Article publié dans les Dossiers de l'Allaitement n° 68 (Juillet – Août – Septembre 2006)
D'après : Case report : slow weight gain after initial rapid gain. J Newman. Part I. ABM News and Views 2004 ; 10(3) : 23-24. Part II. ABM News and Views 2004 ; 10(4) : 38-39.
Il arrive qu’une mère vienne consulter parce que son bébé, dont la prise de poids a été normale pendant les premiers mois, a cessé de grossir, ou que la courbe de poids s’est cassée. Une cause fréquente est un problème de succion chez l’enfant allié à une sécrétion lactée maternelle abondante. Au début, l’abondance de la sécrétion lactée compense la succion incorrecte de l’enfant, mais avec le temps la sécrétion lactée baisse en raison d’une stimulation incorrecte, et le bébé cesse de prendre du poids. L’auteur fait le point sur les principales causes de prise de poids lente survenant après une période de prise de poids normale.
La mère prend une contraception orale
C’est aussi une cause fréquente. Ce type de contraception, tout particulièrement les pilules contenant un œstrogène, peut induire une baisse significative de la production lactée chez certaines femmes, qui survient habituellement 7 à 10 jours après le début de l’utilisation de cette contraception. Même les pilules uniquement progestatives peuvent avoir cet impact chez certaines mères. Et cela peut être constaté même chez une femme qui avait déjà utilisé un contraceptif pendant un allaitement précédent sans le moindre problème. La solution est simple : cesser de prendre le contraceptif, prendre un galactogène (le dompéridone est le premier choix) pendant quelques semaines (ou moins longtemps), mettre souvent l’enfant au sein. Le plus souvent, la production lactée réaugmente rapidement, au bout de quelques jours. Toutefois, l’arrêt de la pilule ne permet pas toujours d’obtenir une augmentation de la production lactée.
La mère est enceinte
C’est rare chez les mères qui allaitent exclusivement, mais cela peut arriver, en particulier lorsque le bébé a plus de 6 mois. L’augmentation des taux d’œstrogène et de progestérone suite à la grossesse a un impact négatif sur la lactation (comme une pilule contraceptive). Si le bébé a plus de 6 mois et consomme des solides, il n’est habituellement pas nécessaire d’introduire un lait industriel donné au biberon. Si on estime que l’enfant doit vraiment recevoir du lait, il peut être donné autrement qu’au biberon, ou mélangé aux solides. Si le bébé a moins de 4 mois, la mère peut donner les suppléments à l’aide d’un DAL pour éviter l’introduction de biberons. S’il a entre 4 et 6 mois, on peut débuter l’introduction des solides. En dépit de ce que l’on dit couramment, rien ne permet de penser que l’allaitement pendant la grossesse augmente le risque de fausse couche.
La mère prend un médicament qui abaisse la production lactée
On sait que certains médicaments abaissent la production lactée, mais il existe peu de données sur le sujet. Les antihistaminiques peuvent avoir cet impact, d’après notre expérience, ainsi que les diurétiques, même s’il n’existe guère de données convaincantes. Une étude de Thomas Hale a montré qu’une dose unique de pseudoéphédrine pouvait abaisser significativement la production lactée, tout particulièrement en cas de lactation bien établie (cet effet était plus net après 2 mois post-partum que plus tôt). Dans cette étude, la sécrétion lactée revenait à la normale dans les 24 heures qui suivaient la prise. Toutefois, cette étude évaluait l’impact d’une dose unique ; une prise multiple pourrait avoir un impact plus important et plus durable. La bromocriptine et la cabergoline sont des antagonistes de la sécrétion de prolactine, et ne devraient pas être utilisées chez des femmes allaitantes.
La mère est malade
Dans notre pratique, la cause la plus fréquente de baisse de la sécrétion lactée liée à une maladie maternelle est la survenue d’une mastite ou d’un problème de canal lactifère bouché. Probablement parce que l’inflammation induit une compression des canaux lactifères qui rend l’écoulement du lait plus difficile. Toutefois, la baisse de la production lactée peut parfois persister même après guérison du problème. La prise de dompéridone (Bipéridys®, Motilium®…) ou de métoclopramide (Anausin®, Primpéran®…) peut dans certains cas permettre le retour à la normale de la production lactée. Toute maladie fébrile chez la mère peut induire une baisse nette de la production lactée, qui pourra parfois perdurer après guérison de la maladie. La prise de dompéridone pourra souvent aider, mais le résultat n’est pas garanti.
