Cet article est un peu un "manifeste" écrit par le Dr Sears, qu'il nous a semblé intéressant de mettre en ligne.
Cet article, il est vrai, ne cite pas ses sources, mais si vous allez ailleurs sur le site, vous verrez que, généralement, nous citons nos sources et notamment les études sur lesquelles nous nous appuyons.
En ce qui concerne la nocivité des pleurs, vous pouvez aller voir l'ouvrage Ne pleure plus bébé !, qui cite ses sources.
Voir aussi l'ouvrage de Carlos González, Serre-moi fort.
Serre-moi fort, comment élever vos enfants avec amour
auteur : Dr Carloz González Après nous avoir convaincu de lâcher prise sur ce que mangent nos enfants dans son splendide ouvrage " Mon Enfant ne mange pas" (La ligue La Leche), ce sont les préjugés et les attentes irréalistes concernant l’éducation .
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1- Les pleurs du bébé - le signal parfait.
Les scientifiques ont depuis longtemps émis l'idée que le son des pleurs du bébé a les trois caractéristiques du signal parfait :
- En premier, un signal parfait est automatique. Un nouveau-né crie par réflexe. Le nourrisson ressent un besoin qui va déclencher une inspiration d'air soudaine suivie d'une forte expulsion de cet air au travers des cordes vocales qui à leur tour vibrent pour produire le son que nous appelons "pleurs". Durant les premiers temps, le petit nourrisson ne pense pas "quelle sorte de son va mener à ce que l'on me nourrisse ?", il crie juste de manière automatique. De plus, ces pleurs sont facilement générés. Une fois que ses poumons sont remplis d'air, le nourrisson peut initier les pleurs avec très peu d'efforts.
- Deuxièmement, les pleurs sont adéquatement dérangeants : suffisamment stridents pour obtenir l'attention de celui ou celle qui s'en occupe, mais pas au point de lui faire vouloir échapper au son entièrement.
- Troisièmement, les pleurs peuvent se modifier au fur et à mesure que l'émetteur et le receveur apprennent à rendre le signal plus précis. Le signal émis par chaque bébé est unique. Les pleurs d'un bébé sont le langage du bébé, et chaque bébé pleure (crie) différemment. Les chercheurs qui s'intéressent à la voix appellent ces sons uniques les empreintes de pleurs, aussi uniques pour un bébé que ses empreintes digitales.
2. Répondre aux pleurs d'un bébé est biologiquement correct.
La mère est biologiquement programmée pour donner une réponse maternante aux pleurs du nouveau-né, et pas pour se restreindre. Des changements biologiques fascinants ont lieu dans le corps de la mère en réponse aux cris de son enfant. Lorsqu'elle entend son bébé pleurer, la circulation sanguine augmente dans les seins de la mère, s'accompagnant d'une impulsion biologique à "prendre dans ses bras et nourrir".
L'allaitement au sein lui-même provoque une décharge de prolactine, une hormone que nous supposons être la base biologique de ce que l'on appelle "l'intuition maternelle". L'ocytocine, l'hormone qui déclenche le reflexe d'éjection du lait, engendre aussi des sensations de relaxation et de plaisir, une manière plaisante de compenser la tension provoquée par les pleurs du bébé.
Ces sentiments vous aident à aimer votre bébé.
Mamans, écoutez les indices biologiques de votre corps quand votre bébé pleure plutôt que les donneurs de leçons qui vous disent de faire la sourde oreille. C'est facile pour eux de vous donner de tels conseils, ils ne sont pas biologiquement connectés à votre bébé. Rien ne se passe au niveau de leurs hormones lorsque votre bébé crie.
3. Ignorer ou répondre au signal des pleurs ?
Une fois que vous savez apprécier la valeur du signal des pleurs de votre bébé, ce qui importe c'est de savoir ce que vous en faites.
Vous avez deux options de base : ignorer ou répondre.
Ignorer les pleurs de votre bébé est en général une situation perdant-perdant. Le bébé complaisant abandonne et cesse de signaler, se renferme. Finalement, il se dit que pleurer ne vaut pas le coup, et conclue que c'est lui qui ne vaut pas le coup. Le bébé perd la motivation de communiquer avec ses parents, et les parents manquent une opportunité d'apprendre à connaître leur bébé. Tout le monde perd.
Un bébé avec une personnalité plus persistante - la plupart des bébés aux besoins intenses - n'abandonne pas si facilement. À la place, il crie de plus en plus fort, et c'est l'escalade dans l'intensité de son signal, le rendant de plus en plus dérangeant. Vous pourriez ignorer ce signal persistant de plusieurs manières.
