FEUILLET DE LA LECHE LEAGUE FRANCE
Déjà deux semaines, puis trois, puis six, puis deux mois - les jeunes mères notent les points de repère de la vie de leur nouveau-né. Les bébés poussent et changent et ces semaines, ces mois, vont passer très vite, trop vite...
C'est du moins ce qu'une mère s'entend dire de tous côtés. Est-ce vrai ?
On a souvent tendance à perdre la notion du temps lorsqu'on a un bébé. Vous avez dû croiser, au supermarché ou ailleurs, des femmes d'un certain âge qui s'extasient devant votre adorable chérubin et soupirent que "les enfants grandissent trop vite". Et pourtant, certaines journées (et certaines nuits !) vous ont probablement paru ne jamais devoir finir. Quant à l'époque où vous n'aviez pas encore d'enfant, elle vous semble trop éloignée pour pouvoir seulement vous en souvenir ! D'autres journées, en revanche, ne sont pas assez longues, et vous rêvez d'y ajouter quelques heures pour réussir enfin à faire quelque chose.
S'occuper d'un bébé demande énormément de temps. Un nourrisson qui, par exemple, a besoin de huit tétées d'une demi-heure prend déjà quatre heures du temps de sa mère rien que pour se nourrir. Si vous ajoutez à cela le temps consacré à le réconforter, à le bercer, à le changer, à l'habiller, à jouer avec lui et à essayer de l'endormir, il devient évident que la journée d'une mère fait largement huit heures. Les premières six ou huit semaines sont souvent vécues de façon particulièrement intense, donnant l'impression de n'avoir pas le temps de souffler, et voilà que bébé atteint trois ou quatre mois et bien des mères découvrent avec surprise que leur vie n'a toujours pas repris son cours "normal".
Que faire quand vous vous sentez frustrée ? Quand vous avez l'impression que vous ne pourrez jamais terminer la vaisselle de la veille, et ne parlons pas de la lecture de vos mails, parce que bébé a faim ou a besoin d'être changé et qu'il hurle dès que vous le posez ? Quand il n'est que 9 h 30 et que non seulement bébé vient de régurgiter sur sa dernière tenue propre mais qu'il demande à téter pour la énième fois depuis le matin ? Quand une semaine entière passe sans que vous ayez l'impression d'avoir pu accomplir une seule tâche un peu "importante" ?
L'allaitement impliquant une proximité importante avec bébé, il est tentant de le rendre responsable de cette sensation de ne pouvoir rien faire. Certaines mères sont tentées de sevrer leur bébé et de lui donner des biberons vers l'âge de trois ou quatre mois parce qu'elles pensent que le moment est venu de reprendre une vie normale. Mais, avant de vous décider pour cette solution, prenez le temps de vous poser quelques questions.
Quels résultats vais-je obtenir en sevrant mon bébé ? Aura-t-il moins besoin de moi ? Les besoins de votre bébé ne vont pas disparaître parce que vous aurez substitué le biberon au sein. En fait, il peut même avoir encore plus besoin de vous pour l'aider à passer ce cap.
Le fait de sevrer va-t-il me faciliter la vie ? Il faudra vous en remettre au biberon et au lait artificiel. Il vous faudra prévoir le moment où votre bébé aura faim, préparer les biberons, les nettoyer ensuite et emporter assez de lait en poudre et de bouteilles d’eau lorsque vous sortirez. Les biberons devront être préparés puis éventuellement réchauffés. Sur ce point, les recommandations diffèrent. L’ANSES, dans un rapport de 2006 et un article actualisé en juin 2016, indique qu’"Il n'est pas indispensable de réchauffer le biberon avant de le donner, sauf s'il a été conservé au réfrigérateur [...] Une fois réchauffé, le biberon doit être consommé dans un délai d'une demi-heure pour éviter le développement des microbes éventuels". L’OMS estime quant à elle dans un document de 2007 intitulé "Préparation, conservation et manipulation dans de bonnes conditions des préparations en poudre pour nourrissons" que "les PPN ne sont pas des produits stériles et peuvent être contaminés par des agents pathogènes susceptibles de provoquer des maladies graves. Une préparation et une manipulation correctes permettent de réduire le risque de maladie". Elle recommande ainsi de faire bouillir l’eau (même en bouteille) qui servira à reconstituer la préparation, puis de la laisser refroidir à une température qui ne soit pas sous 70° pour y ajouter la poudre. Une fois le mélange réalisé, le biberon est rapidement refroidi jusqu’à une température qui permette de le donner à l’enfant.
