Dossier paru dans le n° 79 d'Allaiter aujourd'hui, LLL France, 2009
Quand on parle d’arrêter l’allaitement, il est rare qu’on prenne en compte les sentiments de la mère. Sauf pour l’accuser de vouloir le prolonger « pour son plaisir », sans tenir compte du désir de l'enfant… Pourtant, l’allaitement est bien une relation à deux, particulièrement intime qui plus est. Il est donc inévitable que son arrêt provoque chez l’un comme chez l’autre des sentiments, des émotions, des réactions. Qui peuvent être très variables selon les femmes, et surtout selon le moment et les modalités de l’arrêt : précoce ou tardif, voulu ou non voulu, brutal ou progressif…
Arrêts précoces
Chez nous, beaucoup d’allaitements s’arrêtent alors qu’ils viennent à peine de commencer : parce que la mère a mal aux mamelons, a des crevasses, parce que le bébé ne tète pas bien ou ne tète pas du tout, parce qu’il ne prend pas de poids, etc. Comme on le sait, la plupart de ces problèmes de démarrage sont dus à un manque d’informations correctes et de soutien adéquat.
Si la mère ne cherche pas ou ne trouve pas ces informations et ce soutien, elle va le plus souvent arrêter l’allaitement dans les jours qui suivent son retour de la maternité.
Ses sentiments à ce moment-là seront généralement un mélange de sentiment d’échec (« je n’y suis pas arrivée »), de culpabilité (car l’information selon laquelle le lait maternel est ce qu’il y a de mieux pour le bébé est maintenant largement répandue), de dévalorisation (« mon corps n’est pas capable », encore accentué si l’accouchement lui aussi n’a pas été à la hauteur de ses espérances), mais en même temps peut-être aussi de soulagement à l’idée de ne plus avoir à batailler avec la douleur ou un bébé non coopératif (« quand je suis passée au biberon, ça a été beaucoup mieux »). Si la mère ne prend pas conscience que les choses auraient pu se passer autrement avec de l’information et du soutien, elle va penser que l’allaitement n’est « pas pour elle », et elle n’essaiera même pas d’allaiter les enfants suivants.
D’autres s’en rendront compte mais, voulant faire « tout pareil » pour tous leurs enfants, renonceront aussi à l’allaitement.
D’autres enfin, avec de l’information et du soutien, réussiront à allaiter. Vivant alors de l’intérieur la différence entre le biberon et le sein, elles auront peut-être le regret de ne pas avoir réussi pour l’aîné. Mais le regret, ce n’est pas la culpabilité : elles ont fait avec ce qu’elles avaient à l’époque, et ce n’est pas leur faute si on ne leur a pas fourni ce qu’il fallait pour réussir.
Sevrages brutaux et subis
Même quand l’allaitement a bien démarré et se déroule sans encombre, il arrive trop souvent qu’il soit stoppé net, à un moment ou à un autre, pour des raisons qui s’avèrent tout à fait fallacieuses.
On dit par exemple à la mère qu’elle doit arrêter (temporairement ou définitivement) pour prendre tel ou tel médicament. Alors qu’il existe très peu de médicaments vraiment incompatibles avec l’allaitement, et qu’il est exceptionnel de ne pas pouvoir en trouver un qui soit sans risque pour l’enfant, dans toute la panoplie existante.
On lui dit d’arrêter parce qu’elle a la fièvre, ou telle ou telle maladie. Alors que l’allaitement peut être poursuivi dans la plupart des maladies de la mère (rhumes, grippes, infections diverses, gastro-entérite, intoxications alimentaires, rougeole, rubéole, maladies parasitaires, même cancer s’il n’y a pas de chimiothérapie…), qu’avoir la fièvre n’oblige pas du tout à stopper l’allaitement, et que beaucoup de mères ont réussi à allaiter malgré des maladies chroniques telles que : asthme, diabète, mucoviscidose, épilepsie, maladie thyroïdienne…
On lui dit qu’elle doit sevrer parce qu’elle a une mastite, un abcès…
On lui dit qu’elle doit sevrer pour reprendre le travail. Alors qu’il est tout à fait possible de poursuivre l’allaitement, soit uniquement en donnant le sein quand on est avec le bébé, soit également en tirant son lait pour qu’il soit donné au bébé quand il est gardé (1).