- Vous pourriez attendre qu'il ait fini de pleurer, puis le prendre ensuite, afin qu'il ne pense pas que ce sont ses pleurs qui ont attiré votre attention. C'est en fait une sorte de lutte pour le pouvoir. Vous apprendriez au bébé que vous contrôlez les choses, mais aussi qu'il n'a pas la capacité à communiquer. Cela ferme la communication parent-enfant, et sur le long terme, tout le monde perd.
- Vous pourriez aussi vous désensibiliser complètement, jusqu'à ce que vous ne soyez plus du tout "dérangé" par les pleurs, et ainsi apprendre au bébé que l'on ne s'occupe de lui que si c'est "le bon moment". C'est une autre situation perdant-perdant. Le bébé n'obtient pas ce dont il a besoin, et les parents se retrouvent dans un état d'esprit qui ne leur permet pas de profiter de la personnalité unique de leur bébé.
- Vous pourriez aussi prendre votre bébé pour le calmer et le reposer ensuite parce que "ce n'est pas encore le bon moment pour le nourrir". Après tout, il doit apprendre à être heureux "indépendamment". Perdant-perdant encore une fois, il va se remettre à pleurer et vous vous sentirez en colère. Il va apprendre que ses tentatives de communication, bien qu'entendues, n'obtiennent pas la réponse adéquate, ce qui peut le mener à ne plus se faire confiance: "Peut-être qu'ils ont raison. Peut-être que je n'ai pas vraiment faim."
4. Soyez maternante.
L'autre option est de répondre promptement et de manière maternante. C'est gagnant-gagnant pour le bébé et pour la mère qui s'appliquent à mettre au point un système de communication qui les aide tous les deux.
La mère répond promptement et sensiblement, de telle sorte que le bébé sera moins désespéré la prochaine fois qu'il a besoin de quelque chose.
Le bébé apprend à "crier mieux", d'une manière moins dérangeante, puisqu'il sait que sa mère va venir. Les mères structurent l'environnement du bébé de façon à ce qu'il ait moins besoin de pleurer ; elle le garde proche d'elle si elle sait qu'il est fatigué et prêt à dormir.
La mère augmente aussi sa sensibilité aux pleurs, et ainsi leur donne la réponse adéquate. Une réponse rapide lorsque le bébé est jeune et est facilement déstabilisé ou lorsque le cri indique clairement qu'il y a danger ; une réponse moins rapide lorsque le bébé est plus âgé et commence à apprendre à régler certains désagréments de lui-même.
Répondre de manière appropriée aux pleurs de votre bébé est le premier et le plus difficile défi de communication auquel vous allez faire face en tant que mère. Vous ne maîtriserez ce système qu'après la répétition des milliers d'appels-réponses des premiers mois.
Si, initialement, vous considérez les pleurs du bébé comme un signal auquel on doit répondre et qui doit être évalué plutôt que comme une habitude malheureuse à perdre, vous vous ouvrez la possibilité de devenir experte pour tout ce qui concerne votre bébé.
Chaque signalétique mère-bébé est unique. Voilà pourquoi il est tellement de courte-vue de la part des "entraîneurs de pleurs" de prescrire une formule toute faite du genre "laissez-le pleurer 5 minutes la première nuit, 10 minutes la seconde", et ainsi de suite.
5. Ce n'est pas de votre faute si bébé pleure.
Parents, haut les cœurs ! Si vous réagissez bien à votre bébé et que vous essayez de le faire se sentir en sécurité dans ce nouveau monde, vous ne devez pas penser que c'est de votre faute si votre bébé pleure beaucoup. De même que ce n'est pas vous qui décidez que votre bébé arrête de pleurer.
Bien sûr, restez ouverts pour apprendre de nouvelles manières d'aider votre bébé (comme changer de régime alimentaire si besoin, une nouvelle manière de porter votre bébé...) et avertissez votre médecin si vous suspectez une cause physique derrière les pleurs. Mais il y aura des moments où vous ne saurez pas pourquoi votre bébé pleure, vous vous demanderez si le bébé lui-même le sait. Il y a des fois où le bébé peut simplement avoir envie de pleurer, ne vous sentez pas désespéré si aucun de vos remèdes habituels ne marche.