Vous aurez quand même envie de tenir et de câliner votre bébé tout en lui donnant le biberon de la même façon que lorsque vous l'allaitiez. Et les autres membres de la famille qui se proposent de donner le biberon à l’occasion ne seront pas toujours là !
Est-ce la meilleure chose pour mon bébé ? Le lait maternel est l'aliment le plus adapté à votre bébé et il le restera aussi longtemps que votre enfant sera allaité, complété au fur et à mesure par des aliments solides lorsqu'il montrera son intérêt et sa capacité à en manger. L'allaitement donne un sentiment de sécurité au nourrisson. C'est aussi une garantie que les mères passeront beaucoup de temps avec leur bébé, répondant ainsi à ses besoins de proximité et de réconfort.
Y a-t-il d'autres choses que je pourrais faire pour avoir l'impression de mieux maîtriser ma vie ? Nous savons qu'un enfant se développe bien lorsque sa mère est heureuse. Un peu d'imagination pour chercher des solutions neuves, un peu de prévoyance et le désir d'essayer ces solutions peuvent vous aider à répondre aux besoins de tous, y compris les vôtres.
Prenez un peu de temps pour réfléchir au métier de parent. Ce n'est pas un métier facile. Le rôle de parent dans la réalité coïncide rarement avec l'image que vous vous en faisiez avant la naissance. Quelle femme enceinte ne s'est pas imaginé qu'elle allait enfin pouvoir lire, poursuivre une nouvelle activité de façon régulière ou trouver le temps de faire du sport pendant que son bébé dormirait calmement au premier étage ?
Une mère qui travaille à plein temps jusqu'à la naissance de son bébé pense qu'elle aura du temps libre à profusion lorsqu'elle aura quitté son travail pour s'occuper elle-même de son bébé.
En fait, le maternage est très différent de la plupart des activités extérieures, qui sont le plus souvent tournées vers des objectifs à atteindre. Même des métiers routiniers et répétitifs sont récompensés par un salaire qui peut être considéré comme un but en lui-même. Une grande partie de la frustration ressentie par les mères qui ont l'impression de n'arriver à rien vient de la nature même des tâches qu'elles doivent accomplir pour s'occuper d'un bébé, de jeunes enfants ou des activités quotidiennes à la maison.
Le fait de passer d'une activité rémunératrice à un "emploi" intense et sous-valorisé de femme au foyer 24 h sur 24 risque de ne pas faciliter l'adaptation au rôle de parent. En effet, une mère effectue une multitude de petites tâches – nourrir, laver, enseigner, jouer – qui se répètent plusieurs fois au cours d'une même journée. On a rarement l'impression d'avoir accompli quoi que ce soit lorsque le panier à linge est déjà rempli alors que l'on n'a pas encore eu le temps de ranger les vêtements propres (et beaucoup de mères sont réellement surprises de découvrir le nombre de lessives que peut occasionner un bébé).
La plupart des tâches réalisées par une mère ne sont pas tangibles : il lui est donc difficile de prendre la mesure de tout ce qu'elle peut faire. Le temps que vous passez avec votre bébé maintenant, en l'aidant à se sentir satisfait et heureux, l'aidera à devenir plus tard un adulte heureux et autonome. Quand votre bébé vous fait savoir qu'il a besoin de téter et que vous allez vous installer aussitôt pour lui donner le sein, vous contribuez à lui faire prendre confiance en lui et à se sentir important. Vous lui donnez une bonne image de lui-même tout en nourrissant son corps qui grandit.
