Article publié dans le n° 103 d'Allaiter aujourd'hui, avril-mai-juin 2015.
Tout ce qu’on ne sait pas avant d’avoir un enfant... on pourrait écrire plusieurs gros volumes là-dessus. Dans les témoignages qui suivent, des mères racontent tout ce qu’elles ne savaient pas, tout ce qu’elles croyaient savoir, tout ce qu’elles ont découvert sur leurs capacités, les besoins du bébé, la pression sociale, l’amour qu’on éprouve pour ses enfants... Nous avons choisi de publier ici un article d’Amy Nelson, paru début 2014 dans New Beginnings, la revue de LLL aux États-Unis, qui se concentre sur ce qui peut se passer dans les jours qui suivent la naissance et dont on ne parle souvent pas dans les livres.
Même si les livres, les vidéos et les cours sur la grossesse et l’accouchement peuvent vous avoir préparée à l’arrivée de votre bébé et à ce qui va se passer dans les heures et les jours qui suivent immédiatement la naissance, ils omettent souvent beaucoup de « petits » détails du début de votre voyage dans la maternité. Détails qu’on peut ne pas trouver si petits que ça quand on les vit, et pour lesquels on se demande souvent si c’est « normal ». Cette liste d’expériences du post-partum s’inspire du chapitre 5 de la huitième édition (non traduite en français) de L’Art de l’allaitement maternel, ainsi que de témoignages de mères.
Allaiter me rend somnolente
En tant que nouvelle mère, vous pouvez vous visualiser en train d’allaiter votre bébé et de glisser doucement dans le sommeil. Mais savez-vous que vous devrez aussi lutter pour garder les yeux ouverts pendant les tétées nocturnes ? La prolactine est souvent appelée l’hormone du maternage. Pendant l’allaitement, on observe une montée des taux de prolactine qui fait que la mère se sent détendue et pleine d’amour pour son bébé.
Une autre hormone sécrétée pendant l’allaitement – aussi bien chez la mère que chez le bébé – est une hormone gastro-intestinale appelée cholécystokinine (CCK). Cette hormone envoie au corps le signal permettant de se sentir rassasié à la fin d’un repas. En conséquence, la CCK donne au bébé et à la mère une sensation de somnolence pendant la tétée. Dans un article intitulé « Qu’est-ce qui rend le lait humain si spécial ? » (New Beginnings, mars-avril 2006), Sally Myer donnait des détails supplémentaires sur la CKK : « Une hormone gastro-intestinale, la cholécystokinine (CCK), a un effet calmant et donne une sensation de satiété et de bien-être. La sécrétion de CKK aussi bien chez la mère que chez le bébé produit un effet de somnolence. Le taux de CKK chez le bébé présente deux pics après la tétée, le premier immédiatement après, le second 30 à 60 minutes plus tard. Le premier pic de CKK est probablement causé par la succion ; le second par la présence de lait dans le tractus gastro-intestinal (GI). La chute du taux de CKK chez l’enfant 10 minutes après la tétée crée une "fenêtre" pendant laquelle le bébé peut être réveillé pour téter le deuxième sein ou reprendre le premier pour un supplément de lait riche en graisses. Et attendre 30 minutes après la tétée pour poser le bébé permet de profiter du deuxième pic de CCK et faire en sorte qu’il reste endormi. »
Les fuites
Vous aurez peut-être l’impression que des fluides fuitent de presque partout sur votre corps. Certaines fuites sont plus attendues que d’autres. Vous pouvez avoir ce qui ressemble à des règles abondantes pendant une ou deux semaines après l’accouchement. C’est ce qu’on appelle les lochies. Vous pouvez avoir un gros écoulement la première fois que vous vous mettez debout après l’accouchement. Gardez des protections ou des serviettes sur votre lit ou portez des protections nocturnes jusqu’à ce que l’écoulement diminue. En plus des lochies, vous pouvez découvrir que vous contrôlez moins bien votre vessie et qu’un peu d’urine peut couler quand vous toussez, éternuez, ou juste parce que votre vessie est trop pleine.
