Allaiter aujourd'hui n° 114, janvier-février-mars 2018.
On le sait, l’allaitement est loin d’être toujours un long fleuve tranquille.
Les débuts notamment peuvent être assez chaotiques : bébé qui a du mal à prendre le sein, bébé trop somnolent, crevasses, engorgements…
Certaines situations présentent aussi des défis particuliers : allaiter après une césarienne, allaiter des multiples, allaiter un bébé prématuré…
Et au fil du temps, on peut connaître candidose, canal lactifère bouché, mastite…
À tous ces problèmes, nous avons consacré des numéros d’Allaiter aujourd’hui.
Nous avons également abordé le problème des maladies de la mère et/ou de l’enfant.
Alors, en quoi les difficultés particulières dont on va parler ici sont-elles plus « particulières » que les autres ?
Elles le sont parce qu’elles n’avaient encore jamais été abordées en tant que telles dans la revue (sauf en ce qui concerne les freins).
Elles le sont parce que pour la plupart, on n’en parle que depuis récemment.
Elles le sont parce que même si, dans certains cas, le bon diagnostic et le bon traitement changent radicalement la donne et qu’alors, le paysage s’éclaire tout d’un coup, dans beaucoup d’autres, le diagnostic n’arrive qu’au bout de longs mois, voire années, de souffrances ; ou bien, malgré le diagnostic, le traitement n’améliore pas les choses tant que ça ; ou bien, il n’y a tout simplement pas vraiment de traitement.
Ces difficultés particulières peuvent venir de la mère. Elles peuvent venir de l’enfant. Et dans certains cas, elles peuvent venir des deux…
Les histoires que vous allez lire sont longues, parce que oui, ces choses durent.
Elles sont éprouvantes, et l’on comprend qu’elles puissent susciter l’incompréhension de l’entourage, qui ne comprend pas pourquoi la mère s’obstine à allaiter dans de telles difficultés.
Voyez-les pour ce qu’elles sont : un hymne au courage et à la ténacité de toutes ces mères déterminées à donner à leurs enfants, en dépit de tout, ce qu’elles savent être le meilleur pour eux.
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