Le système immunitaire est immature à la naissance. On peut détecter des lymphocytes B et C actifs chez l’enfant à partir de 12 semaines, mais ils sont beaucoup plus de nature à induire une tolérance aux antigènes qu’à participer à la lutte contre les pathogènes. Par ailleurs, la barrière intestinale présente une certaine perméabilité pendant au moins les 6 premiers mois, ce qui permet la translocation de macromolécules telles que les immunoglobulines. Le microbiote intestinal se met en place pendant les premières semaines, et il aura un impact majeur sur le développement du système immunitaire, incluant l’acquisition d’une tolérance orale et la mise en place des défenses vis-à-vis des pathogènes. Bien connaître tous les facteurs, en particulier alimentaires, qui modulent tous ces phénomènes est essentiel pour les optimiser chez tous les nourrissons. Les auteurs font le point sur le sujet.
suivi de : Rôle potentiel des miARN du lait humain dans la régulation du système nerveux