Il se peut aussi que vous transpiriez plus que d’habitude – particulièrement la nuit – à cause des changements hormonaux que vit votre corps dans le post-partum. La sueur supplémentaire peut aussi être due au fait que votre corps se débarrasse ainsi des liquides que vous avez pu recevoir en intraveineuse pendant le travail.
Et les larmes ? Vous avez déjà dû remarquer à quel point la grossesse vous avait rendue émotive, mais là, vous avez l’impression que n’importe quoi peut vous mettre les larmes aux yeux. Les larmes et les montagnes russes émotionnelles sont complètement normales les premiers jours. Néanmoins, si vous commencez à vous sentir angoissée et déprimée et que cela dure plus longtemps, vous vivez peut-être une dépression du post-partum et devriez chercher de l’aide auprès d’un professionnel de santé.
Une des fuites les plus courantes chez une nouvelle mère vient avec la montée de lait. Vous risquez de ne pas pouvoir garder votre chemise sèche sans des coussinets d’allaitement portés en permanence. Mais ne vous inquiétez pas si vous avez moins de fuites que ça, ou n’en avez pas du tout. Certaines mères n’ont pas les fuites de lait auxquelles elles s’attendaient. Ce n’est pas parce que vos seins ne fuient pas ou pas autant que ce à quoi vous vous attendiez que votre lactation est insuffisante. La façon la plus simple de vérifier que votre bébé prend assez de lait, c’est de garder un œil sur le nombre de couches mouillées (6 à 8) et de selles (2 à 5) une fois que la montée de lait a eu lieu. Avant cela, tant que le bébé reçoit le colostrum (en petites quantités), les selles et les urines sont moins abondantes.
Fringales
En tant que mère allaitante, vous pouvez avoir l’impression d’avoir constamment faim. Mais n’avez-vous pas aussi eu une faim de loup juste après l’accouchement ? Cela n’a rien d’étonnant si l’on pense à l’effort physique que vient de fournir votre corps. De nombreuses mères gardent un souvenir ému de leur premier repas après l’arrivée du bébé. Et vous ?
Contractions utérines
Le travail est terminé, et les contractions ne seront bientôt plus qu’un lointain souvenir. Mais attendez un peu... Les premiers jours, votre utérus va se contracter à chaque tétée. Cela est dû à l’ocytocine libérée par la succion du bébé. Ces contractions sont souvent ressenties aussi fortement que pendant le travail (surtout à partir du deuxième accouchement). Respirez profondément, et souvenez-vous que cela va très bientôt disparaître.
Coup de foudre ?
Dans presque toutes les scènes d’accouchement à la télévision ou au cinéma, on voit le nouveau-né placé dans les bras de sa mère qui le regarde tendrement, les yeux dans les yeux, clairement tombée follement amoureuse de lui. Mais est-ce vrai pour toutes les mères ? Oui, vous pouvez sentir ce surgissement d’amour instantané. Ou vous pouvez ressentir de l’ambivalence, incertaine de vos émotions (ou de leur manque). Il n’y a pas de façon correcte ou incorrecte de ressentir à ce moment-là. Les trois auteures de la huitième édition de L’Art de l’allaitement maternel ont partagé le mélange d’émotions ressenties à la naissance de leurs enfants, deux d’entre elles ayant vécu le coup de foudre, la troisième admettant que l’amour pour son fils avait pris plus longtemps à arriver. Comme il est dit dans l’ouvrage, « l’amour peut venir comme un coup de foudre, ou il peut s’approcher doucement de vous au cours du premier ou du deuxième mois. Mais il viendra, il viendra ».
