Gestion d’une intolérance au produit d’enrichissement du lait humain chez un prématuré de petit poids de naissance
La faible croissance post-natale reste un problème fréquent chez les prématurés car il est difficile d’apporter à ces enfants suffisamment de nutriments et de calories. Le problème pourra être encore plus important lorsque le prématuré a un faible poids de naissance pour son âge gestationnel, car il pourra perdurer pendant l’enfance. Le suivi nutritionnel de ces enfants est particulièrement important afin de limiter l’impact à long terme d’une mauvaise croissance post-natale sur leur développement et leur santé. Ce suivi est rendu plus complexe par le risque significatif d’intolérance alimentaire et d’entérocolite ulcéronécrosante (EUN) chez ces prématurés. Le lait humain est à privilégier dans toute la mesure du possible pour l’alimentation de ces enfants, mais il devra être enrichi pour optimiser ses apports. Les produits d’enrichissement sont le plus souvent à base de lait de vache, et ils pourront être mal tolérés. Des études ont
Les dossiers de l’allaitement constaté qu’ils augmentaient le risque d’intolérance alimentaire et d’EUN. Les auteurs rapportent le cas d’un enfant nourri avec du lait maternel enrichi avec un produit à base de lait de vache, et qui a présenté une intolérance à ce produit.
Administration par inadvertance de lait humain positif pour le SARS CoV 2 à un prématuré
Les études ayant recherché le SARS-CoV-2 dans le lait de mères contaminées ont permis de constater que l’excrétion lactée du virus était très rare et que la transmission verticale du virus était hautement improbable. L’allaitement est donc recommandé même lorsque la mère est testée positive pour le SARS-CoV-2 au moment de l’accouchement. Les auteurs rapportent le cas d’un prématuré à qui on a donné par inadvertance du lait maternel positif pour le SARS-CoV-2.
Ostéoporose associée à la grossesse et à la lactation : 4 cas
La grossesse et la lactation sont des périodes pendant lesquelles la mère devra couvrir les besoins en calcium du foetus, puis du nourrisson. 30 g de calcium sont transférés de la mère au foetus pendant la grossesse, puis 210 mg/jour pendant l’allaitement. On suppose que les modifications du métabolisme osseux induites par la grossesse et la lactation jouent un rôle important. Normalement, le métabolisme calcique de la femme s’adapte. L’absorption intestinale du calcium augmente pendant la grossesse, ce qui est généralement suffisant pour satisfaire les besoins calciques du foetus. Pendant la lactation, la résorption osseuse augmente temporairement sous l’influence de la protéine apparentée à l’hormone parathyroïdienne, qui est absente en dehors de la grossesse. Celle-ci est sécrétée par le placenta et les glandes mammaires pendant la grossesse, son taux chute juste après la naissance, puis réaugmente avec le démarrage de l’allaitement. Elle augmente la résorption osseuse, d’autant que le taux circulant d’oestradiol est bas pendant l’allaitement. Le climat hormonal revient à l’état antérieur à la grossesse pendant le sevrage. Des études suggèrent que ces modifications du métabolisme osseux pendant la grossesse et la lactation sont indépendantes des apports en calcium et en vitamine D.
Complications majeures de la freinotomie : présentation de cas et analyse
Le pourcentage de nourrissons chez qui une ankyloglossie a été diagnostiquée et a été traitée par freinotomie a été multiplié par 10 entre 1997 et 2012 aux États-Unis. Des spécialistes estiment que l’ankyloglossie est une cause importante de problèmes d’allaitement. Lorsque des parents envisagent une freinotomie chez leur bébé allaité, il est nécessaire qu’ils soient informés sur le fait que ce sujet reste controversé, et de discuter avec eux des bénéfices et risques potentiels de cette procédure. On affirme habituellement que le risque de complication est bas, mais les données sur le sujet restent succinctes. Les auteurs décrivent un cas de complication liée à la freinotomie chez un nourrisson, et font le point sur les données existantes.
