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Cas cliniques

Cas cliniques

en bref
cas cliniques février 2025

Possible début d’une sclérose en plaques en post-partum
La sclérose en plaques est une pathologie chronique inflammatoire auto-immune du système nerveux central, qui touche la myéline, et qui se traduit par divers troubles neurologiques. C’est la pathologie neurologique la plus fréquente. Elle touche 0,3 % de la population. Elle est le plus souvent diagnostiquée entre 20 et 30 ans, chez les femmes, et elle induit une baisse progressive de la qualité de vie et une baisse de la durée de vie. Le stress est un important facteur déclenchant tant pour la première poussée que pour les aggravations qui surviendront par la suite. La grossesse abaisse généralement le risque de poussées, mais le post-partum induit souvent une aggravation. Les auteurs présentent un cas de SEP diagnostiqué en post-partum.

Ostéoporose associée à la grossesse et à l’allaitement : 6 cas
L’ostéoporose liée à la grossesse et à la lactation est une forme d’ostéoporose spécifique, qui se manifeste par des douleurs, une baisse de la densité osseuse, et éventuellement des fractures de compression au niveau des vertèbres ou de la hanche. Elle est relativement rare et elle sera donc souvent diagnostiquée tardivement chez les femmes qui en souffrent. En raison de leur manque de connaissances sur le sujet, certains professionnels de santé pourront traiter les femmes de façon inadéquate, ce qui pourra induire des problèmes iatrogènes irréversibles. Il est donc important de mener des études sur l’OLGL afin de déterminer les symptômes les plus évocateurs, les traitements optimaux et le pronostic. Les auteurs présentent 6 cas d’OLGL.

Trouble du spectre de la neuromyélite optique pendant la grossesse et l’allaitement : un cas traité par satralizumab
Le trouble du spectre de la neuromyélite optique est une pathologie démyélinisante inflammatoire du système nerveux central, essentiellement liée à la présence d’anticorps anti-aquaporine 4. Ces anticorps ciblent les astrocytes et induisent des lésions sévères au niveau du nerf optique, de la moelle épinière et du cerveau dans certains cas. L’IL-6 a également un rôle important, entre autres dans l’induction d’anticorps AQP-4, en augmentant la perméa-bilité de la barrière hémato-encéphalique et en promouvant la différenciation et l’activation des lymphocytes T inflammatoires. Le satralizumab est un nouvel anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur de l’IL-6, utilisé pour le traitement du TSNO chez les patients qui présentent des anticorps AQP-4. Toutefois, il existe peu de données sur son niveau de sécurité chez les femmes enceintes et allaitantes. Les auteurs ont suivi une femme présentant un TSNO positif pour les anticorps AQP-4 et traitée par satralizumab pendant la grossesse et l’allaitement.

Coccygodynie suite au travail traitée par du plasma enrichi en plaquettes
Le coccyx est le lieu d’insertion de divers muscles, ligaments et tendons qui sont importants pour le maintien en position assise et pour le soutien de l’anus. Il forme également le bord postérieur de l’ouverture pelvienne et il est mobilisé pendant l’accouchement par voie basse. La coccygodynie peut survenir suite à un traumatisme externe (chute en arrière) ou interne (essentiellement pendant l’accouchement s’il est difficile ou instrumental). Elle peut également survenir suite à un processus dégénératif au niveau des vertèbres et/ou des disques intervertébraux, d’une infection locale… Sa prévalence est plus élevée chez les femmes et les personnes obèses. Les auteurs présentent un cas de coccygodynie lié à l’accouchement, ainsi que son traitement.

Tissu mammaire ectopique vulvaire
Cette femme allaitait son sixième enfant depuis 12 mois lorsqu’elle a été vue dans un hôpital de Brisbane par la consultation spécialisée des auteurs en raison de douleurs vulvaires depuis 10 mois, accompagnées d’une ulcération locale depuis 6 mois. L’examen clinique a constaté une ulcération périclitoridienne, avec fusion des petites lèvres et des grandes lèvres au clitoris, et des adhérences vaginales. Les diagnostics évoqués étaient un lichen, une atrophie vulvovaginale sévère ou un cancer cervival métastasé.

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Les informations trouvées sur le site ne se substituent pas à un avis médical, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.

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