Quand une mère sèvre pour une de ces raisons, parce que, comme Anne, elle suit « ce que les professionnels de santé peuvent dire, pensant que c’est l’unique façon de faire », elle peut être triste de « devoir » sevrer, mais elle est généralement sereine par rapport à la décision, puisqu’elle pense ne pas avoir eu le choix. Martine, par exemple, s’est sentie « comme un navigateur en pleine course en solitaire qu’on a stoppé net », mais comme, à ce moment-là, elle ne savait pas qu’elle aurait « pu faire le tour du monde », elle l’a « bien vécu ».
Si par contre, plus tard, mieux informée, la mère apprend qu’en fait, elle aurait pu ne pas sevrer, elle peut être carrément en colère. Comme Martine, toujours, maintenant en colère quand elle repense à la fin de ses deux premiers allaitements, « en colère d’avoir dû arrêter selon la décision d’autrui, en colère contre l’ignorance des médecins, en colère contre la manipulation des masses naïves que nous sommes ».
D’autres femmes réagiront en rejetant (parfois violemment et avec agressivité) ces nouvelles informations, trop blessées pour reconnaître s’être trompées (avoir été trompées ?) : « Mais puisque je vous dis que je ne pouvais pas allaiter parce que j’avais cette maladie ! »
Grèves de la tétée
Parfois, c’est l’enfant qui stoppe net. Un jour, il tétait allègrement, et le lendemain, il hurle dès qu’on le met en position de téter…
Voir son enfant refuser brutalement le sein est sans doute une des situations les plus déroutantes et les plus angoissantes que puisse vivre une femme qui allaite. Celles qui l’ont vécu disent qu’elles se sont senties rejetées, qu’elles étaient frustrées, désemparées, incrédules, désespérées, qu’elles ne comprenaient pas et étaient en plein désarroi.
Et cela d’autant plus que pour l’entourage, tant familial que médical, il s’agit manifestement d’un sevrage voulu par l’enfant, et toute initiative de la mère pour essayer de mettre fin à la grève est perçue comme un « acharnement » inexplicable, voire pathologique (2).
Cela dit, quand la « grève » n’est pas identifiée comme telle par la mère sur le moment, cela peut être bien vécu. C’est par exemple Virginie dont le premier enfant s’est sevré à 8 mois, après plusieurs mois de tétées matin et soir, et qui dit aujourd’hui : « Je pourrais dire, vu le contexte d’arrêt, que c’était en fait une grève de la tétée. Mais bon, c’était un bel allaitement ! »
Bien sûr, si, plus tard, on l’identifie comme telle, on pourra là aussi avoir des regrets.
Les allaitements qui s’effilochent
Il est bien rare en fait que les mères françaises aillent au bout de leur projet d’allaitement, quel qu’il soit : selon un sondage effectué par l’Institut des mamans en 2008, c’est 85 % des femmes ayant sevré leur enfant qui auraient aimé l’allaiter plus longtemps !
Trop souvent, une conduite de l’allaitement pas optimale, par manque d’information, aboutit au fait que l’enfant va arrêter de téter alors que ce n’était pas le désir de la mère.
C'est par exemple le cas des bébés auxquels on donne plus ou moins régulièrement des biberons ou une sucette, et qui finissent parfois par se détourner du sein.
Ou celui des bébés à qui on donne trop peu de tétées pour entretenir la lactation, et qui vont là aussi finir par ne plus vouloir téter.
