Résumé :
L’alimentation des premières semaines de vie a un rôle dans l’apparition de phénomènes pathologiques chez l’enfant et de l’adulte. L’allaitement maternel doit être recommandé en première intention chez le nouveau-né puis le nourrisson.
Plusieurs études épidémiologiques sont en faveur d’un effet protecteur de l’allaitement maternel sur les infections digestives ou respiratoires dans la première enfance, sur des manifestations allergiques sous réserve qu’il soit exclusif et prolongé au moins de quatre mois, et enfin sur l’apparition d’obésité, de diabète de type 1 chez l’enfant et de maladies cardio-vasculaires chez l’adulte.
Les contre-indications de l’allaitement maternel sont exceptionnelles.
En cas de refus ou d’impossibilité d’allaitement, les formules pour nourrisson à base de lait de vache dont la composition est régie par des recommandations et des directives européennes et françaises, doivent être données jusqu’à l’âge de un an. Le lait de vache entier ou demi écrémé ne doit jamais être utilisé avant l’âge de un an. Les laits hypoallergéniques ou formules de soja n’ont pas leur place dans l’alimentation du nourrisson normal.
La diversification alimentaire doit débuter après l’âge de cinq mois.
Communiqué AFP du 27 février 2009
Texte intégral du rapport à télécharger ci-dessous.
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