Quand un reflux gastro-oesophagien est davantage qu’un problème de lessive
De très nombreux parents se posent des questions sur le reflux gastro-oesophagien (RGO), que leur enfant soit allaité ou nourri au lait industriel. Même si un professionnel de santé leur assure que les renvois sont un phénomène normal et physiologique qui disparaîtra avec le temps, ils pensent souvent que leur bébé a un problème. Les principales raisons qui amènent des parents à consulter en raison d’un RGO sont que leur bébé est difficile à calmer, ou qu’ils se demandent si leur bébé ne souffre pas d’une allergie. Leurs préoccupations peuvent indiscutablement être dues au manque d’informations sur la normalité des renvois pendant les premiers mois. Les mères qui allaitent se demandent si leur alimentation est en cause, et celles qui donnent un lait industriel se demandent si elles ne devraient pas changer de marque de lait ou de tétine de biberon. Des études sur le sujet permettent de penser que le RGO est moins fréquent chez les enfants exclusivement allaités et qu’il disparaît plus rapidement que chez les enfants nourris au lait industriel. Quelle que soit la méthode d’alimentation, les recommandations de l’ESPGHAN (European Society for Paediatric Gastroenterology Hepatology and Nutrition) concernant le RGO sont d’informer les pa-rents et de les rassurer sur la bénignité du phénomène.
Effet secondaire chez un bébé allaité du traitement maternel par carbamazépine
Les mères épileptiques doivent suivre un traitement médical au long cours, qui sera donc poursuivi pendant la grossesse et l’allaitement. La carbamazépine est un anti-épileptique considéré comme compatible avec l’allaitement, même si un suivi clinique et biologique (hémogramme, enzymes hépatiques) est recommandé chez l’enfant allaité. Les auteurs décrivent un cas inhabituel d’effet secondaire de la prise de carbamazépine pendant la grossesse et l’allaitement chez le bébé.
Traitement par daptomycine et dalbavancine d’une dysbiose mammaire et de cloques sur les mamelons
La mastite subaiguë, ou dysbiose mammaire, peut s’accompagner de cloques sur les mamelons. Ce diagnostic peut être difficile à établir devant le tableau clinique chez une mère allaitante, et il existe peu de données sur son étiologie, ses critères de diagnostic, sa gestion et les résultats. Les auteurs présentent un cas de femme allaitante vue pour un tableau de dysbiose au niveau du sein gauche, avec présence de cloques sur les mamelons et présence d’un Staphylocoque doré résis-tant à la méticilline (SARM).
