besoin de plus de soutien de la part de votre conjoint ou de vos amies ? Il n'est pas très difficile de trouver une solution à ces problèmes et, en vous accordant un peu d'attention, votre attitude face au maternage sera meilleure, vous accepterez mieux que votre bébé ait besoin de votre présence. »
À lire
- Claude Didierjean-Jouveau, Les 10 plus gros mensonges sur... l'allaitement, chapitre L'allaitement, ça fatigue ?
- Violaine Guéritault, La fatigue physique et émotionnelle des mères : le burn-out maternel, Odile Jacob, 2005.
- Stéphanie Allenou, Mère épuisée, Marabout, 2012.
- Claude Didierjean-Jouveau, Retour sur... mère, père et alloparents.
- Association Maman blues, Tremblements de mères, éditions L'Instant présent, 2010.
Bjr, je suis une maman de 2 filles, 13ans et 11mois. J'allaite tjrs mon bb. Elle dors presque pas la nuit. Elle veut dormir dans la tété. D que je retire elle se reveille. Je travail 9hr temps tous les jours. Je suis physiquement et emotionnelle super fatiguee. Si vous avez des conseils, merci d'avance
Bonjour, maman d’un petit garçon de 5 mois et demi, allaité exclusivement jusque ses 6 mois (dans moins deux semaines).
Au précédent il dormait la nuit en se réveillant 2 ou parfois 3 fois.
Cela fait maintenant un moment qu’il se réveille toutes les deux heures pour tété ou parfois plus.
Qu’est ce que cela signifie?
Merci d’avance.
Bonjour,
J’ai allaité mon premier fils jusqu’à 8 mois et si c’était pas le boulot, j’aurais continué.
Le deuxième, il a 14 mois et je continue l’allaitement. (6 mois exclusif pour les deux.).
Si on écoute les gens et certains médecins, ils font tout pour vous faire croire que c’est pas normale d’allaiter aussi longtemps! A croire qu’il est mieux d’utiliser des boîtes de lait artificielle! Ce qui est bien sûr complètement ridicule puisqu’il ne sera jamais comme le lait maternel qui s’adapte en fonction des besoins de l’enfant.
Mes enfants n’ont jamais été malade durant la période d’allaitement et moi non plus.
Peut-être grâce à l’allaitement, j’ai beaucoup maigris sans faire de régime ?.
Et pour rien au monde, j’écouterais les avis des autres pour arrêter. J’essaye de bien manger, dormir et je prends parfois des compléments alimentaire prescris par mon médecin homéopathe...
Si vous vivez bien votre allaitement alors ayez confiance en vous et n'écoutez personne.
Arrêtez de vous justifier quand on vous dit: « tu allaites encore! » chacun fait ce qu’il veut avec ses seins!
@ Audrey du 12/10: possible mastite, les symptômes sont similaires à la grippe; les traitements sont compatibles avec l'allaitement
mal au bas du dos, je pense plus à l'anesthésie (césa sous péri?)
Bonjour,
Je suis une maman de 3 enfants (8 ans, 6 ans 22mois et je viens d'accoucher pour la 4 ème fois par césarienne il y a 1 mois.
J'allaite exclusivement ma dernière de 1 mois et je ressens une grande fatigue mais surtout des courbatures dans tout le corps. Des douleurs ligamentaires et un mal dans le bas du dos.
CeSt comme une sensation de grippe sans la fièvre. Qu'en est il s'il vous plaît ?
Maman d'une petite fille de 2 ans, je l'ai allaitée jusqu'à ses 23 mois. J'ai beau lire, j'ai du mal à trouver de l'information sur ce que j'ai vécu durant cette période d'allaitement, mélange de cohésion totale avec mon bébé et de joie intense mêlées à un épuisement profond et handicapant. Je n'ai certes pas connu les conditions idéales que j'aurais pu m'imaginer pour cet évènement, mais cela n'explique pas tout.
Pour contextualiser: je suis une personne dynamique qui a décidé de mener de front sa grossesse malgré la désertion du papa dès le début, tout en essayant de protéger au maximum mon bébé de mes états d'âme (et quand les hormones s'en mêlent, dur-dur...). Grossesse très active et positive malgré les aléas émotionnels et physiques, magnifique accouchement sans péridurale (je m'étais préparée...). Et réalité: seule à l'étranger, bébé avec coliques, et problèmes administratifs: sans la nationalité, démarches longues pour inscrire mon bébé à la sécu et l'administration m'empêchait, à tort, de prendre rendez-vous chez le pédiatre, désespération. Déménagement seule, épuisant, et re-problèmes administratifs. Long délai d'obtention du passeport de ma fille pour pouvoir sortir du territoire.
