Pour les données actualisées sur la conservation du lait humain tiré, voir le Tableau comparatif des durées de conservation du lait.
Pour toutes celles qui souhaitent tirer leur lait pour qu’il soit donné au bébé, nous reprenons ci-dessous, fusionnés et actualisés, les articles publiés dans Allaiter aujourd’hui n° 53, en octobre 2002, et n° 63, en 2005.
Chaque fois qu’une mère est séparée de son bébé ou que les mises au sein ne sont pas possibles, quelles que soient les raisons et la durée de cette séparation (bébé prématuré, bébé hospitalisé, absences occasionnelles, et bien sûr reprise du travail), elle peut souhaiter à juste titre qu’il continue à recevoir néanmoins la meilleure nourriture possible, à savoir son propre lait.
Elle devra alors exprimer du lait qui lui sera donné pendant son absence. Cela permettra également d’éviter d’éventuels engorgements (en cas de longue absence) et, grâce à la stimulation procurée par le tire-lait ou l’extraction manuelle, d’entretenir la lactation.
Exprimer à la main
Exprimer et donner le lait ne demande pas nécessairement un appareillage sophistiqué.
Chez des peuples n’ayant pas accès à la technologie occidentale, on peut encore voir des mères exprimer du lait à la main, le recueillir dans le creux de leur paume, et le donner directement de leur main à la bouche d’un bébé trop faible pour téter efficacement : pas de tire-lait, pas de récipient de recueil, pas de biberon ni de gobelet !
L’enseignement de la technique d’expression manuelle à toutes les jeunes mères fait d’ailleurs partie des recommandations de bonne pratique de l’Initiative Hôpital Ami des Bébés (IHAB).
La technique d’extraction manuelle est sûrement la moins coûteuse et la plus facile à pratiquer partout, une fois passée la petite période d’apprentissage. La meilleure façon de l’apprendre est encore de pouvoir observer une autre mère en train de la pratiquer. Il est possible d’exprimer le lait au-dessus d’un récipient propre, par exemple un bol, puis de le transvaser dans le contenant choisi pour le conserver et/ou pour le proposer au bébé. On veillera à s’être préalablement lavé les mains à l’eau et au savon.
Le Dr Jane Morton, pédiatre et chercheuse à l’université de Stanford (États-Unis), a réalisé et mis en ligne plusieurs vidéos (en anglais, mais les images parlent d’elles-mêmes pour les non anglophones) qui expliquent :
- comment exprimer manuellement le lait maternel : https://med.stanford.edu/newborns/professional-education/breastfeeding/hand-expressing-milk.html
- comment utiliser ses mains pour augmenter la production de lait pendant l’utilisation du tire-lait électrique : https://med.stanford.edu/newborns/professional-education/breastfeeding/maximizing-milk-production.html
Les tire-laits
Mis à part le tire-lait “de fortune” branché sur la prise de vide de la chambre d’hôpital (qui risque de blesser le mamelon par une trop forte aspiration), à peu près tous les tire-laits récents sont efficaces, avec un peu de pratique. Le choix d’un modèle plutôt que d’un autre dépendra en fait des circonstances dans lesquelles on prévoit de l’utiliser et de la préférence de la mère, bien sûr.
Par exemple, si l’allaitement est retardé ou suspendu pendant plusieurs semaines (cas d’un bébé né très prématurément), pour établir puis maintenir une lactation suffisante, un tire-lait électrique double pompage sera généralement le meilleur choix. Mais tous les tire-laits électriques ne se valent pas. Attention en particulier aux modèles anciens, dont la puissance ne peut pas être réglée ou de manière trop minimaliste, car ceux-ci sont susceptibles de causer plus de douleurs. La plupart des marques de tire-laits offrent aujourd’hui la possibilité de tirer le lait des deux seins en même temps. La durée de l’opération est alors divisée par deux, et il a même été montré que l’on obtient plus de lait ainsi qu’en tirant un sein après l’autre.
Pour une utilisation ponctuelle ou pour emporter au travail, un tire-lait manuel ou un mini-électrique peuvent convenir. L’offre de tire-laits s’est beaucoup diversifiée ces dernières années avec des modèles moins encombrants, pour une efficacité tout à fait honorable, même si le moteur est souvent moins puissant que sur les plus gros modèles. Vérifiez également si le tire-lait peut être utilisé sur secteur, éventuellement sur un allume-cigare, sur batterie ou sur piles, rechargeables ou non.