Les sentiments de la mère à ce moment-là pourront être de la déception, de la tristesse, un sentiment d’inachevé, si elles pensaient allaiter plus longtemps. Mais d’autres au contraire seront contentes que l’allaitement se termine ainsi en douceur, à un moment qui, finalement, leur convient.
Sevrages planifiés
Dans un certain nombre de cas, la mère va faire en sorte que l’enfant soit sevré : si pour elle allaiter au-delà d’un certain âge est hors de question ; si elle se sent submergée par l’allaitement ; si elle espère ainsi arrêter les réveils nocturnes ; si elle pense que c’est nécessaire pour être à nouveau enceinte ; si l’enfant la mord, etc., etc.
Si l’enfant lui n’est pas vraiment prêt à se sevrer, cela peut être difficile pour tous les deux. Mais à partir du moment où la mère n’est plus ambivalente, est vraiment sûre que sa décision est la bonne, les choses se passent bien en général. Comme le dit Cristina, « avec du recul, je crois que Myriam en avait autant besoin que moi, de ce sevrage, qu’elle attendait peut-être ma permission pour pouvoir le faire, après tout ».
En cas de nouvelle grossesse
Le sevrage pendant une nouvelle grossesse est sans doute un cas particulier.
On sait qu’il est tout à fait possible de poursuivre l’allaitement pendant la grossesse, voire, après la naissance, de continuer à allaiter le grand, et pratiquer ce qu’on appelle le co-allaitement.
Il n’en reste pas moins qu’un nombre certain d’enfants se sèvrent d’eux-mêmes à un moment ou un autre de la grossesse, en raison de la baisse de lait ou de son changement de goût.
Tandis que pas mal de mères ressentent une sensibilité accrue des mamelons, voire une vive douleur, ainsi qu’un sentiment de malaise ou d’irritation pendant les tétées (3).
Ces sevrages en cours de grossesse, qu’ils soient ou non induits par la mère, peuvent engendrer chez elle des sentiments mitigés : interrogations (« est-ce que mon enfant était vraiment prêt au sevrage ? »), inquiétudes (« est-ce qu’il ne souffre pas du sevrage, est-ce qu’il ne va pas m’en vouloir, en vouloir au futur bébé ? »), soulagement (notamment si elle n’était pas prête pour un co-allaitement).
En cas de co-allaitement justement, il arrive que la mère, dépassée par la trop forte demande du bambin, le pousse au sevrage, avec, là aussi, des sentiments mitigés, et parfois une certaine culpabilité de ne plus pouvoir répondre à cette demande.
Sevrage naturel
Même si pas mal des témoignages dans les pages qui suivent parlent de sevrage naturel, il s’agit là d’une pratique encore très peu répandue chez nous.
Du coup, les mères qui optent pour cela sont bien peu soutenues par leur entourage, et ont souvent le sentiment d’avancer en terre inconnue.
Heureusement, elles peuvent compter sur les groupes, les forums et les publications LLL pour les aider dans leur cheminement.
Et c’est là aussi qu’elles peuvent parler de leurs sentiments à l’arrêt de l’allaitement.
Où ailleurs que là pourraient-elles dire, sans susciter l’incompréhension la plus totale (voire l’accusation d’être une mère fusionnelle et possessive), qu’elles sont un peu tristes que leur enfant de 3 ans ne tète plus ?!
Cela dit, les sentiments des mères en cas de sevrage naturel sont plus généralement un sentiment d’accomplissement et de fierté. Quand l’enfant se sèvre quand il est prêt à le faire, elles ont le sentiment qu’il s’agit d’un aboutissement et qu’il a vraiment tiré de l’expérience de l’allaitement tout ce dont il avait besoin.
D’autre part, un sevrage naturel est le plus souvent très progressif, au point souvent qu’on a du mal à s’en rendre compte. Cela fait que les changements physiques chez la mère sont aussi progressifs, et qu’elle évite les changements plus radicaux associés à un sevrage brutal et planifié, qui peuvent augmenter les sentiments de regret ou de tristesse.