Une mère raconte : « J’ai eu les deux. Pour mon sixième bébé, cela a pris quelques semaines. Nous n’avons pas réellement créé de lien avant que je le garde en peau à peau toute une journée. C’est ce dont nous avions besoin. J’ai aussi eu une dépression du post-partum plus forte avec lui que pour les autres. Je n’étais tout simplement pas prête pour un autre bébé, et cela m’a rendu difficile de tomber amoureuse de lui. Mais maintenant, je le suis, totalement. »
Une autre mère : « J’étais ambivalente pour mon premier, ce qui m’a surprise. Je pensais que je m’attacherais instantanément, mais le travail m’avait épuisée, j’étais juste soulagée que ce soit fini. J’ai mis quatre ans avant d’être de nouveau enceinte, et je m’étais résignée au fait que je n’aurais pas d’autre bébé. Quand notre fille est née, huit ans et demi plus tard, je me suis attachée à elle immédiatement. Sa naissance avait été beaucoup plus facile et rapide, et je m’y étais épanouie. »
Chute de cheveux
Dans les semaines et les mois suivant l’accouchement, vous pourrez avoir l’impression que vous perdez beaucoup plus de cheveux que d’habitude. C’est tout à fait normal, et causé par les changements hormonaux dans votre corps. Comme l’écrit la consultante en lactation Kelly Bonyata, « beaucoup de nouvelles mères observent une chute de cheveux – parfois très importante – un certain temps après l’accouchement. C’est un phénomène normal et temporaire qui n’a rien à voir avec l’allaitement. Cette chute débute généralement vers le troisième mois après la naissance. Le temps entre la naissance et le début de la chute correspond à la durée de la phase de repos dans la pousse des cheveux (entre un et six mois, avec une moyenne de trois mois). La chute de cheveux peut sembler plus importante si vos cheveux ont poussé plus que la normale pendant la grossesse, ou si vous avez les cheveux longs. La plupart des femmes vont retrouver leur cycle habituel de pousse des cheveux au bout de six mois, ou entre six et douze mois après la naissance ».
Réflexe d’éjection dysphorique (RED)
Peut-être avez-vous ressenti des sentiments de désespoir ou de nullité alors que vous allaitiez votre bébé. Ces sentiments si inattendus et si contraires aux émotions d’amour et d’attachement que vous attendiez arrivent soudainement, ne durent qu’au moment de l’éjection du lait, et s’en vont aussi vite qu’ils sont arrivés. C’est ce qu’on appelle le réflexe d’éjection dysphorique (RED, voir Le réflexe d'éjection dysphorique).
Alia Macrina Heise témoigne de cela dans L’Art de l’allaitement maternel. Créatrice du site d-mer.org, elle dit comment le RED a affecté sa relation d’allaitement avec son troisième enfant : « Environ deux semaines après la naissance, elle remarqua que chaque fois qu’elle allaitait son bébé, elle se sentait nulle, désespérée, inutile, voire pire. Elle n’arrivait pas à se concentrer. La nourriture la dégoûtait, et elle avait une sensation désagréable à l’estomac. Mais elle n’avait ces sensations que lors de l’éjection du lait. ensuite, une ou deux minutes plus tard, c’était comme si ces sensations n’avaient jamais existé. Tout le reste du temps, c’était une nouvelle mère heureuse, confiante, aimant son bébé. »
Une autre mère fait part aussi de sa surprise devant cette expérience : « J’avais un RED, mais je n’en avais aucune idée à l’époque, aussi étais-je surprise de ressentir ça (même si c’était très bref) en faisant quelque chose qui me plaisait autant. »
Voir aussi plus bas le témoignage de Shirley.