Un choc émotionnel important
C’est beaucoup moins fréquent qu’on le pense. La plupart du temps, la prise de dompéridone avec tétées fréquentes permet de restaurer rapidement une production lactée normale.
Ne donner qu’un seul sein par tétée
C’est une technique souvent proposée pour résoudre certains problèmes tels que les coliques ou la prise de poids insuffisante chez le bébé. Elle se fonde sur le fait que le taux de graisses est plus élevé dans le lait de fin de tétée, et qu’il est donc nécessaire que le bébé « vide » totalement un sein pour recevoir davantage de lipides. Toutefois, si le bébé ne grossit pas parce qu’il ne reçoit pas de lait quand il tète, il ne recevra pas non plus de lait de fin de tétée, et cette approche ne résoudra pas le problème. Cette technique fonctionne souvent bien lorsque le bébé souffre de coliques, lorsque la mère a une sécrétion lactée abondante, mais elle finira par induire une baisse de la production lactée. On peut conseiller à la mère de veiller à ce que le bébé ait « vidé » un sein (en utilisant par exemple la compression du sein) avant de lui proposer l’autre.
L’utilisation régulière d’une tétine
Pour diverses raisons, la mère peut avoir introduit des biberons ; elle peut donner régulièrement une sucette à l’enfant. Le principal résultat est une baisse de la production lactée. Il n’est pas toujours facile de résoudre le problème, par exemple si la mère a repris son travail, et qu’elle ne peut pas mettre son bébé au sein plus souvent ou tirer son lait fréquemment. Le meilleur moyen de résoudre bon nombre de problèmes de cette catégorie serait que les mères bénéficient de congés de maternité d’une durée décente (6 mois au minimum). Dans d’autres cas, la mère a introduit les biberons ou la sucette parce qu’elle pense que c’est bien pour le bébé, ou suite à la pression de son entourage. En pareil cas, lui donner des informations adaptées est souvent efficace.
Présentation de cas
Ce bébé était le premier enfant d’une femme de 33 ans ; il est né à terme après une grossesse normale, avec un poids de 3,4 kg. La première mise au sein a été rapide, et le démarrage de l’allaitement s’est parfaitement bien passé. A J7, le bébé pesait 3,3 kg, 4,5 kg à 1 mois, et 5,7 kg à 2 mois. A 3 mois, il pesait 5,9 kg. Le médecin a considéré que le poids enregistré à 2 mois était probablement erroné. Mais à 4 mois l’enfant pesait toujours 5,9 kg. La mère a donc été référée à notre consultation d’allaitement.
La mère n’était pas enceinte, ne prenait pas de contraception orale, n’avait pas de troubles thyroïdiens, et le bébé était exclusivement allaité. Il tétait en moyenne 8 fois par jour (dont 2 fois la nuit). Typiquement, il tétait pendant quelques minutes, puis repoussait le sein. Si la mère tentait de le remettre au sein, il se débattait. Si elle lui proposait l’autre sein, il acceptait souvent de le prendre, mais pas toujours, et là encore il le lâchait au bout de quelques minutes. Après les tétées, le bébé suçait sa main et semblait tout à fait satisfait. L’examen clinique de l’enfant était parfaitement normal. L’enfant était mince, mais éveillé, souriant, et sans le moindre signe d’une quelconque pathologie. Le jour de la consultation, il pesait 5,880 kg. L’observation d’une tétée a permis de constater que le bébé recevait peu de lait. La cause de la stagnation pondérale semblait être une absorption insuffisante de lait.
