Allaitement d'un nourrisson de petit poids de naissance compliqué par un diabète gestationnel
Les enfants de petit poids de naissance pour leur âge gestationnel (poids < 10e percentile) représentent environ l0 % des naissances dans les pays industrialisés. La croissance intra-utérine joue un rôle important dans la programmation métabolique, avec un impact à long terme sur le risque de diverses pathologies. Un enfant de petit poids de naissance pourra avoir soit une prise de poids rapide et importante après la naissance, soit continuer à avoir une faible prise de poids, avec là encore un impact à long terme sur la santé. Des études sur des animaux ont constaté que la faible prise de poids post-natale pouvait être en rapport avec une production lactée plus faible et un lait de moins bonne qualité nutritionnelle. Cet impact n'a pas été retrouvé chez les humains, mais les études sur le sujet étaient de qualité médiocre. Les auteurs présentent le cas d'une mère dont la grossesse a été compliquée par un diabète gestationnel, qui a accouché d'un enfant de faible poids de naissance pour son âge gestationnel, et chez qui la quantité et la qualité du lait maternel étaient compromises.
Accouchement par voie basse chez une femme souffrant de COVID-19
La plupart des études menées sur l’impact de l’infection par le SARS-CoV-2 chez la femme enceinte ont été menées en Chine, et les données actuelles permettent de penser que la maladie n’est pas plus sévère chez les femmes enceintes que dans la population générale, et que la COVID-19 n’est pas transmise verticalement ou l’est rarement. Au départ, toutes les femmes concernées accouchaient par césarienne, étaient séparées de leur bébé pendant au moins 14 jours et elles ne pouvaient pas allaiter. Toutefois, les recommandations ont ensuite évolué et on a permis aux mères de cohabiter avec leur bébé et de l’allaiter moyennant le respect de règles strictes d’hygiène. L’OMS recommande fortement de préserver l’allaitement chez les mères souffrant de COVID-19. Les auteurs présentent le cas d’une femme ayant accouché à l’hôpital de Southport (Australie) alors qu’elle souffrait de COVID-19.
Gérer l’engorgement : présentation de cas
Après une grossesse parfaitement normale, cette femme de 32 ans a accouché spontanément à terme et par voie basse de son 1er enfant dans un centre de naissance du Maryland (États-Unis), et elle est rentrée chez elle 6 heures après la naissance. Le bébé était en bonne santé, il a été mis immédiatement en peau à peau et a tété rapidement. La sage-femme qui assistait la mère avait constaté l’existence d’une ankyloglossie chez le nouveau-né, mais n’avait pas conseillé d’intervention à ce stade. La mère avait par ailleurs des mamelons rétractés, mais cela n’empêchait pas son bébé de prendre correctement le sein. Toutefois, la situation s’est dégradée par la suite.
Anaphylaxie suite au vaccin contre la rougeole chez un bébé allergique aux protéines du lait de vache
L’allergie aux protéines du lait de vache est l’une des plus fréquentes chez les jeunes enfants. Il existe environ 20 protéines du lait de vache susceptibles d’induire une réaction allergique, mais les plus souvent en cause sont la caséine, la bêta-lactoglobuline et l’alpha-lactalbumine. Le choc anaphylactique est la forme la plus sévère de réaction allergique. Les réactions allergiques déclenchées par un vaccin sont peu courantes. Concernant le ROR, la majorité des anaphylaxies est causée par la gélatine utilisée comme stabilisateur. Les auteurs rapportent un cas de réaction anaphylactique chez un bébé allergique aux protéines du lait de vache après administration d’un vaccin contre la rougeole (un vaccin uniquement contre la rougeole existait en Turquie jusqu’en 2016).