Fatiguée mais incapable de dormir
Vous venez de vivre une expérience physiquement et émotionnellement épuisante, vous sentez à quel point vous êtes fatiguée, mais vous êtes complètement éveillée et incapable de dormir. Cela est dû en partie au fait que votre cerveau est en train de travailler sur le fait que vous venez juste de donner naissance à un autre être humain et que vous êtes maintenant la mère de quelqu’un. Les hormones jouent aussi un rôle. Vos taux de progestérone et d’œstrogènes de pendant la grossesse ont rapidement chuté après la naissance. Ces changements hormonaux peuvent engendrer une insomnie temporaire ainsi que des changements d’humeur, tout ce qu’on nomme souvent le « baby blues ». Comme on l’a déjà dit, si ces changements d’humeur et ces insomnies durent ou empirent, vous devriez consulter un professionnel de santé, car cela pourrait être le signe d’une dépression du post-partum.
Cette incapacité à dormir peut être due simplement au fait d’être mère. Tous les problèmes de sommeil que vous avez sans doute eus pendant la grossesse vous ont préparée à un sommeil plus léger maintenant que votre bébé est là et que votre corps devient plus en phase avec tous les mouvements et les bruits du bébé. Gardez votre bébé tout près de vous, vous verrez que vous dormirez mieux.
Conclusion
Cet article n’est en aucun cas une liste exhaustive de toutes les choses (probablement) inattendues que vous pourrez vivre dans les premiers jours et les premières semaines après la naissance. Néanmoins, il vous donne une idée du monde nouveau qui vous attend, vous et votre bébé. N’hésitez pas à chercher du soutien si vous n’avez pas déjà créé votre réseau de mères – nouvelles et expérimentées – pour partager ces moments et demander « est-ce que c’est normal ? » Rejoignez un groupe LLL près de chez vous ou allez en ligne sur le forum LLL ou le groupe Facebook LLL. Vous verrez que vous êtes loin d’être la seule à vous poser la question.
Shirley : Tout a commencé à la maternité, je pense, au tout début de l'allaitement de ma fille, dès la montée laiteuse.
J’étais prise de nausées très fortes et assez courtes, et je ne savais pas d’où cela venait.
On m’a d’abord dit que cela devait être la fatigue. J’ai attendu d’être plus reposée, et j’ai consulté.
Une prise de sang n’a rien montré.
Les nausées ne passant pas, je suis allée reconsulter. J’ai fait une échographie de tout le ventre, et tout allait bien.
Le tableau est le même depuis le début. Ces nausées viennent d’un coup. Je suis alors écœurée, j’ai vraiment l’impression que je vais vomir ! Je ressens aussi comme un grand vide dans l’estomac, et toute idée de nourriture ou de boisson m’écœure davantage. Puis la nausée se calme, au bout de 30 secondes à une minute. Et très vite, je sens la montée de lait dans mes seins. Ça picote et ça tire.
Les nausées peuvent arriver plusieurs fois par tétée, bien évidemment. À chaque montée de lait, en fait !
Le plus étonnant, c’est que je n’ai pas le réflexe de me dire : « Tiens, je vais avoir une montée de lait. » Non, je me dis : « Oh non ! Je suis malade, qu’est-ce qui m’arrive ? » !
J’oublie à chaque fois, et je ne pense pas que ce soit une question d’étourderie.
Au bout d’une petite dizaine de secondes, je me souviens, et je sais ce qui se passe.
Cela m’arrive plus volontiers et plus fortement à proximité ou pendant les heures de repas. Mais cela correspond aussi au moment des tétées centrales de la journée.
J’ai essayé plusieurs choses : changer mon alimentation, boire ou manger au moment des nausées, respirer profondément, respirer de bonnes odeurs, voir les choses du bon côté... Mais rien n’y fait.
Les nausées évoluent et changent dans le temps, selon le nombre de tétées par jour.
Cela finit par arriver moins souvent, sans jamais disparaître totalement.
Aujourd’hui, j’en ai encore beaucoup, mais un peu moins que quand mon fils avait 1 mois.
C’est très désagréable, car cela vient toujours s’imposer, et je grimace malgré moi, puisque la plupart du temps, je suis surprise par ce qui m’arrive !
