Un certain nombre de pathologies infectieuses pourront nécessiter une prophylaxie ou un traitement au long cours pendant la grossesse et la lactation. La mise au point de molécules à longue durée d’action serait particulièrement intéressante pour le traitement de ces pathologies en simplifiant ce traitement, ce qui améliorerait la compliance. Les études sur le sujet ont constaté que les personnes concernées préféreraient un tel traitement (y compris injectable) plutôt que la prise quotidienne de médicaments par voie orale. Par exemple, de nombreuses femmes choisissent une contraception injectable à longue durée d’action plutôt que la prise quotidienne d’une pilule. Ce type de molécules pourrait être particulièrement attractif pour les femmes enceintes et allaitantes. Par ailleurs, des femmes traitées avec ce type de molécules pourront devenir enceintes et souhaiter allaiter. Même si la femme arrête son traitement, les produits pourront persister encore pendant des semaines dans son corps. Il serait donc utile d’avoir davantage de données les concernant afin de permettre à ces femmes et aux médecins qui les suivent de prendre des décisions informées. Cet article fait le point sur le sujet.
suivi de : Pharmacocinétique d’une dose unique de rimégépant pendant l’allaitement ; Excrétion lactée du bosentan et du sildénafil