Un article de Anne Oberti, sage-femme, DIULHAM 2013. Service de maternité, CHRA, 1 avenue de l’Hôpital, Metz-Tessy, 74373 Pringy cedex
En France, un pourcentage significatif de mères décide de ne pas allaiter, pour des raisons variées. On proposera alors un traitement inhibiteur de la lactation. La bromocriptine était le produit le plus souvent utilisé. S’il est le plus souvent efficace, ce dérivé de l’ergot de seigle, n’est pas dénué d’effets secondaires, généralement bénins mais parfois graves, qui ont amené certains pays à ne plus le prescrire dans le cadre du blocage de la lactation (en France, elle est déconseillée par l’ANSM). L’auteur, confrontée quotidiennement à des patientes en suite de couches, s’est interrogée sur le moyen d’accompagner différemment ces mères qui ne souhaitaient pas allaiter. On sait que la production lactée se tarit en l’absence de stimulation des seins, ce qui a amené les soignants du service où travaille l’auteur à proposer un accompagnement symptomatique des éventuelles manifestations liées à la montée laiteuse. Dans ce mémoire, l’auteur présente les résultats d’une étude d’évaluation de la prévalence de la montée laiteuse non souhaitée en post-partum précoce.