Ce type de situation n’est pas rare, et cela peut être en rapport avec la prise d’une contraception orale, la survenue d’une nouvelle grossesse, la prise maternelle de médicaments ayant un impact négatif sur la lactation, une maladie chez la mère, ou un choc émotionnel sévère chez elle. Toutefois, la cause probablement la plus fréquente est une mauvaise succion de l’enfant associée à une sécrétion lactée très abondante. Moins la succion du bébé est bonne, et plus il dépend de l’abondance de la sécrétion lactée maternelle pour recevoir suffisamment de lait. Un bébé habitué à recevoir facilement beaucoup de lait cesse de téter lorsque le lait ne coule plus que lentement. Lorsque cela survient dès les premières semaines, de nombreux bébés s’endorment sur le sein dès que le lait coule lentement (même si certains repoussent le sein dès ce moment) ; d’autres bébés s’endorment sur le sein même s’ils sont plus âgés. Le bébé réagit à la rapidité avec laquelle le lait coule, pas à la quantité de lait qui est disponible : il s’endort ou repousse le sein même si ce dernier contient encore beaucoup de lait, qu’il pourrait recevoir s’il tétait efficacement. Souvent, les choses se passent bien pendant les premières semaines ou les premiers mois, puis la sécrétion lactée finit par baisser en raison de la succion incorrecte de l’enfant. Le bébé qui grossissait normalement jusqu’alors cesse de grossir, voire même perd du poids.
En pareil cas, il est nécessaire d’augmenter la production lactée. Tirer le lait est un bon moyen, mais ce n’est pas toujours facile à faire en pratique pour la mère. Par ailleurs, si la situation évolue depuis un certain temps, tirer le lait suffira rarement, et la sécrétion lactée n’augmentera que lentement.
Nous avons expliqué à la mère comment reconnaître que son bébé recevait du lait en observant sa façon de téter (mouvements de succion amples et lents, pause lorsque le bébé a la bouche grande ouverte, d’autant plus longue que la gorgée avalée est importante). Nous lui avons conseillé de mettre son bébé au sein en utilisant la compression pour qu’il obtienne davantage de lait, et de changer de sein lorsque le bébé ne recevait plus de lait ou repoussait le sein. Changer ainsi de sein encore et encore (super-alternance) aussi longtemps que le bébé accepte de téter, sans le forcer. Utiliser un DAL pour donner des suppléments si le bébé a réellement besoin d’en recevoir (ce qui est peu fréquent) ; en effet, notre expérience en la matière est que les bébés à qui on donne les suppléments au biberon en arriveront rapidement à refuser totalement de prendre le sein. En pareil cas, nous prescrivons aussi du dompéridone, 30 mg 3 fois par jour (ou du métoclopramide, mais il a beaucoup plus d’effets secondaires). Si le bébé est plus âgé (5 à 6 mois), on peut commencer à lui proposer des solides, mais il reste important d’augmenter la production lactée afin que l’allaitement puisse se poursuivre. (Ndlr : la dompéridone a un effet galactogène rapporté mais n'a pas d'AMM en France pour cette indication)
Dans le cas présenté ci-dessus, toutes ces mesures ont été préconisées, sauf le don de suppléments et l’introduction des solides. Une semaine après la première consultation, le bébé pesait 5,920 kg ; la prise de poids était minime, mais la mère faisait état d’une sécrétion lactée plus abondante, et son bébé restait plus longtemps au sein ; de plus, ses urines étaient plus abondantes. 15 jours après la première visite, il pesait 6,1 kg, 6,5 kg à 5 mois, et 7,3 kg à 6 mois, âge auquel la mère avait commencé à introduire les solides depuis une semaine. La mère a pris du dompéridone pendant environ 6 semaines. Le bébé a été allaité jusqu’à 18 mois.
En conclusion
Quelle que soit la cause d’une prise de poids lente suivant une période de prise de poids normale, elle peut souvent être résolue en donnant à la mère des informations adaptées à sa situation. Le soutien apporté par le professionnel de santé permettra à la mère de poursuivre l’allaitement.
Re bonjour Hélèna,
Je vois que vous avez laissé un second commentaire. Plus on demande aux seins de produire du lait, plus ils travaillent et produisent du lait, donc plus le bébé tète aux 2 seins, plus il recevra du lait d’où l’intérêt de ne pas limiter les tétées, de ne pas être focaliser sur des horaires à respecter surtout que le lait maternel se digère vite et facilement. C’est la loi de la demande et de l’offre. Si l’augmentation des tétées et du nombre de seins par tétée ne suffit pas à produire tout le lait dont le bébé a besoin, le tire-lait utilisé après les tétées est une façon complémentaire de demander aux seins de fabriquer plus de lait car en les vidant grâce à 10 – 15 mn de tire-lait quand le bébé est recouché ou mis dans son transat après les tétées, les seins sont doublement stimulés (bébé et aussi souvent que c’est possible tire-lait).