On connaît néanmoins des sevrages naturels brutaux, où l’enfant décide un beau jour que téter, c’est fini (alors qu’il tétait encore plusieurs fois par jour la veille). Dans ce cas, la mère peut être prise de court, car elle n’était pas encore prête au sevrage. Et son corps aura besoin d’un certain temps pour se « réajuster », après parfois plusieurs années de lactation.
Et de toute façon, le sentiment d’être allée « au bout » de l’allaitement avec son bambin n’empêche pas une certaine nostalgie, surtout si l’on sait que cet enfant sera le dernier. Comme le dit Janik, au moment du sevrage naturel, on peut être à la fois « fière, triste, nostalgique et heureuse ». Et si Anne n’éprouve « aucune nostalgie », Virginie dit, elle, que « même à 80 ans, [elle repensera] à l’allaitement avec une nostalgie positive, car heureuse de l’avoir vécu, et vécu pleinement ».
Une nouvelle étape
Quelles que soient la date et les modalités du sevrage, il engendre obligatoirement la nécessité de repenser la relation à l’enfant « sans la tétée ». C’est d’ailleurs ce qui fait peur à certaines : « mais comment je vais faire si je ne peux plus allaiter ? » La tétée, c’était du « tout en un » : nourriture, câlin, proximité physique, antalgique, etc. Quand les tétées s’arrêtent définitivement, il faut trouver des « remplacements » : une nourriture saine, adaptée et équilibrée ; des modes de soulagement de la douleur ; des câlins, beaucoup de câlins… Comme dit Flore, « il m’a fallu penser à leur faire des câlins : la proximité physique que l’allaitement induisait tout naturellement était à susciter ailleurs, autrement… et il fallait faire un effort pour y penser ! »
Et des câlins sans tétée ne sont pas nécessairement des câlins sans le sein : vous êtes nombreuses à le dire, vos enfants sevrés gardent une tendresse particulière pour vos seins ! Et il n’y a là rien de malsain ! Et puis, quand l’allaitement s’est arrêté, il reste… le souvenir de l’allaitement. Chez la mère, avec « ces innombrables moments de complicité qui resteront à jamais imprégnés dans nos mémoires » dont parle Alexandra. Et chez l’enfant, pour peu qu’il ait tété assez longtemps pour s’en souvenir. Et cela, c’est vraiment un socle solide pour de bonnes relations entre parents et enfant !
Claude Didierjean-Jouveau
(1) Sur toutes ces situations et circonstances particulières, vous trouverez de la documentation sur le site.
(2) Sur la grève de la tétée, voir AA n° 68, juillet 2006.
(3) Voir AA n° 61, octobre 2004.
Bibliographie
- Norma Jane Bumgarner, La mère, le bambin et l’allaitement, LLLI, 2006.
- Diane Bengson, A propos du sevrage… Quand l’allaitement se termine, LLLI, 2003.
- AA n° 50, Histoires de sevarge, janvier 2002.
- AA n° 70, L'allaitement quand il dure, janvier 2007.
Des changements physiques
Au moment du sevrage, ce ne sont pas seulement des changements émotionnels que vit la mère, mais aussi des changements physiques. En cas de sevrage brutal, elle peut avoir mal aux seins, souffrir d’un engorgement, avoir les seins qui coulent. Il sera bon qu’elle tire son lait quelque temps, juste assez pour être confortable. Cela suffira généralement à lui faire passer le cap. En tout cas, il est complètement inutile de prendre des médicaments coupe-lait, pas toujours très efficaces en début de lactation, mais totalement inefficaces sur une lactation bien installée. Par contre, certaines ont expérimenté avec succès des infusions très concentrées de persil (pas seulement quelques feuilles sur une salade de tomates !). Ou un traitement homéopathique.
