Une étude américaine a constaté que 36 % des mères allaitantes consommaient de l’alcool (contre 40 % des mères qui n’allaitaient pas). Certaines d’entre elles pouvaient abuser de l’alcool avant leur grossesse ou développer un tel abus pendant l’allaitement. L’alcoolisme est un trouble complexe et difficile à prendre en charge, qui nécessite un soutien psychosocial et un traitement médicamenteux. Sa prévalence semble avoir augmenté pendant l’épidémie de COVID-19. Un médecin pourra donc avoir à prescrire un traitement médicamenteux d’aide au sevrage de l’alcool chez une mère allaitante. Il existe globalement peu ou très peu de données sur les produits utilisables.