On ne peut pas diminuer les besoins d'un bébé et il faut du temps pour y répondre. Mais il existe des moyens de se prémunir contre le sentiment de frustration et l'impression de ne rien pouvoir accomplir.
Voici quelques suggestions qui vous aideront à vous valoriser en tant que mère :
- N'ayez pas peur de reconnaître que, grâce à vous, un certain nombre de choses se passent bien. Quand les gens vous complimentent sur la bonne santé et sur l'heureuse disposition de votre bébé, souriez sans arrière-pensée, remerciez-les et rappelez-vous que c'est l’attention que vous portez à votre bébé qui le rend heureux. À d'autres moments, lorsque bébé hurle dans un grand magasin, soyez fière qu'il puisse vous communiquer ses besoins et qu'il vous fasse confiance pour les satisfaire.
- Organisez vos journées. Décidez de quelque chose de particulier à faire ou d'un endroit où aller chaque jour. Établissez des listes de ce que vous voulez faire et appréciez le plaisir que vous éprouvez à barrer, au fur et à mesure de leur réalisation, les différentes composantes de votre liste.
- Planifiez les courses à un moment où bébé est le moins susceptible d'être grognon et n'essayez pas de les faire toutes en une seule après-midi : vous éviterez ainsi de fatiguer votre bébé à force de le traîner d'un endroit à un autre, et vous pourrez sortir de chez vous plus souvent. Un changement de décor peut remonter votre moral.
- Commencez des choses que vous êtes sûre de terminer. Ce n'est pas le moment d'entreprendre de grands projets qui en resteront là et vous rappelleront constamment que vous ne les avez toujours pas achevés. Des tâches simples et d'exécution rapide vous donneront un sentiment d'accomplissement parce que vous pourrez les réaliser dans le laps de temps dont vous disposez.
- Si votre passe-temps est la peinture par exemple, ne commencez pas une œuvre qui vous demandera plusieurs heures de concentration. Essayez de faire de petits tableaux et cadres qui peuvent être terminés en une heure ou deux. Mettez-les de côté pour en faire de petits cadeaux au moment des fêtes, et vous vous sentirez encore plus satisfaite de vous-même.
- Si vous aimez faire de la pâtisserie, évitez de vous lancer dans un gâteau à la crème compliqué nécessitant de nombreux ingrédients. À la place, réalisez une recette rapide que vous pourrez mettre au four avant le réveil du bébé.
- Si vous ne trouvez plus le temps d'appeler vos proches, vous pouvez envoyer des petits sms (messages) courts avec une belle photo de votre bébé, ou alors profiter des offres en ligne pour imprimer de belles photos de votre petit bout et les envoyer à votre entourage qui sera ravi de voir comme il grandit.
- Fractionnez les grands travaux de nettoyage. Ne décidez pas de laver tous les placards de la cuisine ou de faire toutes les vitres en une seule matinée. Vous serez certainement interrompue, et rien ne sera fait. Donnez-vous comme objectif de laver un placard ou une fenêtre tous les matins de la semaine. Vous éprouverez ainsi plusieurs fois le sentiment d'avoir mené une tâche à bien.
- Faites-vous aider. Vous pouvez entreprendre un gros travail avec l'aide d'une amie, de votre partenaire, de votre mère ou de quelqu'un qui ne demande qu'à vous aider et qui apprécie votre bébé. Avec deux personnes ou plus au travail, l'une peut tenir le bébé et le distraire pendant que l'autre continue à s'activer. Comme dit le dicton, "l'union fait la force". Même si cela prend plus de temps parce qu'il faut s'occuper de bébé, cela peut être amusant de travailler à plusieurs.
