Traitement du diabète par metformine pendant la grossesse et l’allaitement
La prévalence du diabète chez les femmes en âge de procréer est en augmentation. De plus, certaines femmes non diabétiques avant leur grossesse présenteront un diabète gestationnel découvert à l’occasion du suivi prénatal. Le diabète pendant la grossesse augmente les risques pour le foetus et pour la mère. Pendant cette période, l’administration d’insuline représente le traitement de 1ère intention chez les femmes qui présentaient un diabète insulino-dépendant ou un diabète de type 2 avant leur grossesse. En cas de constatation d’un diabète gestationnel, les stratégies de 1ère intention sont l’instauration d’un régime et l’amélioration du mode de vie. Toutefois, lorsque c’est insuffisant pour contrôler la glycémie, un traitement par antidiabétiques oraux sera débuté.
Excrétion lactée de la rosuvastatine
La rosuvastatine est un inhibiteur de la HMG-CoA réductase utilisé pour le traitement de l’hypercholestérolémie et de la dyslipidémie. Elle abaisse le taux de LDL et de triglycérides et augmente le taux de DL. Elle est administrée à la posologie de 5 à 20 mg/jour. Sa demi-vie est de 19 heures, elle a un poids moléculaire relativement élevé, un volume de distribution élevé, elle est liée à 90 % aux protéines plasmatiques, elle a un pKa de 4,6 et elle est hydrophile. Ces caractéristiques permettent de supposer qu’elle passera faiblement dans le lait maternel. Actuellement, les médicaments hypocholestérolémiants sont déconseillés pendant l’allaitement dans la mesure où le cholestérol a une importance vitale pour le développement de l’enfant et où le produit pris par la mère pourrait avoir un impact sur le métabolisme de l’enfant allaité. Il existe peu de données sur l’excrétion lactée des statines. Le but de cette étude était d’évaluer l’excrétion lactée de la rosuvastatine.
Excrétion lactée de la métyrapone
La métyrapone et son métabolite actif, le métyrapol, inhibent la synthèse du cortisol, de la corticostérone et de l’aldostérone en bloquant l’hydroxylation en 11-bêta du noyau stéroïde au niveau de la corticosurrénale. Un seul cas concernant son excrétion lactée a été publié, et les auteurs concluaient que l’enfant exclusivement allaité recevait environ 0,1 % de la dose maternelle ajustée pour le poids, et qu’un impact négatif chez l’enfant était hautement improbable avec une exposition aussi basse. Les auteurs de cette étude rapportent un autre cas.