Les plantes supposées favoriser la lactation sont utilisées partout dans le monde depuis l’aube de l’humanité. 54 plantes galactogènes sont documentées dans LactMed, mais ce nombre ne représente qu’une faible partie de celles utilisées dans le monde. Une enquête récente a constaté qu’environ 28 % des mères américaines consommaient des plantes galactogènes. Très peu d’entre elles ont fait l’objet d’études scientifiques de bonne qualité. Par ailleurs, leur étude est sujette à des biais majeurs sur le plan de la qualité des produits testés (formulation), des mélanges de plantes, d’absence de groupe placebo, de manque de précisions sur les caractéristiques des femmes incluses, de l’absence de prise en compte de diverses données… Il est clair qu’il est très difficile de mener des études de bonne qualité sur les plantes galactogènes. Même les études menées sur des médicaments tels que la dompéridone n’ont pas été menées avec une méthodologie optimale. Cela sera encore plus difficile avec une plante galactogène en l’absence de standardisation du taux de produit actif (si tant est que le ou les produits actifs de la plante sont connus).
Suivi de : La consommation de fleurs de bananier n’augmente pas la production lactée chez des mères de prématurés