C'est un fait dans la vie de nouveaux parents : bien que les bébés pleurent pour exprimer un besoin, leur manière de pleurer dépend aussi de leur propre tempérament. Ne prenez pas les pleurs de votre bébé pour une attaque contre vous. Votre boulot est de créer un environnement positif qui fera décroître le besoin de pleurer du bébé, d'offrir des bras aimants et relaxés pour que le bébé ne pleure pas tout seul, et de pousser comme vous le pouvez le travail de détective qui consiste à chercher pourquoi votre bébé pleure et de quelle manière vous pouvez l'aider. Le reste, c'est le bébé qui décide.
"Lorsque je me sentais déstabilisée dans mon maternage, je demandais à une mère calme et raisonnée, impartiale, d'observer comment je me comportais avec mon bébé, un jour typique, chez moi. Bien que je sache que je suis l'expert en ce qui concerne mon propre bébé, parfois c'est difficile d'être objective, et la voix de l'expérience peut apporter de l'aide."
6. Ce que la recherche nous apprend.
Les chercheures Sylvia Bell et Mary Ainsworth ont mené des études dans les années 1970 qui auraient dû mettre à l'index et pour de bon les théories sur les enfants gâtés. (Il est intéressant que jusqu'à ce moment-là, les auteurs qui se sont intéressés au développement de l'enfant et qui prêchaient le "laissez-les pleurer" étaient presque tous des hommes. Il a fallu que des femmes chercheures commencent à rectifier le tir.)
Ces chercheures ont étudié deux groupes de couples mère-nourrisson. Le groupe 1 était constitué de mères donnant des réponses promptes et maternantes aux pleurs de leur enfant. Le groupe 2 était constitué de mères plus restreintes dans leur réponse. Elles ont trouvé que les enfants du groupe 1, auxquels les mères avaient répondu tôt et de manière plus maternante, étaient moins portés à utiliser les pleurs comme moyen de communication lorsqu'ils avaient 1 an. Ces enfants semblaient plus sûrement attachés à leur mère et avaient développé de meilleurs talents de communication, devenant moins pleurnichards et manipulateurs.
Jusqu'à cette époque, on avait fait croire aux parents que s'ils prenaient leur bébé dans les bras chaque fois qu'il pleurait, il n'apprendrait jamais à se calmer et deviendrait encore plus exigeant.
D'autres études ont été menées pour définitivement abattre les théories sur les enfants gâtés, montrant que les bébés dont les pleurs ne recevaient pas de réponse prompte se mettaient à pleurer plus, plus longtemps, et d'une manière plus dérangeante.
Dans une étude qui comparait deux groupes de bébés en pleurs, dans l'un des groupes, les nourrissons recevaient une réponse immédiate et maternante, tandis que dans l'autre groupe, on laissait les enfants pleurer. Chez les bébés dont les pleurs recevaient une attention sensible, ceux-ci diminuaient de 70 %. Les bébés qu'on laissait pleurer, par contre, ne réduisaient pas leurs pleurs.
La recherche a montré que les bébés dont les pleurs étaient entendus et auxquels on répondait, apprenaient à "pleurer mieux", tandis que les bébés qui étaient le produit d'un style de maternage plus restreint apprenaient à "pleurer plus fort". Il est intéressant de noter que ces études ont montré des différences non seulement dans la manière de communiquer des bébés avec leurs parents en fonction des réponses qu'ils obtenaient à leurs cris, mais aussi des différences au niveau des mères.
Les études ont montré que les mères qui donnaient une réponse plus restreinte et moins maternante, devenaient graduellement insensibles aux pleurs de leur bébé, et cette insensibilité se propageait à d'autres aspects de leur relation parent-enfant. La recherche a montré que laisser un bébé pleurer gâte toute la famille.
7. Pleurer n'est pas "bon pour les poumons du bébé".
Un des exemples les plus ridicules du folklore médical est le dicton "laissez-le pleurer, c'est bon pour ses poumons".
À la fin des années 70, la recherche a montré que les bébés qu'on laissait pleurer avaient des rythmes cardiaques qui atteignaient des niveaux inquiétants et que cela abaissait le taux d'oxygène dans leur sang
Quand les pleurs de ces bébés étaient calmés, leur système cardiovasculaire retournait rapidement à la normale, montrant à quel point les bébés reconnaissaient rapidement l'état de bien-être au niveau physiologique.
Si les pleurs du bébé ne sont pas calmés, il est dans une détresse aussi bien physiologique que psychologique.
La croyance erronée comme quoi pleurer est sain, survit encore aujourd'hui dans les échelles du score d'Apgar, une sorte de test que les médecins utilisent pour évaluer rapidement l'état d'un nouveau-né les premières minutes après sa naissance. Les bébés obtiennent deux points supplémentaires pour "cris vigoureux".