Contrairement au bébé, qui prend en bouche une large partie de l’aréole (“grosse bouchée de sein”), le diamètre de l’orifice de la téterelle du tire-lait devrait mesurer seulement 0,5 à 1 mm de plus que le diamètre du mamelon, afin que celui-ci puisse aller et venir librement dans la téterelle. Le mamelon peut augmenter de taille durant l’expression du lait, il est donc préférable de faire la mesure après une tétée ou après un tirage, ou bien de prévoir un peu plus de marge si la mesure est faite au repos. Il est à noter également que les mamelons peuvent ne pas être symétriques et nécessitent parfois une taille différente de téterelle. Le diamètre “standard” de l’orifice de téterelle vendue par défaut avec la plupart des tire-lait est de 24 mm, mais il est indispensable d’évaluer avant l’achat si cette taille est la plus adaptée, au risque de se retrouver avec un kit de téterelles inutilisables à la maison. Il existe des tailles de téterelles allant de 16 mm à 36 mm.
B : téterelle trop grande ; C : taille correcte ; D : téterelle trop petite
(illustration tirée de Breastfeeding illustrated, La Leche League Nederland, 2018)
Si la téterelle est trop petite, le mamelon va frotter contre les parois du tire-lait, risquant de causer douleurs et/ou blessures. Si la téterelle est trop grande, le tirage risque d’être douloureux et moins efficace. Il existe des gabarits permettant d’évaluer la taille de téterelle la plus adaptée, généralement mis à disposition via les prestataires de location ou directement sur les sites des marques de tire-laits.
Certains tire-laits électriques sont disponibles à la location et peuvent être pris en charge par l’assurance maladie. Que l’on passe par une pharmacie ou par un organisme privé, les conditions de remboursement sont les mêmes. Depuis mars 2019, le forfait de mise à disposition du tire-lait (30 € une seule fois par tire-lait), ainsi que le forfait de location (7,50 € / semaine) sont intégralement remboursés par l’assurance maladie, et les dépassements d’honoraires interdits. Les kits de téterelles sont pris en charge à hauteur de 12 € pour un kit simple pompage et 22 € pour un kit double pompage, pour des prix de vente plafonnés respectivement à 20 € et 37 €. En clair, il reste à charge seulement 8 € pour un kit simple pompage, et 15 € pour un kit double pompage. Certaines mutuelles prennent en charge tout ou partie de cette somme, sur justificatif. Le forfait de 30 € de mise à disposition du tire-lait correspond à un temps d’explications délivrées par le pharmacien ou l’organisme loueur du tire-lait, qui doit expliquer le fonctionnement du tire-lait, évaluer la taille nécessaire de la téterelle, rappeler les règles d’hygiène autour de l’expression et de la conservation du lait humain.
Que l’on tire son lait à la main ou avec un tire-lait, les mêmes questions se posent : quand vaut-il mieux le faire ? Près ou loin d’une tétée ? Pendant combien de temps ? Combien de fois par jour ? Quelle quantité faut-il tirer ? Toutes questions qui appellent des réponses différentes, selon ce que l’on cherche à obtenir. Certaines mères expriment leur lait en remplacement des tétées, d’autres finissent de drainer le sein après la tétée afin de stimuler la lactation et d’augmenter leur production. D’autres encore expriment un peu de lait parfois avant la tétée, pour diminuer un peu le débit du premier réflexe d’éjection… D’une manière générale, des tirages courts (10 à 15 minutes en double pompage) et fréquents semblent plus efficaces que des tirages longs et plus espacés. Comme pour l’expression manuelle, on veillera à se laver les mains au préalable à l’eau et au savon. Chaque mère, après s’être informée, finira par trouver la routine qui lui convient, étant donné son but et les contraintes qu’elle vit.
Il est aussi bon de garder en tête que le sein est fait pour donner du lait à la bouche d’un bébé, pas à une machine. Il est donc normal que les premières fois, rien ne vienne, ou seulement quelques gouttes (ce qui fait d’ailleurs que tirer son lait pour vérifier si on a du lait ou non n’est pas représentatif de la quantité de lait que la mère produit ou que le bébé boit lors d’une tétée). Il ne faut pas s’inquiéter ; au bout de quelques fois, le lait jaillira aussi dans le tire-lait, et ce d’autant plus si l’on connaît quelques "trucs" pour aider au déclenchement du réflexe d’éjection : regarder une photo du bébé, sentir un linge avec son odeur, écouter une musique relaxante… ou mieux : le bébé qui tète d’un sein pendant qu’on tire l’autre ! Il peut également être judicieux de ne pas trop se focaliser pendant le tirage sur la quantité de lait recueillie dans les biberons, voire même de les couvrir d’un linge ou de chaussettes pour être sûre de ne pas regarder !