Soit le bébé n’est pas rassasié, a encore faim après la tétée et le lait exprimé lui est donné en « dessert » souvent le soir, soit il est repu, de bonne humeur, calme, voir endormi après la tétée et ce lait peut être conservé pour être donné en votre absence.
En cette période de Noël vous pourriez commander à notre boutique le livre « L’Art de l’Allaitement Maternel » qui répondra à toutes vos questions. Il est écrit par des mères pour des mères et vous aidera à vivre un allaitement heureux.
Bonjour,
Merci pour vos articles de qualité.
Les conseils des professionnels arrivent souvent trop tard je trouve (après plusieurs mois de poids non pris...).
Vous conseillez de tirer le lait en plus de l'allaitement pour qu'il y ait un volume plus élevé de lait. Mais que doit on faire du lait tiré ? On le stocke/congèle pour un biberon pour quand on le confie qqs heures, ou on lui donne dans la journée même journée où on l'a tiré ?
Merci !
Merci pour cet article et surtout pour l'exemple.
Ma fille avait un frein de langue que nous avons pu faire couper a ses 2,5 mois. Sa prise de poids commençait à être minimim... Elle met beaucoup ses mains et ses doigts dans sa bouche et n'est pas très tenté lorsque je lui repropose le sein et même l'autre elle s'enerve. Aujourd'hui elle a 3 mois et depuis sa prise de poids n'est toujours pas au top. Je vais essayer l'hyper alternance en espérant que ça l'aide elle est presque a sortir de son couloir avec un poids a 5,710kg. Encore merci pour votre article j'espère arriver à l'allaiter jusqu'à ses 3 ans comme sa grande soeur.
Bonjour
Ma fille a 2 mois.
Je l allaite exclusivement et donne a la demande.
Le 1er mois elle a bien pris du poids, 1180g.
En revanche le second mois n'est pas aussi "reussit". Elle est passée de 4180g a 4800g soit seulement 620g en 1 mois.
De plus elle se tord beaucoup avant de faire une selle depuis 3 semaines.
Pas de changement sur mon alimentation. En revanche depuis 3 semaines également, jai un sein qui est beaucoup plus gonflé que l'autre. Ce qui me pousse a lui donner quasiment que celui ci. Je donne l autre mais elle n a pas l air de le teter de la meme facon. De plus, le sein qui donne beaucoup, apres qq seconde de tete, si elle arrete je vois des jets sortir. Les tetes peuvent duree de 5 a 20 minutes de facon plus ou moins intense.
Je m'inquiète sur sa prise de poids et mon conjoint me dit que ca vient de mon allaitement et que nous devrions passer au lait maternise.
Que dois je faire ?
Merci pour vos conseils et aide
Bonjour Madame,
Je sens que vous êtes très inquiète.
Peut être pouvez vous déjà établir la courbe de poids de votre petite fille grâce aux courbes de l’OMS en téléchargeant sur notre site la courbe des filles 0 – 6 mois en percentile
Ce document vous permettra de suivre sa croissance et d’en parler avec le médecin si vous voyez qu’elle a changé de couloir
D’autre part, c’est le volume de lait qui fait grossir les bébés : plus ils tètent, plus ils grossissent et vous pouvez allaiter à l’offre, à votre initiative et non à sa demande. Aussi souvent que vous pouvez proposez lui 2 – 3 – 4 seins par tétée, cela s’appelle la super alternance, et la compression des seins. cf notre site
A t-elle une tétine ? La tétine ne fait bon ménage avec un allaitement puisqu' elle masque des signes de faim.
A cet âge si vous lui proposez déjà des solides, ils doivent venir en dessert car c’est le lait qui doit rester l’aliment prioritaire car il est bien plus nourrissant, plus calorique, plus gras que des carottes ou des haricots verts etc. cf site page sur la diversification
J’espère que ces éléments vous apporteront déjà des réponses.