Je me souviens avoir réfléchi sur ce concept au milieu des années 70 alors que j'étais directeur d'une pouponnière dans un hôpital universitaire, avant même de devenir le père d'un bébé aux besoins intenses, ce qui a fait de moi un ferme opposant du "laissez-les pleurer". Il me semblait que donner des points pour des cris était insensé physiologiquement.
Le nouveau-né dans un état de veille calme, respirant normalement, et en fait plus rose que l'enfant qui pleure, perdait des points au score d'Apgar. Ça me surprend toujours que le plus intrigant des sons humains, les pleurs du bébé, soit encore aussi incompris.
Site Internet de l'auteur : http://www.askdrsears.com
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Que faire quand bébé pleure ?
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Tant mieux si cela a fonctionné pour vous, mais vous comprendrez qu'Aletha Solter n'est pas vraiment notre tasse de thé, à LLL.
https://www.lllfrance.org/vous-informer/fonds-documentaire/allaiter-aujourd-hui-extraits/1178-13-les-bebes-doivent-ils-pleurer
Ecrit en 1992, mais les bébés n'ont pas changé depuis...
Il serait intéressant dans un tel article de parler du besoin de pleurer de l'enfant comme besoin à part entière, et non seulement comme signal de faim ou autre... Qu'un enfant a besoin qu'on le laisse pleurer pour décharger ses tensions. De le laisser pleurer en lui apportant écoute, soutien et sécurité, en le tenant tendrement dans nos bras... De parler de la différence entre laisser pleurer un bébé seul en ignorant ses pleurs, et de laisser pleurer un bébé avec présence et en l'encourageant à pleurer.
De ne pas réagir à ses pleurs en faisant diversion : donner le sein, bercer, bouger, faire coucou, chanter, balader... autant de moyens qui coupent les pleurs de l'enfant alors qu'il a besoin de pleurer pour se décharger des tensions émotionnelles qui sont en lui. Que lorsqu'un bébé pleure de pleurs de décharge, ce n'est pas qu'il va mal, c'est qu'il est en train de se faire du bien. Même s'il avait besoin de quelque chose (de téter par exemple), il se peut qu'il ait besoin de pleurer avant de prendre le sein une fois la maman présente. Et qu'à l'inverse l'arrêt des pleurs n'est pas synonyme d'aller mieux s'il n'a pas pu tout laisser sortir, car alors les tensions restent.
Les premières semaines, notre fille pleurait en fin de journée, ça pouvait durer des heures... elle ne s'arrêtait de pleurer que lorsqu'on marchait avec elle, ou qu'on faisait du ballon. On était crevés. Alors on se relayait, on dormait à tour de rôle... Puis on s'est interrogés, ça commençait à ne plus avoir trop de sens et notre stratégie était bien fatigante... On nous a alors informés de l'utilité d'accueillir les pleurs de décharge.
Cela nous a changé la vie d'apprendre tout ça. Ça nous a permis d'entrer dans une réelle écoute de notre enfant dans ses moments de pleurs. Et oui elle pleure, mais de moins en moins depuis sa naissance, maintenant c'est de temps en temps, certains soirs, et elle seule sait lorsqu'elle a besoin de pleurer. On a appris à lui faire confiance. Et à se sentir confiants et paisibles pendant ses pleurs. A l'encourager, à l'écouter. Cela n'a pas été facile pour nous deux : lorsque nos pleurs n'ont pas été écoutés étant enfant, ça demande un petit travail intérieur que de se sentir bien avec les pleurs d'un bébé !
A ce sujet je recommande le livre d'Aletha Solther, "mon bébé comprend tout"
Merci pour tous les bons conseils "sensés" de la Leche, ils nous ont bien servi lors de l'allaitement ! Nous n'avons pas laissé pleurer notre fils, étant rassurés par nos diverses lectures. Pour cela, il faut être prêts à changer toutes les représentations données par son entourage, parler au bébé et c'est l'exemple du témoignage de Migeon qui peut être donné ! Ne pas laisser pleurer son enfant , c'est aussi lui parler et le rassurer ... Notre fils a pleuré oui, mais il me semble beaucoup moins que d'autres et celui-ci a grandi, rassuré et confiant. Il a aujourd'hui 17 ans, c'est un garçon très calme, gentil, sociable et posé. A réfléchir !
C'est un article très intéressant et qui, dans une certaine mesure révèle des éléments que l'on pourrait dire vrai.
Toutefois, à la lecture de de certains commentaires, il apparait dogmatique et subrepticement accusateur, rendant coupable les parents ayant choisi d'ignorer les pleurs du bébé comme solution.
