L’obésité est un facteur de risque majeur pour diverses pathologies chroniques sérieuses telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et les cancers. Sa prévalence a presque triplé dans le monde entre 1975 et 2016. Pire encore, la prévalence de l’obésité infantile est passée de 4 à 18 % pendant cette même période, et cette augmentation se poursuit en dépit des efforts déployés pour l’endiguer. Des données récentes ont conduit à la prise de conscience d’une « fenêtre » pendant la gestation et les premières années, pendant laquelle la programmation métabolique se met en place, avec un impact à long terme sur le risque de surpoids et d’obésité. Le mode d’alimentation en début de vie a un impact indépendant sur le risque de surpoids et d’obésité, et des études ont constaté que ce risque était modérément mais significativement plus élevé chez les enfants qui n’avaient pas été allaités. Toutefois, l’impact du lait maternel en la matière semble être modulé par sa composition, ce qui souligne l’importance d’autres études sur les conséquences à long terme de la nutrition en début de vie.
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