Conserver
Trois questions principales se posent : comment conserver le lait ? Dans quoi ? Combien de temps ?
En fait, les trois questions sont liées, car le mode de conservation et les récipients à utiliser dépendent en grande partie du temps pendant lequel on veut/doit le conserver.
Le lait simplement réfrigéré est toujours préférable au lait congelé, car la congélation détruit certains de ses facteurs anti-infectieux. Le lait frais se conserve au réfrigérateur beaucoup plus longtemps qu’on ne le croit habituellement : sa propriété de limiter la prolifération des bactéries pathogènes ne s’exerce pas seulement dans les intestins du bébé, mais aussi dans le récipient où on le stocke !
Dans l’état actuel des recherches, on peut dire que le lait se conserve pendant les durées indiquées dans le Tableau comparatif des durées de conservation du lait, selon qu'il est gardé à température ambiante, réfrigéré ou congelé (attention, ces durées ne sont pas cumulables : on ne peut pas par exemple laisser du lait 10 heures à température ambiante, puis trois jours au réfrigérateur et ensuite le congeler pour six mois).
Ces données sont valables pour un usage domestique (les hôpitaux et les lactariums peuvent avoir des règles différentes), la mère ayant soigneusement lavé au préalable ses mains et les récipients utilisés.
Ces données sont valables pour un usage domestique (les hôpitaux et les lactariums peuvent avoir des règles différentes), pour un bébé à la maison et en bonne santé, la mère ayant soigneusement lavé au préalable ses mains et les récipients utilisés. La quantité de bactéries présentes dans le lait maternel tiré change énormément en fonction des conditions de recueil. Il est possible de mélanger le lait issu de plusieurs tirages, à condition que les laits soient à même température au moment du mélange, et en considérant la durée de conservation à partir de la date de recueil la plus ancienne.
Pour ce qui est maintenant des récipients, on peut dire que le seul qui soit parfait, c’est l’emballage d’origine, à savoir le sein, mais que tout récipient bien lavé et rincé, et pouvant fermer hermétiquement, peut convenir. On vérifiera que les contenants choisis sont en bon état, non percés, et à usage alimentaire.
Au cours des dernières années, les écoles se sont affrontées pour savoir quel matériau, du verre ou du plastique, était préférable. Les études donnent des résultats contradictoires. Pour la congélation, il semble actuellement que le verre (de préférence teinté) soit le meilleur choix, suivi du plastique transparent (polycarbonate) et du plastique opaque (polypropylène). Les sacs de congélation prévus pour le lait humain sont également un bon choix, apprécié pour sa commodité.
Donner
Lorsqu’un bébé tète, le lait passe, invisible, du sein à sa bouche. Mais quand on le tire, on se rend compte à quel point sa couleur, sa consistance, son odeur… peuvent varier. Une fois tiré, il change encore : la crème se sépare du reste du lait, presque transparent. Parfois, on observe un aspect mousseux, un goût savonneux… dans tous ces cas (la personne gardant l’enfant devra en être informée), le lait est toujours bon à consommer !
Pour le décongeler et le réchauffer, le mieux est de laisser le récipient quelques minutes dans un bol d’eau chaude (pas bouillante). Il est fortement déconseillé de décongeler et/ou réchauffer le lait humain au micro-ondes, qui détruit certains de ses composants.
Une question que se posent souvent les mères et/ou les personnes qui gardent l’enfant : faut-il jeter ou peut-on garder le lait restant après un repas ? Une étude a observé la contamination bactérienne dans le volume résiduel d’un biberon de lait humain partiellement consommé, puis réfrigéré pendant 48 heures à 4-6° (il s’agissait à l’origine de lait réfrigéré et non congelé). Conclusion des chercheurs : il n’est pas nécessaire de jeter le lait non consommé, on peut le mettre au réfrigérateur (mais pas le congeler), puis le donner à un repas suivant dans les 48 heures maximum. En revanche, le lait décongelé restant après un repas devra être jeté.
On peut aussi choisir de congeler (et décongeler) le lait par petites quantités (certaines utilisent pour cela des bacs ou des sacs à glaçons, des pots à yaourt en verre, des petits pots pour bébés, des petites bouteilles de jus de fruit…), ce qui évite de se retrouver avec du lait non consommé.
