La survenue d’une malaria pendant la grossesse et le post-partum pose des problèmes spécifiques. La malaria a un impact négatif sur la grossesse et le foetus, et elle augmente la mortalité périnatale. Les antimalariques sont utilisés pour le traitement de la malaria, mais également pour sa prévention, et ils ne sont pas dépourvus de toxicité. Leur prescription devra donc prendre en compte la balance bénéfices/risques, tout particulièrement pour les produits récents pour lesquels il existe peu ou pas de données concernant l’embryotoxicité ou la tératogénicité. L’exposition aux produits actifs via le lait maternel pourra être estimée à partir de divers paramètres pharmacocinétiques lorsque leur excrétion lactée n’a pas été étudiée. Une dose infantile relative inférieure à 10 % est considérée comme peu susceptible de poser un problème. Là aussi, les risques potentiels du traitement seront évalués par rapport aux bénéfices de l’allaitement.
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