Y a t-il des réunions LLL proches de chez vous pour y trouver informations et soutien ?
Bonne continuation
Bonjour,
Je suis une maman de 2 filles
Donc une de 5mois et demi
Elle est allaite exclusivement au sein
Le problème elle ne prend pas beaucoup de poids,je m'inquiète beaucoup elle pèse
5kilo 950gramme pour 64 centimètres.
Elle fait beaucoup caca 7 à 8 fois dans la journée je suis aller voir un médecin il m'avait dis c'etais normal.
Depuis qu'elle a commencé depuis 4 5 jours les plats elle fait 3 fois mais prend tjrs pas de poids.
Je veux continuer à allaite je doit faire quoi
Merci de bien vouloir me répondre
Cordialement
Bonjour Madame,
Animatrice LLL à Lille j’ai eu votre commentaire posté sur le site de notre association.
De vous même vous avez bien réagi en remettant des tétées avant – en apéro – et après - en desserts - chaque repas au sein et en multipliant les tétées. Remplacer du lait maternel de très bonne valeur nutritionnelle, car il apporte tout ce dont les enfants ont besoin pour grossir ( protéines, lipides, glucides etc. en quantité parfaite ) par des fruits et des légumes peu caloriques, rempli d’eau + fibres + vitamines abouti en effet bien souvent à une stagnation pondérale. C’est pourquoi l’expérience des mères, sur laquelle s’est toujours appuyée LLL, montre que pour avoir une croissance satisfaisante, le lait maternel devrait rester l’aliment prioritaire des enfants jusque l’âge d’environ un an, les autres aliments devant venir en plus, et non à la place du lait et des tétées. Ces nombreuses tétées permettent de stimuler la lactation et d’allaiter le temps que la maman le souhaite.
Les rôts et régurgitations peuvent être un signe de difficultés à digérer. Peut être les volumes de solides sont trop conséquents pour son organisme encore bien immature ? Si vous lui redonnez du lait maternel en quantité, vous pouvez diminuer le volume des solides et voir si sa digestion s’améliore. Cette baisse éventuelle des solides n’aura aucune influence sur sa croissance, bien au contraire, d’autant plus que l’immense majorité des bébés de part le monde n’est diversifié que vers 6 mois.
Compléter par du lait de vache en poudre constituerait une accélération du processus de sevrage. Quel est votre souhait à ce niveau là ? Les études ont montré également que le don de nourriture au biberon versus avec une cuillère est plus délétère vis à vis de l’allaitement. Là aussi quel est votre projet d’allaitement ?
Votre lactation, moins stimulée avec l’ajout des solides, a peut être baissé et il faut quelques jours de tétées intensives pour la refaire partir à la hausse.
Quand il aura environ six mois et que l’âge sera vraiment venu de lui proposer de se diversifier ( cf Diversification Menée par l’Enfant sur notre site ou DME) sachez que les enfants ont entre autre besoin de fer et qu’il est donc intéressant de lui proposer à ce moment là viande, œuf et poisson.
Deux livres de notre boutique pourront vous aider dans votre réflexion :
https://www.lllfrance.org/boutique/livres/alimentation-mere-et-diversification-bebe-allaite-detail
Bonne continuation
Marie Courdent
Bonjour, mon bébé a eu 5 mois le 21 octobre, nous avons commencé la diversification il y a 1 mois. Nous l'avons pesé a 5 mois et 3jrs, il faisait 5,850kg, et selon sa courbe du carnet de santé il devrait faire 6kg, je l'ai donc repesé a 5 mois et 7jrs, il faisait 5,830kg et aujourd'hui a 5 mois et 10 jours, 5,800kg.
depuis 3 jours je lui propose le sein régulièrement et avant chaque prise solide, mais je ne constate pas de prise de poids. De plus, Leo rote et régurgite souvent, est ce du a la diversification? Dois-je arrêter celle-ci? Dois-je completer avec du lait artificiel?
Merci.
Merci pour vos articles. Toujours rassurant d'avoir une source à laquelle on peut se fier.
Tellement difficile d'obtenir des informations correctes sur ce sujet malheureusement !
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