Frein lingual et labial supérieur
Cette mère a accouché en août 2013 par voie basse d’un bébé à terme et en bonne santé. Les premières mises au sein ont été délicates, mais les choses se sont rapidement améliorées. La courbe de poids s’est infléchie à partir de 6 semaines, pour passer du 50e percentile au 10e percentile. À 3 mois, elle était au 5e percentile. Par ailleurs, l’enfant était bien éveillé et globalement en bonne santé, et son développement était parfaitement normal. La mère allaitait à la demande, l’enfant prenant le sein 10 à 12 fois par 24 heures. Les tétées étaient longues, le bébé avait beaucoup de coliques et il dormait très peu. Le fait de dormir avec son bébé aidait cette mère à gérer les tétées nocturnes. La mère a rencontré une consultante en lactation expérimentée, qui a pratiqué une évaluation orale du bébé. Elle a constaté l’existence d’un frein lingual postérieur et d’un frein labial su-périeur, auxquels elle a attribué les tétées très longues, la faible prise de poids, ainsi que les problèmes de coliques et des difficultés de sommeil.
Allaitement chez une mère souffrant de mucoviscidose
La mucoviscidose est une pathologie autosomique récessive, et elle touche environ 1 enfant sur 2 500 en Australie. Les progrès accomplis dans le traitement de la mucoviscidose permettent maintenant à de plus en plus de femmes qui en souffrent de devenir enceintes. L’espérance de vie moyenne actuelle des personnes touchées est de 38 ans ; la moitié d’entre elles subira une greffe de poumons. La grossesse et le parentage présentent des difficultés spécifiques pour ces femmes, dont le traitement complexe et astreignant doit absolument être poursuivi.
L’auteur présente 2 cas d’allaitement chez des mères souffrant de mucoviscidose.
Allaiter un bébé malade
Cette mère allaitait exclusivement et à la demande son second enfant, âgé de 7 semaines, lorsque son aîné, âgé de 3 ans, est tombé malade (toux, fièvre et difficultés respiratoires). Cet enfant s’était sevré à 27 mois. Sa mère a tenté de lui proposer le sein, mais il a refusé de le prendre. Elle a alors décidé de tirer son lait pour le lui proposer en espérant que cela l’aiderait à guérir, et l’enfant a accepté volontiers le lait tiré.