- Réservez les travaux et les loisirs qui nécessitent une grande concentration pour l'heure de la sieste. Lorsque le moment de la sieste arrive (passées les premières semaines où tout repos est bon à prendre), faites tout de suite les deux ou trois choses qui vous semblent prioritaires.
Il peut être amusant de réaliser le reste des tâches avec votre bébé. Portez votre bébé dans un porte-bébé ou une écharpe, ou mettez-le sur un tapis ou une couverture de façon à ce qu'il puisse vous voir pendant que vous travaillez. Parlez-lui, racontez-lui tout ce que vous êtes en train de faire.
Allaiter vous permet de vous relaxer plusieurs fois par jour. Utilisez ces moments pour vous remonter le moral. Vous pouvez lire un livre ou un magazine, écouter de la musique, câliner ou jouer avec un enfant plus grand et même écrire ou regarder une série tout en allaitant votre bébé.
Arriver à faire quoi que ce soit peut être un vrai défi lorsque vous vous occupez d'un bébé. Il vous faudra acquérir une certaine souplesse, être désireuse de changer votre façon de vivre et prête à privilégier les besoins de votre enfant. Être parent apporte certes des profondeurs insoupçonnées d'amour et d'émerveillement, mais exige beaucoup en retour. Rappelez-vous aussi que, même si vous avez l'impression de ne rien faire, vous êtes en train d'accomplir la tâche la plus importante : aider un être humain à grandir et à apprendre à aimer, à être confiant et heureux.
Votre enfant ne restera bébé que très peu de temps. Au cours des deux ou trois prochaines années, vous le verrez peu à peu devenir de plus en plus autonome. Aujourd'hui, vous le calmez en le berçant et en lui donnant le sein. D'ici un an, vous pourrez le distraire avec des livres d'images, et dans deux ans, il vous fera ses premiers dessins. Plus tard, lorsque vous pourrez regarder en arrière, ces quelques années vous apparaîtront telles qu'elles l'ont été en réalité : une toute petite partie de votre vie. Toutes les choses que vous n’avez pas réussi à faire ne seront pas les souvenirs que vous conserverez de ces mois-là. Vous vous rappellerez la sensation éprouvée en tenant votre bébé dans vos bras, la caresse de votre joue sur sa petite tête, les moments passés à l'allaiter au cœur de la nuit. Bâtir de tels souvenirs prend certainement beaucoup de temps chaque jour, mais c'est du temps bien employé. Les souvenirs durent une vie entière.
D’après Gwen Gotsch
Idées lecture
- AA 19 : La confiance en soi
- AA 41 : Soutenir les mères qui allaitent, le rôle des groupes de mères
- AA 103 : Tout ce qu'on ne sait pas avant d'avoir un enfant
- AA 115 : Prendre soin de soi quand on allaite
- AA 117 : Le b.a.-ba de l'allaitement
- DA 64 : A quoi s’attendre pendant la première semaine post-partum ?
- Feuillet LLL France : Allaitement : à la demande ? aux signes d'éveil ?
© LLL France
Peut être reproduit, imprimé ou diffusé à condition de mentionner la provenance de ce texte.
Révisé décembre 2021
Merci pour cette article qui m’a fait réfléchir après une journée couverte de lait, ou le restaurant entre amis s’est terminé en allaitement dans la voiture avec bébé qui se tortille dans tous les sens avant de faire ses besoins débordants partout. Tenter d’aller à la messe pour ne rien pouvoir écouter devant les cris de son bébé, un second change entier du chérubin devant une couche débordante et pour finir un allaitement dans le froid hivernal de la voiture avant de rentrer… merci de nous faire penser aux solutions devant toutes ces situations parfois usantes pour les nerfs, le corps et les relations sociales.
