On sait depuis longtemps que les interactions entre la mère et le fœtus pendant la grossesse sont celles d’une coopération (en raison de l’investissement important que représente la grossesse pour la mère), mais également celles d’un conflit, la mère et l’enfant ne partageant pas le même matériel génétique, et pouvant avoir des besoins différents. Ce conflit a induit la mise en œuvre d’une manipulation de la physiologie maternelle par le fœtus afin de répondre à ses besoins, mais également de contre-mesures destinées à limiter la fuite des ressources maternelles vers le fœtus. Les manifestations de conflit sont probablement à l’origine de pathologies telles que le diabète gestationnel ou l’éclampsie. Dans cet article, les auteurs font le point sur le rôle éventuel du partage de cellules.
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