Quand le sevrage est très progressif, ce genre de désagrément ne se produit généralement pas. Pour ce qui concerne la grosseur des seins, on retrouve généralement après le sevrage la taille d’avant la grossesse (par contre, l’aréole peut demeurer plus foncée qu’elle ne l’était auparavant). Mais si on a allaité longtemps, on s’est tellement habitué à ses seins allaitants qu’on peut les trouver tout riquiqui… Et même si les seins semblent réellement plus petits, plus mous, un peu « vides », ils reviennent généralement à la normale après quelques cycles. Cela dit, toutes les femmes qui ont des enfants voient leurs seins se modifier, qu’elles aient ou non allaité (et même celles qui n’ont jamais eu d’enfants, avec l’âge…).
Pour ce qui est du poids, il faut faire attention à ne pas manger autant après le sevrage que pendant l’allaitement, car les calories en plus, n’étant plus utilisées pour fabriquer du lait, risquent fort de se transformer en kilos supplémentaires ! C’est moins vrai en cas de sevrage très progressif, car dans ce cas, les changements ont pu se produire plus tôt, au moment de la diminution de fréquence des tétées.
Dernière chose à savoir : on peut continuer à avoir du lait (surtout si on cherche à en faire sortir) des semaines, des mois, voire des années après avoir arrêté d’allaiter.
Peut être reproduit, imprimé ou diffusé à condition de mentionner la provenance de cet article.
Bonjour,
Ma fille a bientôt 3 ans, les têtées ont diminuées naturellement, elle réclame seulement un peu le soir à présent.
Merci à votre association qui m'a bien aidée à tenir face aux critiques : la crèche m'avait même conseillé de voir un psy quand ils ont su que je l'allaitais encore à 2 ans.
J'ai bataillé pour que mon entreprise installe une salle d'allaitement, et j'ai réussi :)
Ce fut un combat difficile mais je suis heureuse d'avoir tenu bon, avec une petite fille épanouie et qui a grandit en douceur..
Bon jour ,
Merci pour ce super article qui permet vraiment de mieux comprendre le sevrage et surtout qui nous rassure sur les sentiments ressentis. Un grand merci aux mamans et à leurs commentaires qui nous font nous sentir moins seules dans notre situation . Je culpabilise moins.
Mon bébé a 6mois et refuse le biberon (8 tétines différentes mais rien n’y fait). Je reprends le travail dans deux mois et je commençais a fortement angoisser à savoir comment faire à la crèche. Je crois que j’ai eu ma réponse, je ne suis pas prête aujourd’hui à arrêter l’allaitement et donc lui non plus. On verra d’ici deux mois. Je me sentirai peut être plus prête à ce moment là. Et sinon ce sera yaourt à la crèche et tétée à la maison!
Le regard de l’entourage qui demande à chaque fois « c’est quand que tu arrêtes » est très dur aussi. Mais temps que papa et bébé sont d’accord, le reste on s’en fou!
C’est drôle je faisais partie de ces femmes qui trouveraient ça bizarre de continuer l’allaiTement après plusieurs mois et je crois que je vais en devenir une... une belle leçon de vie pour moi.
Courage à celles qui continuent l’allaitement Et a celles qui ont décidé d’arreter.
Bonsoir à toutes.!!!
Mon p'tit a un 1an et 3 semaines ! C'est lui qui m'a sevré...il y a 3 semaines ! ?????
J'ai vécu le moment avec bcp de tristesse..! Ca a été très difficile ! D'autant plus que je n'avais pas à qui en parler car je suis la seule à allaiter! D'ailleurs, j'en ai pleuré tte une journée (Ca devait être hormonales)
Mais heureuse que se soit lui qui en est pris la décision ! Je suis contente de moi, t'avoir pu l'allaiter jusqu'à ces 1an, tout ayant repris le boulot très rapidement en parallèle !
Encore aujourd'hui, j'en éprouve le manque qu'est ce que j'aimerais qu'il me tète, j'aimerais ressentir les picotements dans mes seins!
Ca a été pour moi une expérience magnifique..!!!
