Ablation en bloc d’un implant mammaire sans interruption de l’allaitement
L’explantation d’un implant mammaire en bloc est un type spécifique d’ablation d’implant mammaire avec capsulectomie complète. Elle sera envisagée lorsque la femme portant des implants mammaires présente des problèmes médicaux attribués aux implants. Les auteurs rapportent un cas d’explantation d’implants mammaires en bloc avec capsulec-tomie sans interruption de l’allaitement.
Tuberculose mammaire primaire dissimulée par une mastite granulomateuse
La mastite granulomateuse est une mastite inflammatoire d’un type rare, habituellement bénigne. Sa présentation clinique et radiologique est variable et non spécifique, et le carcinome mammaire est le premier diagnostic à éliminer. Les tuberculoses mammaires sont rares : même dans les pays où la tuberculose est endémique, elles représentent 0,25 à 4,5 % de l’ensemble des tuberculoses. Les auteurs présentent un cas de tuberculose mammaire chez une mère allaitante.
Décès brutal d’une mère allaitante suite à la rupture d’une grossesse ectopique
En tout début de grossesse, l’ovule fécondé s’implante dans la cavité utérine. Avec une prévalence de 1/100 à 1/150, cette implantation se fait hors de l’utérus (le plus souvent au niveau des trompes de Fallope, mais aussi de l’ovaire ou dans la cavité abdominale) et la grossesse est alors dite ectopique. Elle doit être suspectée chez toute femme en âge de procréer qui présente des douleurs abdominales et des saignements vaginaux, ainsi qu’un test de grossesse positif. Un diagnostic et une gestion précoce sont essentiels : la rupture brutale d’une trompe de Fallope peut induire une hémorragie mortelle. Une mère allaitante peut être aménorrhéique en raison du climat hormonal de la lactation, mais une ovulation peut survenir avant le retour de couches, et la mère pourra alors redevenir enceinte immédiatement sans s’en rendre compte. Les auteurs présentent un cas de grossesse ectopique chez une mère allaitante.
Masse axillaire en post-partum
Les masses axillaires sont plus souvent bénignes que malignes. Les plus fréquemment rencontrées sont les lymphadénopathies. Des cas d’hémangiomes (des malformations artérioveineuses) mammaires ont été rapportés, mais il existe peu de cas d’hémangiomes axillaires. Les auteurs rapportent un tel cas, survenu en post-partum.
Ostéoporose liée à la grossesse et à l’allaitement traitée avec du romosozumab
L’ostéoporose liée à la grossesse et à la lactation est une forme rare d’ostéoporose préménopausale. Elle débute le plus souvent pendant le 3e trimestre de la grossesse ou en post-partum précoce. Sa pathogenèse reste mal connue et il n’existe pas de consensus général concernant son traitement optimal. On recommande en premier lieu l’arrêt de l’allaitement et la prise de suppléments de calcium avec ou sans vitamine D. Les divers produits utilisés sont les biphosphonates, le strontium ranélate, le dénosumab et le tériparatide. Le romosozumab est un anticorps monoclonal inhibiteur de la sclérostine, qui est autorisé pour le traitement de l’ostéoporose post-ménopausique sévère. Les auteurs présentent le 1er cas d’une femme allaitante traitée par romosozumab pour une ostéoporose liée à la grossesse et à l’allaitement.
Ostéoporose associée à la grossesse et à la lactation de 2 enfants successifs
Pendant la grossesse et la lactation, le métabolisme osseux de la femme présentera des modifications significatives afin de fournir au fœtus et au nourrisson le calcium dont il a besoin. En particulier, on a constaté pendant la lactation une baisse de la densité osseuse modeste qui se corrige spontanément. Il existe toutefois de rares cas d’ostéoporose liée à la grossesse et à la lactation, qui se caractérisent par une baisse importante de la densité osseuse avec survenue de fractures. La prévalence de ce problème au Japon est estimée entre 0,03 à 0,3 %. Le fait que ce problème se répète lors de plusieurs grossesse est encore plus rare. Les auteurs présentent un tel cas.