Retour en France et re-démarches (à savoir carence de 3 mois avant de pouvoir entamer quoi que ce soit). Refuge chez Maman, Merci Maman! Et pourtant rien ne va, à part répondre à toutes les nécessités de ma fille adorable dans la journée mais toujours trés délicate pour dormir, impuissance totale face à tout, je n'arrive à rien!!! Revivre en France me désoriente, je n'ai plus de repères. Je veux me bouger, je veux m'organiser pour les papiers, rechercher du boulot, mais tout m'en empêche et me perturbe: ma mère est assistante maternelle, l'un des petits, perturbé, ne s'exprime qu'en pleurant, le chien aboie, je n'ai pas d'endroit pour m'isoler du capharnaüm, ma mère me parle quand j'essaie de me concentrer, pire, je ne dis pas ce qui me dérange et me fais toute petite. Tout imprévu me retarde et m’anéantit la journée. Impossibilité à me projeter, je suis emprisonnée dans l'instant présent, incapacité à penser, à mettre de l'ordre dans mes idées. Je ne me souviens même pas de ce que j'ai fait la veille. Le rythme des autres m'empêche de me retrouver avec moi-même. Frustration maximale. Je ne sais que m'occuper de ma fille qui s'épanouit exceptionnellement vite.
Je ne suis pas dépressive, je n'ai pas envie de pleurer, mais tout est un obstacle . Ma tête sait ce que je devrais faire mais je perds le fil de tout, incapable d'avoir une continuité... Surtout, je ne me rends pas compte que je devrais consulter.
Et début de réponse: j'ai sevré ma fille et ça a commencé à changer: phase de transition avec cauchemars comme en début de grossesse lors du changement hormonal, puis sommeil récupérateur. Même si ma fille se réveille deux ou trois fois, je me lève du bon pied. Récupération progressive de ma vitalité et de mes neurones que je disais avoir perdu à l'accouchement. Diagnostique de mon homéopathe: déshydratation, déminéralisation, dans ces cas extrêmes , il vaut mieux arrêter l'allaitement avant d'être vraiment décalcifiée! Mmm.... l'allaitement se limitait pourtant à la petite tétée de la nuit!
J'ai l'impression d'avoir été victime de mes hormones, comme si elles m'avaient obligée à me concentrer sur le moment présent pour ma fille, quelquechose de très animal. Je crois que je vivais tout amplifié par dix, les bruits, les émotions, avec la fragilité d'une petite fille sans défense et incomprise.
Je ne regrette absolument pas mon allaitement, je crois même qu'il a forgé l'intensité relationnelle avec ma fille. Mais si c'était à refaire, je serais beaucoup plus vigilante et saurais appeler à l'aide. Le problème, c'est qu'il est tellement normal d'être fatiguée que l'on ne sait même pas en mesurer la gravité.
Merci pour votre site... Il permet de se détacher des "on-dit" qui sont très déstabilisants pour une jeune mère. Grâce à votre site j'ai pris confiance en mes observations et décisions et régulièrement je viens y reprendre des forces :-) j'allaite un bébé de presque 3 mois qui se porte à merveille.
Jai beaucoup de problème ce qui me rend nerveuse et stresséé. Est ce que cethe situation influence l'allaitement de mon bébé?
Ce qui fatigue le plus reste les remarque de l'entourage et même des inconnus qui se permettent de remettre en doute votre allaitement. J'ai allaite mon premier Loulou et en ce moment j'allaite mes deux petites puces de5 mois . J'adore les nourrir cependant, j'avoue que parfois j'aimerai passer le relais pour la nuit au papa. Se reposer quand bébé dort reste difficile à faire quand il y a un ainé en bas âge. Il faut penser qu' un jour on sera nostalgique de cette période où bébé a grand besoin de nous.
Je.suis.une.maman .de 4 . enfants. Je n'ai . allaiter que le.dernier.qui.a.1.mois et demi , se très dur épuisant j allaite a la demande , mais mon bebe grandit bien et surtout notre relation et fusionnel . Il faut patienter et prendre plaisir , la calme et la sérénité et importante, n écouter que votre coeur pas les gens , et la temps passe vite ne le prenez pas comme un inconvénient mais comme un moment dur mais beau a passer
Pour poser une question, n'utilisez pas l'espace "Commentaires" ci-dessous, envoyez un mail à la boîte contact. Merci