Merci lllfrance !! Depuis le début de ma nouvelle vie de maman je vous ai trouvé et grâce à vous j'ai pu dépasser les difficultés des premiers mois (surtout du 1er!) et réussir l'allaitement. Je ne pensais pas que c'était autant de questions et de difficultés à avoir les réponses et le soutien.
Aujourd'hui mon bébé à 5 mois et j'ai retrouvé du travail. Je n'ai plus que les tétées du matin 1 ou 2 ca dépent et du soir 2 ou 3... Il demande dans la nuit 1 fois.
C'est mon compagnon qui le garde en journée et lui donne mon lait. Mais je n'arrive pas a en tirer bcp. Du coup je trouve qu'il ne boit pas assez (environ 150 a 180ml entre 9h et 18h20) on complète avec de la nourriture (morceaux) mais je suis inquiète. .. Qu'en pensez vous?
Ce nouveau travail est un miracle après 2 ans de chômage et pourtant quand l'heure approche je trépigne d'impatience de retrouver mon petit bout et de lui donner le sein.
Notre enfant demande a etre bcp plus porté depuis ce changement. Je cherche donc des experiences de maman et quel a été le comportement de leur enfant suite a la reprise du travail. Merci d'avance!
j'ai allaite en tout 4 ans 2 ans ma fille et mon autre fille. donc allaite étant enceinte. je viens de sevrer ma dernière . c'était dur mais j'ai tenu bon. j'ai du regret de lui avoir enlevé la tétée mais je me suis dit que 4 ans de tétée javais fait du bon boulot surtout que jai 6 enfants et tous allaites. j'ai allaite 2 ans 3 enfants sur les 6 . pour mon premier je regrette de ne pas avoir allaiter longtemps j'étais jeune et je ne savais pas je lai allaites 2 mois et je me rappel a la maternite on le disait 15 mn a chaque sein et moi je regardais ma montrer ⯑. apres jai repris le boulot et jai eu mon 2 eme qui n'avait que 15 mois de difference avec le premier. je l'ai allaite mais j'étais très fatigué et je suis passé au biberon et le 3eme je lai allaite 2 ans je pense que j'étais zen et que je voulais allaiter longtemps pour le 4eme je lai allaite 6 mois car je devais bosser et on ne m'avait pas informé du fait que je pouvais tirer mon lait et le congeler. et les 2 derniers jen ai profité pleinement. mais j'ai toujours ce regret pour les 2 premiers si je pouvais je reviendrai en arrière quand j'y repense jai une boule dans la gorge. j'ai adoré allaite exclusivement ce lien avec mon enfant est indescriptible.
Ma petite puce vient d'avoir 14 mois et voilà la tétée qui touche à sa fin... Lorsqu'elle est née je pensais allaiter 5 mois environ jusqu'à la reprise du travail. J'ai eu un accouchement difficile la petite a passé quelques jours en néonatalogie sous oxygène bref, il a fallu s'accrocher pour que ça marche... à la crèche ils m'ont permi de venir à la pause déjeuné et en tirant mon lait j'ai pu continuer l'allaitement. Aujourd'hui ma fille grandit, je sens bien qu'elle n'a plus besoin du sein elle réclame moins (une tétée en rentrant de la crèche et une petite avant le dodo du soir) et prend le bib volontiers (et oui peu de tétées donc presque plus de lait...). Je suis partagée entre fierté, nostalgie et soulagement aussi (qu'elle se sèvre d'elle même) mais que de bons souvenirs! Merci à la llfrance pour tous ces articles qui m'ont vraiment aidé quand j'avais des interrogations ou que je doutais... grâce à toutes ces infos j'ai pu trouver les réponses lorsque je doutais. Une magnifique association qui je l'espère aidera encore des milliers de mamans qui souhaitent allaiter!
Bonjour j'ai lu tout vos articles qui me semblent toujours intéressant et d'une grande aide!