Signalons que le lait une fois décongelé, gardé au réfrigérateur, se conserve pendant 24 heures.
Pour conclure, rappelons que pour donner le lait au bébé, on peut (et dans certains cas, on doit) éviter le sacro-saint biberon, et lui préférer d’autres récipients (gobelet, cuillère, DAL…). En effet, la mère qui tire son lait le fait généralement pour deux raisons : assurer la meilleure alimentation possible à son bébé, et faire en sorte que l’allaitement soit possible plus tard (bébé prématuré) ou préservé (hospitalisation, reprise du travail). Il serait dommage que l’administration de biberons vienne compromettre ce but en créant une "confusion sein/tétine", toujours possible quel que soit l’âge de l’enfant. En effet, le biberon peut poser problème à deux niveaux : la sensation en bouche pour le bébé est différente de la succion au sein, et le débit du biberon peut être plus rapide qu'au sein. D'autres contenants peuvent limiter les risques de ces changements de repère, même s'ils ne le suppriment pas complètement. Certaines astuces peuvent également limiter le débit du lait quand les parents choisissent de le donner au biberon : Le biberon donné quasi à l'horizontale.
Références
- Quel tire lait pour quelle mère ? (DA 117)
- Nettoyage du tire-lait et contamination du lait provenant de donneuses (DA 117)
- Scanner en 3D pour étudier l'interface sein/téterelle (DA 117)
- L'optimisation du recueil de colostrum et le don aux bébés prématurés (DA 117)
- Tire-allaitement : informer les mères (DA 155 - presse)
- Comparaison de l’efficacité de l’expression du lait avec différents réglages pour la dépression et le rythme (DA 156 - presse)
- Interchanger les kits individuels de diverses marques de tire-lait a un impact négatif sur leur efficacité (DA159 - presse)
- Informations dont ont besoin les mères qui tirent leur lait (DA 167 - presse)
- Tableau comparatif des durées de conservation du lait maternel
- Conservation du lait humain : quelques études
- Les 12 recommandations IHAB (voir recommandation n° 5) : https://amis-des-bebes.fr/pdf/documents-ihab/2017/Contenu-politique-IHAB-Janv-2017.pdf
Peut être reproduit, imprimé ou diffusé à condition de mentionner la provenance de cet article.
Haut de Page
Bonjour Mury je suis exactement dans la même situation que la votre , quand est il de votre situation ? Avez vous eu réponse à vos questions ? Merci @Mury
Bonjour, jeune maman d'un bébé de 7 semaine un petit garçon j'ai quelque question je lallaite au sein exclusivement et la depuis 3 jours environs j'ai commencer à tirer mon lait pour que papa puisse lui donner au biberons occasionnellement tout les jours 1 fois voir tout les deux jours sa dépend,le bémol ces que bébé est très nerveux (je parle avant de tirer mon lait déjà) et sa depuis quelque semaine sa m'inquiète car il s'énerve a mon sein même en les changant de seins plusieurs foi dans la même tèter,en plus qu'il s'énerve à mon sein il ne trouve jamais le sommeil la journée alors qu'il est fatiguer je le voie bien... Après une tèter il est ronchon souvent defois ça va surtout le matin il est génial après la tèter mais au fils des heures le drame commence, dailleur j'ai essayer le portage en écharpe avec une animatrice de la LLL a ergersheim et on a remarqué qu'il arrive pas en position verticale a prendre un sein... bizarrement ces a l'autre que j'ai superb mal, bébé à une grosse demande de sussion depuis la naissance et s'énerve à cause de sa aussi d'ailleurs, j'ai un tire lait électrique ardo carum double pompage et j'ai du mal a avoir une bonne quantité de lait a chaque foi... Je le tire le soir avant d'aller me coucher et je met un réveil à 2h du matin pour tirer mais jarrive pas a me reveiller pour tirer bébé dors de 22h/22h30 jusqu'à 6h du matin sans tèter sans problème dailleur alors que la journée c'est la galère, du coup je retire mon lait après la tèter du matin de 6h car il redire ensuite jusqu'a 9h30, le tire lait me fait mal au seins dailleur surtout celui qui est abîmé...
