Le lait maternel est l’aliment normal de tous les petits mammifères à partir de leur naissance jusqu’au moment où ils seront capables de se nourrir exclusivement avec d’autres produits.Toutefois, de nombreux polluants peuvent être transmis de la mère à l’enfant. Ce transfert débute pendant la vie fœtale, le fœtus étant particulièrement vulnérable à ces produits qui peuvent affecter son développement avec un impact négatif permanent. Pendant des mois, le lait maternel ou le lait industriel seront le seul aliment du petit humain. Il est donc particulièrement important de surveiller leur composition et de limiter autant que faire se peut leur taux de polluants. Les polluants tels que ceux générés par la combustion, les pesticides, les toxines, les résidus de matériel d’emballage, les métaux et les métalloïdes… peuvent se retrouver dans le lait humain et dans les laits industriels. Le bébé allaité peut également être exposé aux polluants présents dans l’environnement de sa mère, son alimentation ou à d’éventuels traitements médicaux. Les méthodes de fabrication des laits industriels, leur emballage, leur transport, leur stockage… participent à leur pollution. Le risque pour le bébé lié à son exposition à ces divers polluants est fonction de son âge et de son niveau d’exposition. Les auteurs de cette analyse ont recherché les études publiées sur les polluants présents dans le lait humain et dans les laits industriels afin de les comparer. Les auteurs en ont extrait les données et les ont compilées dans 2 bases de données séparées (lait humain et laits industriels), et ils ont analysé leurs résultats pour chaque classe de polluants.
Suivi de : Toxicité in vitro des acides gras libres et de la HAMLET du lait humain prématuré pour les cellules intestinales fœtales