Maman d'un bébé qui aura un mois dans trois jours, je me reconnais également dans cet article. Je suis une personne que l'on décrit comme organisée et productive. Depuis sa naissance, il n'est pas rare qu'une lessive soit froissée parce qu'il m'a fallu plusieurs heures avant de trouver le temps de l'étendre, de manger froid parce que bébé a débuté une tétée de quarante minutes alors que nous passions à table, de ne pas passer l'aspirateur pendant un jour ou deux alors qu'il était passé une à deux fois par jour... Mon mari est très présent et me soulagerait volontiers de ces tâches mais j'ai besoin de garder des activités ''pour la maison''. C'est un vrai exercice de lâcher-prise. Si je suis reconnaissante d'avoir l'opportunité de vivre au rythme de bébé actuellement, je m'interroge en revanche - avec beaucoup d'avance - sur l'organisation avec un deuxième enfant. Il est ''facile'' de vivre au rythme de bébé quand on est primipare, je le visualise difficilement avec un deuxième enfant même si je sais cela possible. Ça sera une question à régler en temps utile :-)
Comme c'est bien écrit et réellement vécu!
Mais rassurons nous tout ce que nous donnons à nos petits et grands bébés est utile car leur développement et leur plénitude en dépendent. C'est de l'amour et du temps d'épanouissement pour eux mais aussi un accomplissement pour nous. Allaiter nécessité de la disponibilité et du don de soi! Quand l'heure sera venue je reprendrai mon activité professionnelle où le don de soi est bien plus éloigné du contact direct offert par l'allaitement... Merci beaucoup pour cette lecture qui nous rassure... Oui l'imprévu de la demande de notre bébé interromp nos prévisions d'activités mais quelle fierté de le comprendre et le contenter !
Bon allaitement à toutes
Oui, c'est assez normal. Peut-être que si votre fille gardait son bébé preès d'elle, que ce soit dans le lit ou en portage la journée, au lieu d'essayer de la coucher dans son berceau, votre petite-fille dormirait plus, et votre fille serait moins fatiguée. Beaucoup de bébés détestent être "posés" et se réveillent systématiquement quand on le fait...
S'il y a des réunions LLL dans son coin, invitez votre fille à s'y rendre, elle y rencontrera d'autres mères avec leurs bébés et pourra échanger avec elles. Cela fait du bien !
Bonjour,
ma fille a une petite fille de 9 semaines, elle l'allaite et est épuisée.
la petite ne dort pas la nuit, le jour même si elle es très fatiguée, elle résiste.
les têtées peuvent durer jusqu'à 4 h, car quand la petite a fini de manger elle tête encore pour le besoin de sucion, dès que ma fille veut la mettre dans le lit, elle se réveille et hurle.
sa mère doit toujours être présente à ses yeux et s'occuper d'elle.
Je lui ai acheté une sucette mais elle n'aime pas beaucoup cela !
tout cela est il normal et cela va durer encore longtemps ?
La petite n'a t elle pas pris déjà le dessus ?
Cordialement
Merci pour cet article qui met du baume au coeur. On se sent moins seule face à ce choix d'allaiter, de lever le pied professionnellement pour être disponible pour son petit et le reste de la fratrie, et ce sentiment permanent (entretenu par certains hommes) que l'on n'a "rien fait" de la journée.....merci
Je suis tout émue de lire cet article qui décrit parfaitement ce que je ressens. Je me sens moins coupable et plus rassurée.
Un grand merci à vous.
Un article plein de douceur et d'amour ...
J'ai adoré le dernier paragraphe que j'ai partagé via mon Facebook ...
Merci .... depuis la lecture de ce texte, à chacuns de mes doutes je repense à vos Doux mots et je reprend confiance et courage ...
Merci pour cet article. Je me reconnais tout à fait. Je suis maman d'un bébé de 7 semaines qui est arrivé 5 jours après notre déménagement. Et avec toutes les démarches que cela implique j'ai toujours l'impression qu'il ne me laisse pas assez de temps libre. Article lu avec bébé au sein, la machine à laver qui tourne et l'aspirateur abandonné au milieu du salon.
Merci pour cet article réconfortant
Pour poser une question, n'utilisez pas l'espace "Commentaires" ci-dessous, envoyez un mail à la boîte contact. Merci