Voilà mon fils à bientôt 4mois et je lui donne le sein exclusivement. Je compte reprendre le travail dans 2 semaines et il va devoir partir à la crèche qui ne veulent pas de biberon de lait maternel ni d'allaitement durant les pauses de maman. Je dois contre mon gre arrêter l'allaitement... j'ai conscience qu'il faut que je passe à un allaitement mixte mais rien que d'y penser je suis triste et nostalgique. J'ai une peur que mon fils ne veuille plus de moi qu'il ne veuille plus de papouille et câlin.
C'est un petit garçon très souriant très calinou et je pense que c'est grâce à l'allaitement qu'il est comme sa.
Je voulais savoir si ce sentiment de tristesse et de nostalgie avant de commencer le sevrage est vécue par toutes les mamans et que c'est normal et que sa passera ou alors c'est que vraiment c'est une peur qui ne touche pas toutes les mamans et qu'il faut trouver une alternative ou travailler sur son mental.
Je sais que mon fils m'aimera quand même mais cette relation privilégiée m'a beaucoup aidé apres un accouchement très difficile avec hemorragie et complication.
Comment doit je réagir pendant ce sevrage pour que moi je reagisse bien et que mon fils comprenne qu'il peut prendre le biberon et le sein dans une même journée?
Merci de votre aide et de vos réponses mamans et animatrices.
Bonjour,
J'ai dû arrêter l'allaitement (mixte) pour des raisons médicales et j'ai lu qu'il fallait beaucoup de câlins pour compenser mais...depuis que j'ai arrêté, mon bébé (de 3 mois) n'aime plus trop les câlins alors qu'avant... Je pense avoir changé d'odeur car il y a un doudou que j'ai imprégné de mon odeur alors que j'allaitais encore et dès qu'il l'a, il le serre et le sent et il est direct apaisé... c'est super frustrant !
Bonjour,
Article très intéressant.
Je suis à quasiment 34 mois d'allaitement ☺ et je sais que le sevrage approche à grand pas.. pour moi ce sera une fierté d'avoir tenue bon fasse au réflexion des gens fasses à l'allaitement long.. ça fait déjà 2 ans que j'ai droit à toutes sortes de phrases plus ou moins blessante, mais pour moi ce n'est rien quand je vois et sait ce que j'ai pu apporter à mon fils (fans du poupou...)
Et j'espère qu'il défendra Corp et âme l'allaitement ⯑⯑
Je sais que quand j'aurais un autre bébé la question ne se posera pas ! Il sera allaiter comme son frère et parcontre je me generais pas pour envoyer sur les roses les mauvaises langues !
Merci la lllfrance pour tout vos articles qui m'ont aider avant et tout au long de mon allaitement.. grace à vous j'ai pu m'armer de tout vos conseils pour que tout se déroule au mieux ⯑⯑
Mon fils a tété jusqu'à 5,5 mois.
Lors de la visite des 5 mois le pédiatre me demande si j ai encore assez de lait et, comme par hasard, ca faisait 1 semaine que je n'arrivais plus a tirer de lait pour la nounou.
Prise de panique concernant l'adaptation au lait indus, J ai donc été acheter du lait en poudre pour que son pere lui donne durant le WE et 10 jours après nous avions notre dernière tétée .... C est lui qui a arrêté.
J'ai mal vécu de ne plus nourrir mon enfant (quand j ai été acheter le lait) mais l'arrêt total c'est bien passé (dans ma tête).
Ma fille, qui a 8 mois aujourd'hui, est encore nourrit au sein et quasi que au sein. J ai essayé les purées et autres, maison ou indus mais "la tété c est mieux" ☺
Elle goute ce que son frère mange ou nous sans problème.
Je ne travaille plus et je trouve cet allaitement très facile. J'espère pouvoir la satisfaire aussi longtemps qu'elle le souhaitera ... Si je ne capitule pas avant ....
Courage à toutes celles qui semblent galérer....
Mon conseil : Ne pas faire confiance au personnel de santé qui vous pousse a stopper l'allaitement !!!!
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