Cela me vaut toujours des questions de mon entourage, mais mes proches ont pris le pli et me laissent tranquille le temps que ça passe...
J’allaite mon deuxième enfant qui a bientôt 8 mois. J’ai allaité ma fille jusqu’à ses 18 mois, avant de retomber enceinte et qu’elle arrête d’elle-même. (À noter qu’enceinte, je ne suis pas nauséeuse).
C’est désagréable, c’est tout, mais cela ne m’empêche pas, j’adore allaiter !
Dernièrement, j’ai aussi fait une expérience étonnante. Lors d’une séance d’ostéopathie, un appui du médecin à un endroit de ma tête m’a donné à plusieurs reprises une montée de lait... mais sans nausée ! C’est à creuser...
Ce numéro est disponible dans la boutique.
Il s'agit de bouffées de chaleur en lien avec le climat hormonal (comme celles de la ménopause). Et/ou en lien avec l'évacuation de l'eau accumulée en fin de grossesse dans les tissus interstitiels.
Cela peut toucher aussi bien des femmes qui allaitent que des femmes qui n'allaitent pas.
Prévoir une chemise de nuit de rechange et retourner l’oreiller s’il est mouillé. Et/ou une serviette éponge dans le lit à changer si besoin...
Cela va passer.
Bonjour.
J allaite ma fille qui a 1 mois et demi. Tout se passe super bien.. mais je suis très gênée par des sueurs nocturnes..je me réveille trempée toutes les nuits de 1h a 4h du matin a peu près.. que puis je faire ? Cela est très gênant
Merci par avance.
Bonjour,
Je me permets de vous écrire car j'ai accouché il y 6 mois et j'allaite et depuis 1 mois je perd énormément de cheveux , sa me stress horriblement, comment à évolué votre perte de cheveux du coup ? vous avez pu prendre un traitement? car mon médecin m'a dit de ne rien prendre à base d'huile essentiel. J'espère que vous me répondrez
Bien à vous
Allez voir ces discussions sur le forum LLL :
http://forum.lllfrance.org/tags/alopecie/
http://forum.lllfrance.org/tags/perte-de-cheveux/
En règle générale, pour avoir des réponses, il est plus utile d'aller sur le forum que de laisser un commentaire
Bonjour,
J'ignore de quand date cet article et j'espère que quelqu'un pourra me répondre...
Mon bébé a bientôt 11 mois et je continue de l'allaiter. Mais voilà 8 mois que mes cheveux tombent de façon très abondante et diffuse. Je prends des compléments alimentaires pour la chute de cheveux depuis au moins 4 mois, mais je ne vois pas de différence. Tous mes résultats sanguins sont bons, y compris, ceux de la thyroide.
Mon médecin me dit que c'est un problème hormonal (je m'en doutais) et que l'allaitement en est la cause.... Je me demande donc si cela est vrai...
Contrairement à beaucoup de femmes, mes cheveux n'étaient pas beaux durant la grossesse. Au contraire, j'en ai perdu énormément dès que je suis tombée enceinte!
A l'accouchement, mes cheveux ont commencé à pousser et tout allait bien pendant presque 3 mois, jusqu'à ce que la chute reprenne. Du coup, on ne peut pas dire que mes cheveux tombent parce qu'ils ne sont pas tombés pendant la grossesse.
Je suis très inquiète par cette situation. J'adore allaiter et l'idée d'arrêter à cause de cette chute de cheveux me déprime. De plus, ce n'est pas si simple de sevrer mon bébé, car il adore téter et en a besoin pour s'endormir ou pour s'apaiser.
Mais malheureusement, j'ai perdu plus de 50% de ma masse capillaire et j'en ai beaucoup moins qu'avant de tomber enceinte. J'ai peur que ça ne continue de s'aggraver...
Pensez-vous que l'allaitement puisse être responsable de cette chute?
Avez-vous des conseils ou connaissez-vous des cas similaires?
Merci d'avance pour votre aide.
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