Ce que je pense, et finalement l'article l'évoque (et se contredit) : il fait écouter son bébé et non les pseudos-spécialistes de l'éducation. Chaque bébé est unique et réagi différemment à l'absence/présence de sa mère. Même si globalement les mêmes besoins se retrouvent chez tous, l'expression de ces derniers peut légèrement différer. Les parents, leur état d'esprit, leur investissement à l'endroit du bébé, l'attention plus ou moins importante forge aussi la personnalité du bébé et sa manière d'appréhender le monde, les choses, son environnement familiale. La vérité d'une mère et de son bébé n'est pas celle de tous.
Il reste que, à un age si peu avancé, il est important que des réponses rapides soient données afin que bébé pose des fondations basée sur la confiance et l'optimisme quant à ses appels.
Je trouve ce que vous dites d'une évidence à couper le soufle, notre culture occidentale qui pousse à l'individualisme est térrifiante, cela nous mène à être toujours dans la compétition, en tous cas merci pour votre site,
mickael.
Le "bien être" de l'ocytocyne n'existe pas.... Ca fait mal, ca fatigue c'est tout.
C'est sur que j'ai envie d'apprendre a connaitre un vuvuzella... Ouais super.
Completement d'accord avec Migeon. Et vous êtes censés promouvoir l'allaitement maternel... J'ai des jumeaux de 3 mois qui dorment 12h par nuit, dans leur lit. Ne sont pas allaités, ont des horaires de repas et oui parfois attendent et pleurent quand c'est pas leur tour. Parce qu'on peut pas tout le temps faire autrement. Et même on les trimballent en poussette. Ouah quels mauvais parents nous sommes ! Au final ce sont des enfants patients, calmes, sereins, sociables, souriants. Nous sommes à l'écoute de tous leurs besoins et les entourons d'amour mais nous ne sommes pas dans la fusion que vous prescrivez. Je vois bcp d'enfants maternés de manière proximale autour de nous. A deux ans ils ne savent pas dormir seuls, n'ont aucun horaire, crient pour s'exprimer, ne supportent aucune frustration (donner le sein pendant le change pour que l'enfant se tienne un minimum tranquille wtf ?) et les parents sont épuisés. Je ne regrette pas une seconde notre choix et trouve bien dommage que ceux qui sont là pour promouvoir l'allaitement maternel sont si partisans dans leur approche globale. C'est carrément contre productif.
bonjour,
Ma fille a 3 semaines, je l'allaite et depuis sa naissance elle a un fort besoin de succion. Déjà en salle d'accouchement elle prenait son pouce, même si aujourd'hui elle ne parvient pas toujours à le trouver.
Quand je l'allaite elle s'endort aussitôt et se réveille si je la dépose dans son berceau ou si elle a été réveillée par un rot ou une selle. Elle ne parviendra a se rendormir que si je lui propose le sein ou une tetine, elle cherche systématiquement quelque chose a mettre dans sa bouche a chaque réveil.
Me conseillez vous de systématiquement lui proposer le sein à chaque réveil ou puis je lui proposer une tétine? c'est vrai que la tétine me dépanne bien dans certaines situations même si je n'ai pas envie qu'elle s'habitue a avoir une tétine.
Article qui n'a aucune mesure et c'est en cela qu'il est inutile et dangereux à l'égard des jeunes parents.
J'ai passé près de 8 mois sans dormir la nuit, car mon bébé ne dormait que bercer dans mes bras (donc debout à marcher dans le salon). Au final après avoir vu 2 ostéo, 2 pédiatres, des psys et tout on l'a laissé dans son lit en revenant le voir toutes les 5mins en lui disant "non maman ne va pas te bercer, maman va dormir". Et il s'est endormi, et depuis je dors, et je vis.
À cause de sites comme le vôtre, des parents se brûlent la santé ne voulant pas laisser leur bébé une seconde pour ne pas être de "mauvais" parents.
Je rigole de commentaires du style "mon bébé a 2 mois et je ne l'ai jamais laissé pleurer". À 2 mois c'est facile, on en reparle si votre bébé se réveille toujours toutes les 1 ou 2h à 6, 9 ou 12 mois !
Les parents sont des êtres humains aussi, qui doivent avant tout pensé à leur survie.
Après un petit coup de blues suite à des pleurs intenses de notre bébé (de 15 jours), nous nous sentons bien réconfortés à la lecture de cet article. Nous avons persévéré dans l'écoute de notre bébé en se passant aussi le relai pour garder une disponibilité et rester à son écoute. merci
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