Je ne sais pas quand ni a quel fréquence et combien de temps tirer mon lait?
mon chéri a donner un biberons de90 de mon lait se soir à 19h puis bébé avais encore faim donc j'avais réussi à tirer 50 se matin et il a tour vider puis 1h après il a réclamer le sein, mais du coup moin de crise que d'habitude !
Je m'inquiète pour mon bébé qui lui avais déjà bezucoup de bobo avant colique reflux ... les colique ce son calmer fzulleur mais souvent il vomit du lait cailler au bout de 2h après tèter il est nerveux et bave beaucoup beaucoup beaucoup... si vous avez des conseils je suis preneuse ! Surtout pourquoi la journée quand il est fatiguer il n'arrive pas à dormir ?il sendor a mon seins ( quand il ces pas énerver...) puis boum se réveil d'un coup et redemande le seins et sa sa dure defois très longtemps... merci à vous
Bonjour Jennifer,
Pour faire évoluer les pratiques peut être pourriez vous transmettre à la directrice de la crèche, et au médecin de PMI, les informations suivantes :
Dans les crèches hospitalières du CHR de Lille, dont la maternité et les services de néonatalogie ont le label HAB, la durée de conservation pour le lait maternel exprimé à domicile est de 5 jours. Il doit être possible de joindre soit la directrice des deux crèches, soit la pédiatre des crèches, soit la puéricultrice IBCLC responsable du lactarium qui a fait partie du comité qui a élaboré ces recommandations.
Cette durée de 5 jours est également recommandée par le réseau de périnatalité du Languedoc Roussillon
http://www.nglr.fr/images/naitre/pdf/referentiels/allaitement/plaquette_parents.pdf
http://www.nglr.fr/images/naitre/pdf/referentiels/allaitement/Soutenir_l_allaitement_apres_la_reprise_du_travail.pdf.
http://www.nglr.fr/images/naitre/pdf/referentiels/allaitement/NGLR_allaitement_travail_pro_2012.pdf
En plus de toutes les études que vous pouvez trouver sur notre site http://www.lllfrance.org il y a des informations utiles dans le lien suivant de la CoFam
http://www.coordination-allaitement.org/images/informer/memotravailetallaitementcofam.pdf
Bonne continuation
Merci de nous tenir au courant
Marie Courdent
Animatrice LLL à Lille
Bonjour
La crèche suit des recommandations beaucoup plus drastiques (lait de 48h maximum, pas de possibilité de conservation après un premier réchauffage de lait frais... etc)
ce protocole a été rédigé par le médecin de PMI. Comment les aider à faire évoluer les choses ?
Merci
Ci-dessous un extrait du livre Petit guide de l'allaitement pour la mère qui travaille : http://www.lllfrance.org/boutique/livres/petit-guide-de-lallaitement-pour-la-mère-qui-travaille-detail
Si l’on tire son lait au travail, il sera bon de disposer d’un réfrigérateur pour le stocker jusqu’à la fin de la journée de travail. À défaut, on pourra utiliser une glacière portative. Celle-ci sera bien utile également pour transporter le lait entre le travail et son domicile, ou entre le travail et le lieu d’accueil de l’enfant.
En effet, si l’on va soi-même chercher le bébé, il sera préférable de laisser le lait pour le lendemain chez la nounou ou à la crèche, plutôt que lui imposer un transport supplémentaire. Il existe également des sacs spéciaux pour les femmes qui travaillent et allaitent, permettant de transporter soit uniquement le lait, soit également le tire- lait. Le tire- lait Lactaline de chez Ameda est vendu dans une mallette dont le compartiment réfrigéré permet de garder le lait jusqu’à dix heures. Chez Medela, on trouve le sac City Style, fourni avec quatre biberons et un bloc réfrigérant, permettant, d’après le fabricant, la conservation du lait jusqu’à dix heures dans un environnement d’environ 25 degrés. Et Avent commercialise depuis longtemps un sac de voyage isotherme contenant son tire- lait manuel Isis avec des biberons de conservation. Cela dit, un sac isotherme ordinaire avec un pain de glace peut très bien convenir, et reviendra moins cher.
Bonjour
Je me permet de vous contacter car j'aimerais vous poser une question.
Je suis une jeune maman qui allaite a 100%
Je reprend le travaille bientôt , je me demandais comment faire pour transporter le lait tiré au travail, jusqu'à chez moi?
A quelle température ?
Quelles précautions prendre ?
En attente d'une réponse
Cordiallement
Pour poser une question, n'utilisez pas l'espace "Commentaires" ci-dessous, envoyez un mail à la boîte contact. Merci